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De la “bande” |
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Ce corps musical fondé en 1871 par le célèbre frère Vadeboncoeur participait à toutes les fêtes et à toutes les manifestations extérieures du Collège.
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Lors des Fêtes de la Saint-Jean-Baptiste, à Québec, en 1880, toutes les maisons d'éducation avaient été invitées. Une centaine d'élèves et professeurs du Collège Joliette y participent. Le voyage se fait par train. À Québec, la fanfare du Collège Joliette impressionne et on l'applaudit à plusieurs reprises. |  |
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Et en passant devant l'hôtel Saint-Louis, le frère Vadeboncoeur eut l'heureuse surprise de se voir offrir un “magnifique bouquet” que le jeune A.-C. Dugas, témoin, considéra comme “un brevet de capacité et un prix de succès”, qui rejaillissait sur tous les musiciens du Collège Joliette.
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Gerbes de souvenirs, tome I, 235-236 |
Comme en font foi les propos d'un témoin de l'époque, A. Derome, déjà en 1855 Joliette comptait sa fanfare.
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Aussi loin que mes souvenirs me reportent, il y avait une bande de musique à Joliette [1855]. Elle comptait six ou huit instruments. Mon père et mon frère Gustave en faisaient partie. Une fois, par semaine, la banne [fanfare] jouait sur la place du marché à foin (Place Bourget); mon père jouait du cornet. Il s'exerçait tous les soirs à la maison, et il finissait toujours par “Vive la Canadienne”. |  |
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Nous avions chez nous une grive apprivoisée. Elle allait ici et là dans la maison et à l'heure des repas, elle venait s'asseoir à table avec nous. Or — vous me croirez si vous voulez, mais c'est la vérité — elle apprit à chanter Vive la Canadienne. Un jour elle disparut, volée ou envolée, plutôt volée. Car c'était une merveille. Nous l'avions depuis trois ans. |
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La fanfare en pique-nique (1903)
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