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MUSIQUE, PASSION, CARRIÈRE 

F. Lindsay au piano
Fernand Lindsay au piano.

 

ENFANCE À TROIS-PISTOLES

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MUSIQUE - PASSION - CARRIÈRE

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UN HOMME DE FOI

Malgré une passion pour la musique qui restera toujours vivante, un talent certain pour le jeu et l'interprétation, jamais Fernand Lindsay ne songera à faire carrière dans la musique ni à en faire son gagne-pain.

Il est conscient que la vie pour un musicien professionnel en ce début des années quarante n'est pas chose aisée. Il en a un exemple sous les yeux régulièrement en la personne de son oncle, Georges Lindsay. De plus, il considère que ni les circonstances ni les facilités n'ont été favorables.

La musique, une passion ! Mais pas une carrière

Il aurait fallu, explique-t-il, quelques cinquante ans plus tard, que je puisse suivre des cours de manière plus régulière, plus intensive et sans interruption. Ce qui n'a pas été le cas. Je n'avais donc pas l'entraînement adéquat pour penser à faire carrière.

F.L.

Aucun regret dans sa voix lorsqu'il exprime cela, comme si son choix était fait depuis toujours et que son plaisir résidait d'abord et avant tout dans la joie d'écouter de la musique et de partager cette découverte, continuellement renouvelée, avec d'autres. Et puis, il aurait fallu pour étudier, aller s'installer à Montréal ou à Québec là où se trouvent les deux seuls conservatoires. Et ça, il n'y a jamais songé sérieusement.

Il pense plutôt, depuis un certain temps, à la prêtrise. Tout comme son frère, il rêve de devenir Père Blanc et de passer sa vie comme missionnaire en Afrique.

De son enfance à Trois-Pistoles, il retient cette forte impression que lui ont laissée ses rencontres avec des Pères Blancs en visite chez ses parents. Son frère Jean-Marc est effectivement entré dans cet ordre religieux et séjourne toujours en Afrique.

F. Lindsay et son frère Jean-Marc

Prêtrise et vocation d'enseignant

Le jeune Lindsay voue une grande admiration à ses professeurs, les pères Bellemare et Marion, entre autres, qu'il appelle affectueusement ses maîtres. Ces enseignants de latin, de français et d'histoire qui connaissent la musique sont des gens cultivés et bien outillés pour transmettre leurs connaissances et développer chez les étudiants le goût de la culture.

Étant lui-même séduit par tout ce que ces professeurs ont à offrir, Fernand Lindsay choisit naturellement d'imiter ses maîtres et de devenir Clerc de Saint-Viateur. Ces professeurs avaient déjà créé une tradition, j'ai tout simplement voulu poursuivre ce qu'ils avaient commencé. Il se consacrera donc à l'éducation des jeunes, à la transmission "des belles choses" et … au Seigneur.

J'étais attiré par l'atmosphère qui régnait au Séminaire et, en même temps, je désirais employer mon existence au service du Seigneur. C'était une orientation plus apparente, si je puis dire, plus normale à l'époque. Il y avait alors plusieurs voies qui s'offraient à moi et j'ai choisi celle de prêtre enseignant. Il ne me serait jamais venu à l'idée de me faire prêtre diocésain et d'être attaché à une paroisse. Il m'est apparu comme une évidence d'entrer chez les Clercs. […] J'ai enseigné durant 42 ans et j'ai toujours été très heureux.

Ordination de F. Lindsay

Études en théologie

Il fait donc son entrée chez les Clercs de Saint-Viateur et sera ordonné prêtre le 30 juin 1953. Entre-temps, il obtient un baccalauréat ès Arts de l'Université de Montréal (Joliette) et fait ses études en théologie au Scolasticat Saint-Charles (Joliette) de 1949 à 1953.

Quatre ans au cours desquels il lira beaucoup, fera de la philosophie et continuera le tennis, le hockey et la musique. Il poursuit ses leçons de piano et d'orgue avec Georges Lindsay et découvre le chant grégorien qu'il pratique régulièrement tout au long de son noviciat. Il suivra d'ailleurs des sessions d'été à Saint-Benoît-du-Lac de 1950 à 1953.

L'écoute de la musique devient plus intensive: audition de disques 78 tours et d'émissions diffusées par Radio-Canada dont Radio-Collège qui offre des cours, notamment sur la musique. Il enregistre même des oeuvres classiques sur magnétophone à fil puis à ruban afin de pouvoir les réécouter. Le plaisir de la découverte du répertoire ne va qu'en s'agrandissant.

Il ne retouchera cependant plus ni à la clarinette ni au basson. L'orchestre du Séminaire a cessé ses activités après le départ de Joliette du père Bellemare et il n'y a pas d'ensemble musical au Scolasticat.

 

La musique, une passion ! Mais pas une carrière

Prêtrise et vocation d'enseignant

Études en théologie

 

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