Fabrication d'outils

 

Techniques d'atelier de taille

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taille

Techniques de taille de pierre.

A. Écaillage par percussion directe.

B. Écaillage par percussion indirecte ou la technique de la poinçonneuse.

C. Écaillage par pression.

 

L'ÉCAILLAGE UNI-FACIAL

écaillage

L'écaillage uni-faciale produit des écailles qui peuvent indiquer la main que le fabricant a préférée utiliser. Un droitier tient le marteau dans la main droite et le noyau dans la main gauche; d'habitude, le noyau est tourné dans le sens des aiguilles d'une montre pendant qu'une séquence d'écailles est frappée d'un côté. Un gaucher inverse le processus, en tournant le noyau en sens inverse des aiguilles d'une montre. Le motif du cortex, ou de l'écorce effritée, des écailles peuvent indiquer laquelle des mains a tenu le marteau. Les écailles énumérées 2 et 3 ont une orientation droite qui suggère un fabricateur droitier (quant aux écailles qui ont une orientation gauche, fabriquées par des gauchers, le croissant du cortex est inversé). Une analyse de plusieurs écailles pré-historiques a permit à l'auteur de déterminer que les premiers habitants ont devenu graduellement droitiers entre il y a 1,9 et 1,4 millions d'années.

 

 

MÉTHODES DE TAILLE DE PIERRE

taille de pierre

Les exemples affichées sont divisées horizontalement selon la manière de l'application de la force (par la percussion directe, par la percussion indirecte, et par l'écaillage par pression). En général, la percussion indirecte ne fait référence qu'à la technique montrée dans la boîte 4. Cependant, sa signification plus large inclue toutes les méthodes qui concernent l'usage d'un marteau (dont la percussion directe) et d'une enclume qui assure de la précision pendant l'écaillage (dont l'écaillage par pression). Le côté gauche du tableau montre des méthodes où des écailles sont frappées d'une source stationnaire par une force extérieure. Le côté droit montre des exemples où les pierres (la source d'écaillage) sont avancées par la percussion ou la pression contre un objet stationnaire. La méthode bipolaire d'écaillage (2) intègre les deux autres, en se composant d'un processus double qui se sert d'un marteau mobile (la percussion directe) et d'une enclume stationnaire (la percussion indirecte).

Les flèches indiquent la direction générale de la force exercée, généralement une sorte de coup ou de pression oblique qui comprime et retire les écailles en même temps. Les composants individuels d'une telle force sont montrés dans la figure 39. Un morceau de matériel doux, dont de la peau pliée (4 et 6), est utilisé afin d'éviter le cassage de l'écaille détachée sur l'impact d'une surface dure.

 

L'ÉCAILLAGE BI-FACIALE  

L'écaillage bi-faciale a été une des méthodes principales employées par les premiers fabricateurs. D'habitude, on l'a accomplie en utilisant une technique qui s'appelle "les percussions d'un marteau dur". Le fabricateur a tenu une pierre qui servait de marteau dans une main et le noyau, ou la pierre de source, dans l'autre (1). Après l'enlèvement d'une écaille, on a tourné le noyau pour que la cicatrice d'écaille (énumérée en correspondance avec l'écaille) pourrait servir de plate-forme pendant le frappement de la prochaine écaille (2). Pour assurer un écaillage effectif, il faut mesurer un angle intérieur de moins de 90 degrés entre la plate-forme et la surface extérieure du noyau. Le frappement de plus d'écailles (3, 4) produit un noyau qui porte un bord bi-facial.

 

outils

Pendant la période Haute-Paléolithique, on a inventé une nouvelle technique qui a permi la fabrication de lames. La pierre est cassé afin de produire une plate-forme de frappement; ensuite, des morceaux verticaux sont écaillés du côté du silex, en formant éventuellement un outil tranchant.

  

 

 

outils

Ces illustrations montrent des vues des étapes de la technique Levalloisienne. (A) montre la taille du bord du noyau de pierre; (B) montre la taille de la surface supérieure; (C) montre la plate-forme de frappement; (D) est la dernière étape.


Écaillage par pression
par Henry Liboiron

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ecaillage par pressionL'intention de cet article n'est pas d'établir ou de réfuter des théories mais de faire connaître à l'adhésion mes expériences, des dernières 16 années, de l'écaillage par pression avec l'usage d'une pointe de merrain de cerf; si cela aurai amélioré la connaissance de ce sujet ou même si cela aurai encouragé un dialogue, cela aurais voulut l'effort. J'ai fabriqué un total de 400 pointes et de 50 outils en utilisant des merrains de cerf ainsi que la méthode suivante.

Il faut que le merrain de cerf soit droit et ait une longueur de 4 à 6 pouces, pour qu'il garde sa forme égale et sa pointe aiguë pendant l'écaillage, qui est très importantes à la fabrication d'encoches. On doit bien tenir le merrain dans la main, le bout pointu entre le pouce et l'index, et le bout opposé dans la paume: Si la nature nous avait donné un pouce en forme de merrain, il pourrait servir d'instrument d'écaillage.

On doit apprendre la méthode et la pratiquer en utilisant d'abord de grosses écailles minces, ensuite des pointes non-identifiables et cassées, de l'obsidienne (le verre naturel), du verre, de la porcelaine et du silex; enfin, on peut utiliser n'importe quel matériel qui s'écaille.

Il faut envelopper le matériel d'un morceau de cuir pour éviter le percement d'écailles au-dessous de l'ongle du pouce; il faut tirer le matériel entre le pouce de la main qui tient le merrain et les 4 doigts de l'autre main.

Pendant qu'une main tient le matériel, l'autre exerce de la pression sur le côté du matériel pour l'écailler également (fig 1a). Ensuite, faites tourner le matériel de l'autre côté et répétez ce processus, en produisant un effet d'écaille unique (l'écaillage primaire). Maintenant, on applique de la pression aux pointes (l'écaillage secondaire) des écailles détachées (fig 15) et répète le processus entier jusqu'à l'achèvement des résultats désirés. Une autre méthode est l'écaillage au hasard (fig 3) où la pression est exercée aux régions plus pointeuses et plus propices. La mieux méthode intègre l'écaillage primaire et secondaire (fig 2c) et concerne l'application de la pression au bord de l'écaille précédemment détachée.

L'angle et le montant de la pression déterminent les dimensions des écailles détachées. Un sens de proportion est essentiel, alors rappelez-vous que l'objet sert a produire un blanc (fig 4). Pour hâter le processus, on peut utiliser un merrain usé et plat au bout (d'une pénurie de rotation) à enlever 3 ou 4 écailles secondaires à la fois. Il faut laisser le bout distal du blanc de l'état rugueux pour éviter le cassage.

Les encoches sont fabriquées en enlevant une grosse écaille (fig 15) de chaque côté du blanc de la grandeur désirée (fig 5e). Ensuite, on enlève 2 écailles de plus de l'autre côté. Enfin, les écailles secondaires (fig 6f) sont enlevées pour réaliser les encoches désirées. Les encoches et les coins de la base sont les processus les plus délicats de l'écaillage par pression, alors faites attention.

Maintenant, on peut fabriquer la base ou le bout proximal en forme droite, concave, ou convexe. Ensuite, se passent l'enlèvement de toutes les pointes (fig 15) par l'écaillage secondaire léger et le lissage par le frottement du merrain à travers de la base. On peut maintenant compléter le bout distal en enlevant une écaille du haut de chaque côté (fig 9). Ensuite, les 4 côtés sont écaillés en produisant une pointe fine (fig 8).

 

En terminant, il faut noter des aspects de l'écaillage par pression, dont:

1. Il faut enlever les occurrences de taches dures par l'écaillage de percussion (fig 10i) ou en utilisant le merrain en tant que poinçonneuse.

2. On fabrique la courbe intérieure d'un artefact en enlevant les écailles additionnelles d'un côté (fig 12-1).

3. On ne peut pas reproduire un type de pointe à moins que ses caractéristiques soient incorporées dans l'écaillage.

4. Mon objectif d'étudier le domaine de l'écaillage par pression est de le mieux connaître en répondant aux questions quoi, qui, quand, et pourquoi?

5. Il faut porter des lunettes de sûreté afin de protéger les yeux.


L'attachement
par Henri Liboiron

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attachementDans cet article, le terme "l'attachement" servira à dénoter le processus de la fixation d'une pointe à une hampe, où de la corde appliquée serve à attacher la pointe.

En continuant, il faut que la distance entre les encoches de la pointe égale la largeur de la hampe. La cannelure de la hampe doit correspondre à la base de la pointe et s'étendre 2 à 4 mm au-dessus des encoches, ou au point de la lame où la pointe et la hampe ont la même épaisseur; si la hampe est plus épaisse, il faut la tailler en pointe. Une petite indentation sur la hampe et parallèle à la base ainsi que les encoches empêcheront le détachement.

On peut utiliser les pointes sans grincement basal ou des écailles à canneler la hampe. Lorsque la cannelure et la pointe se correspondent bien, elles absorberont 95% de l'impact de la décharge et la corde 5%. Cependant, ce n'est qu'un bon attachement de la corde qui rend cela possible. Si la corde se détache, il est possible qu'elle soit coupée par la pointe à moins que le grincement basal soit évident.

On a essayé d'utiliser des tendons en tant que de la corde, cependant, il faut que la tension appliquée soit précise, car le séchage produit une plus grande tension qui peut casser la corde. La ligne de pêche de nylon sert de bon succédané.

En utilisant la méthode d'attachement "X" (fig. 1), il faut tendre la corde diagonalement, de la base à une encoche, de l'encoche à l'autre côté, diagonalement à la base opposée, et à travers de la base. Répétez ce processus six fois au moins avant de continuer cinq fois autour des encoches et de la base. Avant les deux dernières fois, insérez le bout de la corde en bas de la base et envers la hampe, tirez-la bien et coupez les bouts. On réalisera de mieux résultats en reversant le processus au milieu.

La méthode encoche-à-encoche (fig. 2) n'est pas aussi effective, mais encore adéquate; la rigidité n'est ni achevée ni maintenue au même degré qu'en utilisant la méthode "X" qui attache la pointe aux encoches et à la base.

Le dictionnaire définit "le mucilage" en tant qu'une substance gommeuse ou visqueuse qui vient des semailles, de l'écorce, ou des racines de plantes diverses par l'infusion dans l'eau. On peut récupérer une substance semblable de la haute partie du sabot d'une vache, d'un chevaux, ou d'un bison. Conscient de la connaissance de l'homme de l'âge de la pierre des plantes et des animaux, on pourrait former la conclusion qu'un tel matériel a servi de colle à fortifier la corde.

Le grincement et le lissage à la base protègent l'attachement de la corde de l'écaillage de la pointe et, à un certain degré, de la hampe qui ne peut se fendre que si l'attachement est usé au point de cassage; mais, elle est remplaçable. L'usage maximum de la flèche est normal jusqu'à sa perte ou à son abandon.

Des pointes propices à ce type d'attachement incluent "Plains side-notched" et "Prairie side-notched" (fabriqués d'écailles minces), ainsi que "Besant" et "Oxbow" (réduits à la base).

Une flèche que j'ai fabriquée en utilisant cette méthode d'attachement a été déchargée 18 fois à une cible sans dommage évident à l'attachement, malgré que l'écaillage de la pointe soit usée définitivement et que le bout distal re-aiguisé une fois. La flèche demeure encore en bonne condition.



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