Les peuples autochtones du Canada
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Introduction Les Mi'kmaqs
Les Béothuks
Les Mi'kmaqs
Les Mi’kmaqs étaient le groupe autochtone le plus important de la région atlantique lors de l’arrivée des Européens. Ils appartenaient au groupe linguistique algonquin (les deux langues principales des peuples indigènes du nord-est du continent étaient l’Algonquin et l’Iroquois) mais possédaient un dialecte distinct. Les Malecites étaient de proches voisins des Mi’kmaqs. La plupart d’entre eux vivaient dans la partie ouest du territoire actuel du Nouveau-Brunswick. Les Mi’kmaqs vivaient sur la côte tandis que les Malecites vivaient davantage dans l’intérieur et pratiquaient la culture du maïs. Nous savons peu de choses des Malecites car les premiers explorateurs et pionniers européens ont entretenu peu de rapports avec eux.

Carte, le territoire Mi'kmaq

NOURRITURE ET ÉCONOMIE

Les principales activités des Mi’kmaqs étaient la pêche et la chasse. L’hiver venu, ils se rassemblaient en petits groupes familiaux pour chasser le chevreuil, l’orignal, le phoque, le castor, la loutre, le caribou, l’ours et le wapiti. Au printemps et à l’été, les groupes familiaux se rassemblaient dans des camps. Ils recueillaient et faisaient bouillir la sève de l’érable au printemps et cultivaient de petits lots de terre en été. Mais leur principale source d’alimentation pendant la belle saison était le poisson - éperlans, harengs, esturgeons, saumons, morues et anguilles.

HABITAT

Les Mi’kmaqs vivaient dans des wigwams couverts d’écorces de bouleaux, légers et faciles à transporter d’un lieu à un autre. Certains wigwams avaient une forme circulaire et pouvaient contenir 10 à 12 personnes rassemblées autour d’un feu. On fabriquait aussi des wigwams de forme allongée abritant de 20 à 24 personnes et un feu à chaque extrémité.

TRANSPORT

Les Mi’kmaqs construisaient des canots d’écorce de bouleaux où 5 à 6 personnes pouvaient prendre place. Au XVIIe siècle, ils installèrent des voilures sur leurs embarcations. En hiver, ils affrontaient la neige à l’aide de raquettes, de traîneaux et de toboggan. Ce dernier mot provient d’ailleurs du mot mi'kmaq “taba’gan”.

ORGANISATION SOCIALE

Les Mi’kmaqs n’avaient pas d’autorité centrale comme les Iroquois. Leur territoire comportait sept districts politiques, chacun ayant à sa tête un chef appelé sagamore. Un Grand Chef habitant le district central de l’Île du Cap Breton convoquait de temps à autre des assemblées auxquelles participaient les chefs de bande. Les Mi’kmaqs appartenaient aussi à la Confédération Wabenaki, un rassemblement de divers groupes autochtones du nord-est qui se réunissaient une fois tous les trois ou quatre ans, parfois dans des coins aussi éloignés que la région actuelle de Boston.

HABILLEMENT ET USTENSILES

Les hommes portaient des pagnes en été et des tuniques de peaux avec des Chapeau mi'kmaqjambières et des mocassins en hiver. Quant aux femmes, elles portaient des robes ou de longues tuniques faites de peaux enjolivées de couleurs et d’aiguilles de porc-épic. Au XVIIIe siècle, elles se mirent à porter des chapeaux pointus. La plupart de leurs objets domestiques étaient fabriqués avec de l’écorce de bouleaux, souvent ornés d’aiguilles de porc-épic. Leurs boîtes et paniers enjolivés sont devenus des signes distinctifs de la culture des Mi’kmaqs et des Malecites.

RELIGION ET FÊTES

Comme les autres tribus algonquines, les Mi’kmaqs croyaient en un être suprême. Ils croyaient aussi en l’existence de dieux moins importants dont certains revêtaient une forme humaine. L’un des plus connus étaient Glooscap, un être d’apparence humaine mais aux vertus surhumaines et qui, en réalité, était un héros culturel plutôt qu’un dieu. Les shamans pouvaient intercéder auprès des dieux pour guérir les malades, prédire l’avenir ou soutenir les efforts de guerre ou de chasse. Les Mi’kmaqs organisaient de grandes fêtes lors des mariages et des funérailles, et au début de la saison de chasse. Les anciens faisaient des récits des événements passés en vue de maintenir la cohésion des familles et des groupes familiaux. Le chef mi’kmaqs Membertou se convertit à la foi catholique en 1610 et les Mi’kmaqs ont toujours compté parmi les convertis les plus fidèles des peuples autochtones.

LES CONTACTS AVEC LES EUROPÉENS

Les contacts avec les Européens modifièrent profondément l’économie des Mi’kmaqs. Ils se procuraient notamment des couteaux et différents aliments qui n’étaient pas toujours adaptés à leurs besoins. Plusieurs autochtones moururent après avoir contracté des maladies européennes, en particulier la variolle.

Les Mi’kmaqs aidèrent les Acadiens à s’adapter à leur nouveau mode de vie. Ils les initièrent à leurs méthodes de pêche et de chasse, leur montrèrent comment exploiter certaines ressources, fabriquer des vêtements et des canots et isoler leurs maisons contre le froid. Les Acadiens entretenaient d’assez bonnes relations avec les Mi’kmaqs. Toutefois, ils collaborèrent avec les Anglais lorsque le gouverneur Cornwallis offrit une prime pour tout cadavre de Mi’kmaq, homme, femme ou enfant.

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