Le monument à saint Joseph érigé devant le noviciat des soeurs de Saint-Joseph constitue un hommage au patron de cette communauté religieuse. La fondation de la communauté des soeurs de Saint-Joseph remonte à 1651 alors que le père Médaille, jésuite, fonde l'institut de Puy. Les buts premiers de cet institut sont de veiller à l'éducation des jeunes filles et des orphelins et au soin des malades.

En 1683, le père Jean-Baptiste-de-la-Croix-de-Chevrières de Saint-Vallier, alors aumônier de Louis XIV, demande aux soeurs de Puy de fonder un couvent à Saint-Vallier. La nouvelle congrégation devient autonome de la congrégation mère en 1749.

En 1903, une loi française prohibe l'enseignement religieux. La communauté des soeurs de Saint-Joseph-de-Saint-Vallier s'en trouve désorganisée. Elle décide donc de s'expatrier auprès de son protecteur Mgr de Saint-Vallier, qui entre temps est devenu le deuxième évêque de Québec. C'est ainsi que la communauté des soeurs de Saint-Joseph s'installe en terre québécoise.

Elles fondent alors successivement des écoles à Québec, Saint-Jean-Port-Joli, Montmorency, Saint-Vallier et Saint-Eugène. Au cours de l'année 1905, les soeurs se voient confier une école par la commission scolaire de Notre-Dame de Québec. Elles poursuivent leur mission dans le domaine de l'enseignement et forment des religieuses sous l'oeil bienveillant de saint Joseph, leur patron, et patron de l'Église canadienne.

Le récit biblique de la vie de saint Joseph est bien connu. Saint Joseph, menuisier de la petite ville de Nazareth, fut choisi par Dieu pour être l'époux de Marie fille d'Anne et de Joachim. Marie enfanta Jésus, Fils de Dieu, selon la prophétie. Saint Joseph fut un bon père et guida les premiers pas du Christ dans le monde des hommes. Il conserve cette mission de guide au-delà de la mort et c'est pourquoi en 1624, il est déclaré père de l'Église canadienne.