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Leurs activités | Les membres | Le matériel requis | Les règlementations | Particularités | Origine | La technique


RADIOAMATEUR

Station amateur typique aux États-Unis
Station amateur typique
aux États-Unis
Le radioamateur se définit comme étant une personne pratiquant l'émission et la réception sur ondes courtes et dont la compétence a été sanctionnée par l'autorisation gouvernementale officielle de communiquer, par radio, avec d'autres personnes elles aussi autorisées.

C'est aussi un passe-temps qui va au-delà des barrières économiques et sociales; une fois les compétences acquises et reconnues, toute personne ayant atteint l'âge minimum requis peut sans distinction aucune s'adonner à la pratique de la radio amateur.

L'émission d'amateur est de plus une activité à caractère scientifique et technologique. Le radioamateur utilise des outils comparables à ceux qui sont encore utilisés par les agents secrets et les forces militaires. Les radioamateurs se font un devoir de se tenir à la disposition des autorités pour assurer les missions de communication par ondes radio quand les plans de secours sont déclenchés. Par exemple, ils sont capables de localiser, rapidement, le point de chute d'un avion. Ils ont ainsi été d'un secours inestimable aux États-Unis au printemps 2003 dans la recherche des débris de la navette Columbia détruite lors de son entrée dans l'atmosphère. Ils participent aussi, à de véritables chaînes de solidarité pour trouver et faire acheminer, dans le cadre de l'aide humanitaire, par exemple un médicament peu répandu. Ils mettent à la disposition des autorités leur spécificité en cas de catastrophes naturelles, comme ils l'ont déjà fait lors de plusieurs tremblements de terre (Guatémala, 1967), inondations (Saguenay-Lac Saint-Jean, 1996), tempêtes de verglas (Montérégie et est du Canada et de l'Amérique du Nord, 1998) et autres catastrophes majeures.

Leurs activités

Siège social des conférences internationales à Genève
Siège social des conférences internationales à Genève
Bandes de fréquences
Les radioamateurs disposent de bandes de fréquences qui leur ont été attribuées par une convention internationale.

Force est de constater que chaque bande a des caractéristiques bien particulières. Celle-ci permet des liaisons à l'échelle mondiale presque toute la journée; celle-là donne de magnifiques résultats pendant le jour, et cette autre pendant la nuit. Une autre, encore, ne permet des liaisons régulières que dans un rayon de 2 à 3000 kilomètres; enfin, certaines bandes de fréquences expérimentales ne permettent les liaisons que si les deux stations concernées sont pratiquement en vue directe. La découverte et l'expérimentation de toutes ces diversités par le radioamateur au contrôle de sa station de radio est un des grands plaisirs du passe-temps.


Langage
Antennes via la Lune
Antennes via la Lune
Antennes satellite
Antennes satellite

Pour communiquer, les radioamateurs emploient généralement le langage parlé (téléphonie) ou bien le code morse (télégraphie). Mais ils peuvent aussi utiliser des moyens techniques plus évolués : tels que ceux qui permettent d'accomplir divers types de transmissions numériques, des transmissions par télévision, etc.

Toujours à la recherche des procédés les plus modernes et les plus astucieux, certains radioamateurs communiquent entre eux en dirigeant leurs antennes vers la Lune qui, agissant comme un miroir, réfléchit les ondes vers la Terre.

D'autres encore, depuis 1961, utilisent des satellites spécialement construits par des radioamateurs et lancé dans l'espace par entente avec des lanceurs connus : Arianespace, NASA, Agence Russe, etc. Le satellite reçoit le message sur une longueur d'onde et le retransmet instantanément sur une autre longueur d'onde. À noter, également dans ce domaine, les liaisons journalières qui ont été effectuées, notamment en 1983, avec un radioamateur américain cosmonaute à bord de la navette spatiale Columbia et, en 1991, celles réalisées entre les radioamateurs de la navette spatiale MIR et les radioamateurs du monde entier. Un contact quasi constant est d'ailleurs maintenu avec les radioamateurs astronautes et cosmonautes en vol.
Wayne Gariott W5LFL, Astronaute américain La Station Spatiale Internationale (SSI) en l'an 2004
Wayne Gariott W5LFL, Astronaute américain La Station Spatiale Internationale (SSI) en l'an 2004

Le code Morse
Apprendre le morse n'est pas obligatoire, mais pour profiter du privilège de transmettre sur les bandes de fréquences en bas de 50 Mhz, il est encore requis quoique semble-t-il pas pour longtemps encore si on se fie aux récentes décisions internationales. L'intérêt de ce code est que c'est un langage international compris par tous les radioamateurs à la grandeur de la planète, peu importe leur langue maternelle. Et le morse est un moyen communication très efficace car lorsque les transmissions par voix sont brouillées, le morse passe quand même.

Le CB et la radioamateur
Le radioamateur et le cibiste ont, certes, le même goût de la communication au moyen de la radio. Mais contrairement au C.B., le radioamateur doit réussir un examen confirmant ses compétences à exploiter une station radio. De plus le cibiste achète obligatoirement (ne peut utiliser un matériel qu'il aurait construit) son matériel et il n'est autorisé à transmettre que sur une courte distance, avec une puissance très limitée (5 watts), tandis que le radioamateur a accès à une multitude de fréquences et de services de télécommunication avec des puissances d'émetteur allant jusqu'à 2000 watts. Le cibiste de son côté ne peut utiliser légalement que des fréquences fixes appelées canaux, sur une seule bande de fréquences, avec une puissance limitée. Le plus souvent, le cibiste ne communique qu'à quelques kilomètres de distance, sauf activité solaire particulière. Comme indicatif, il s'attribue lui-même un nom. Il trafique uniquement en téléphonie. De nombreux cibistes par ailleurs, découvrant la radioamateur par le biais de l'utilisation cibiste des ondes radio, deviennent radioamateurs.

Les membres

Qui peut-être radioamateur?

  • Femmes ou hommes, ils viennent de toutes les professions, agriculteurs, commerçants, médecins, ouvriers, techniciens, religieux, industriels, parlementaires, retraités, militaires, étudiants, etc.

  • Ils sont de tous âges, de toutes religions et de toutes races. Le roi d'Espagne et le roi de Jordanie sont des radioamateurs. Aux États-Unis, des enfants de 7 à 8 ans sont également des radioamateurs. Pour les radioamateurs handicapés c'est un merveilleux passe temps qui les relie aux autres.

  • Le radioamateur doit avoir les connaissances techniques suffisantes pour posséder la maîtrise de sa passion. Il doit passer un contrôle de ses connaissances. Il reçoit un certificat d'opérateur et un indicatif officiel. Par le jeu des diverses bandes de fréquences attribuées au service radioamateur il peut, presque en permanence, réaliser des liaisons lointaines. Il dispose d'une grande variété de techniques de transmission.

Combien sont-ils?
Au Québec : entre 6000 et 7000.
Au Canada : 40 000
Dans le monde : des centaines de milliers dans le monde entier.

Les écouteurs seulement
Ce sont des personnes, qui s'adonnent uniquement à l'écoute de messages qui circulent dans le monde, à l'aide de récepteurs parfois très simples. Ainsi, jour et nuit et dans tous les pays, des écouteurs reçoivent des émissions de radioamateurs et de stations de radiodiffusion commerciale. L'écoute est une distraction de choix, peu coûteuse, qui exige une grande habileté et procure beaucoup de plaisir. De nombreux radioamateurs ont commencé par faire de l'écoute.

Le matériel requis

Chaque radioamateur possède une installation qu'il appelle sa station. Elle comprend, au moins, un émetteur et un récepteur raccordés à une antenne. L'opérateur utilise divers modes de transmission comme la téléphonie, la télégraphie et d'autres encore.

De même que les radios commerciales doivent émettre dans la bande FM, les radioamateurs émettent dans des bandes de fréquences qui leur sont réservées. On peut écouter leurs émissions avec un récepteur d'ondes courtes (OC) réglé, par exemple, vers 80, 40 ou 20 mètres.

Le coût
Pas vraiment dispendieux; par comparaison aux ordinateurs personnels où l'on peut acheter un super système pour un prix très élevé, on peut transmettre sur les bandes radioamateur pour moins que le prix d'une chaîne stéréo. Les équipements usagés sont aussi très populaires car les radioamateurs peuvent eux-mêmes réparer leurs équipements. Ce n'est pas dispendieux non plus de construire son propre transmetteur et récepteur.

Les règlementations

Origine
Bien que la pratique de l'expérimentation amateur ait été reconnue largement avant les années 1910 dans plusieurs pays, ce n'est qu'en 1927, lors de la 3è Conférence sur la radio à Washington, que le service amateur a été reconnu et encadré au plan international par des textes qui réglementent le statut radioamateur : examens techniques, examens de code morse, etc.

Licence
Il faut une licence pour la pratique de cette activité. Au Canada, c'est le ministère Industrie Canada qui gère le service amateur et détermine les conditions d'accès autant que d'utilisation des fréquences amateurs. Très jeune, on peut obtenir un certificat d'opérateur débutant. Les épreuves sont faciles. Après avoir passé des épreuves un peu plus difficiles, on peut avoir accès à tous les modes de transmission sur toutes les bandes de fréquences réservées aux radioamateurs. L'apprentissage du code morse demande quelques mois, à peine : c'est très amusant. Bientôt cependant, l'apprentissage du code morse ne sera plus requis pour devenir radioamateur. Autres temps, autres moeurs!

Comment obtenir la licence
Il y a deux façons : la première consiste à suivre un cours dans un club radioamateur et la deuxième consiste à étudier dans des livres spécialisés. Peu importe la manière choisie, les radioamateurs sont généralement disposés à apporter l'aide dont les néophytes ont besoin pour atteindre les compétences de l'examen.

L'examen
Pour acquérir la classe supérieure en radioamateur, un candidat devra passer un examen de plusieurs questions traitant de l'électronique de base, des règlements internationaux de télécommunication, du code Q, de schémas blocs d'appareils radioamateurs et de propagation des ondes.

Où passer l'examen
Généralement, les clubs radioamateurs dispensent les examens. Il faut donc vérifier avec son club local. Certaines écoles et collèges possèdent également des structures pour administrer ces examens.

Règles de comportement émises par Industrie Canada
Sur les ondes,

  • on ne fait pas de politique, on n'émet pas d'opinions religieuses. On se limite à des informations techniques ou à des échanges de bon aloi.

  • on ne peut utiliser les ondes pour faire du commerce.

  • on ne peut pas mettre de la musique en ondes, ce qui est réservé aux stations commerciales.

Particularités

Les langues
Pour communiquer avec des gens de langues différentes, on utilise un code international : le code « Q » (code de symboles internationaux des radioamateurs ).

Le même code ou assemblage de lettres peut-être utilisé affirmativement, ou interrogativement s'il est suivi d'un point d'intgerrogation :

QTH? : Où habitez-vous ?
QTH (sans point d'interrogation) : J'habite à...
YL : Jeune femme
XYL : Jeune femme mariée

Les indicatifs de reconnaissance
Les administrations de chaque pays attribuent à chaque radioamateur un indicatif personnel, unique au monde, qui leur permet une identification facile et sans équivoque. Il commence par le préfixe officiel de leur pays (lettre ou ensemble de lettres ou mixte lettre et chiffre), suivie d'un chiffre et d'au plus quatre (4) lettres. Exemples :

Au Québec : VE2XPO
En Ontario : VE3OTN
En Colombie-Britannique : VE7RF
Aux États-Unis : WB5AAA, W1AW, KC4EEQ, etc.
En France : F8REF
En Allemagne : DL2QC, DM1ACC, etc.
En Italie : I3ARL

Des frais annuels
Au Canada, ce depuis maintenant quelques années, il n'y a plus de frais annuels de renouvellement de licence. Vous versez un montant (65$) au moment de demander pour la première fois un indicatif d'appel et par la suite, il n'y a plus de frais. La réglementation à cet égard varie de pays en pays.

Me renseigner sur la radioamateur
Pour les personnes habitant au Québec, la meilleure solution est de prendre contact avec le secrétariat de l'Association provinciale des radioamateurs (RAQI), à l'adresse suivante :

4545, avenue Pierre-de Coubertin
C.P. 1000, succursale « M »
Montréal (QC), H1V 3R2
ou par téléphone au numéro : 514-252-3012
ou encore par courriel à l'adresse : admin@raqi.ca

Le personnel du secrétariat pourra vous référer éventuellement à un club radio amateur de votre région.

Si vous habitez au Canada ailleurs qu'au Québec, ou encore si vous désirez obtenir des services réguliers en langue anglaise seulement, vous pouvez communiquer avec le secrétariat de :

Radio Amateurs of Canada (RAC)
720 Belfast Road Suite 217
Ottawa (ON), K1G 0Z5
ou par téléphone au numéro : 613-244-4367
ou encore par courriel à l'adresse : rachq@rac.ca

Origine

Dès le début des années 1900, à l'ère des postes à galène, les amateurs de télégraphie sans fil, ou TSF, améliorant sans cesse leurs émetteurs et les récepteurs, ont commencé à établir des liaisons télégraphiques par ondes radio à des distances de plus en plus grandes. Ce sont eux qui ainsi progressivement ont découvert les possibilités prodigieuses des ondes courtes en établissant les premières liaisons avec les quatre coins du monde. De nos jours, une trentaine de bandes de fréquences sont allouées aux radioamateurs de tous les pays du monde pour leur permettre de communiquer entre eux et d'expérimenter sans cesse des techniques nouvelles.

La technique

Comment on communique?
Le radioamateur qui désire effectuer un contact commence par écouter la bande qui lui semble la plus favorable à ce moment de la journée. Il choisit un point de la bande que personne n'occupe, afin de ne pas gêner, demande si la fréquence est occupée et lance ensuite un appel général. Dès la liaison établie, on échange les indicatifs, à l'aide d'un code très simple, on précise la force et la qualité du signal reçu ainsi que le prénom de l'opérateur et le lieu d'émission. La liaison continue par la description du matériel utilisé et des échanges sur les conditions climatiques qui sont des facteurs importants dans la qualité de la communication. La liaison terminée, on échange une carte de confirmation du contact appelée « carte QSL », soit directement par la poste, soit via le «Service QSL » de l'Association nationale des radioamateurs qui la fera suivre. Certains font des milliers de communications par an. Leur collection de cartes est impressionnante et leur permet d'obtenir l'un des 6000 diplômes qui existent dans le monde.

Les satellites
Une quinzaine de satellites radioamateurs tournent en permanence autour de la Terre, à usage exclusif des radioamateurs.

Les radioamateurs devancent souvent l'évolution des techniques : modulation de fréquence, bande latérale unique, communications digitales, construction de satellites, télévision à balayage lent, etc. Ils ont, par exemple, communiqué par satellite bien avant qu'on ait pu suivre une émission TV relayée par satellite. Dans le même ordre d'idées, leurs réseaux de « packet-radio » existaient plus d'une dizaine d'années avant qu'Internet ne connaisse le succès actuel. Ils ont été les pionniers de la communication par micro-ondes des décades avant qu'on ne puisse enfin se promener dans la rue armé de son cellulaire. En tout temps, les radioamateurs ont été des précurseurs par leur passion à repousser les limites des connaissances acquises en matière de communication radio.

Sources : http://www.raqi.qc.ca/

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