Julian
Schnabel fait partie des artistes qui proclament, à
la fin de la très conceptuelle décennie 1970,
le retour à la peinture figurative et narrative.
Jugée
réactionnaire par plusieurs, la Bad Painting
à laquelle il est associé est un refus catégorique
du bon goût, refus qui passe par une réhabilitation
de la sous-culture.
Les uvres de Schnabel seront donc surchargées
de références éclectiques, empruntant
autant à l'histoire de l'art qu'aux films, magazines,
bandes dessinées et autres signes de l'imagerie populaire,
et caractérisées par l'hétérogénéité
des matériaux employés.