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![]() Façade de l'église Photo: C. Turmel |
![]() Vue latérale Photo: C. Turmel |
epentigny tient son nom de Pierre le Gardeur de Repentigny, le premier seigneur du lieu en
1647. Érigée canoniquement par Mgr de Laval en 1684, la paroisse était
auparavant desservie par un curé résident depuis 1679. En 1702, on construit,
au centre de la seigneurie, une église et un presbytère. Ces édifices,
en bois, tout comme la chapelle précédente, tombent rapidement en ruines et
dès 1723, il faut reconstruire.
![]() Clocher Photo: C. Turmel |
![]() Entrée principale Photo: C. Turmel |
![]() Entrée principale Photo: C. Turmel |
a construction de l'église actuelle est entreprise en 1723 et terminée quelque
cinq années plus tard. On y fera ensuite de nombreuses transformations. Son état
premier peut cependant être facilement reconstitué, grâce aux vestiges
apparents et aux renseignements connus des travaux postérieurs. Il s'agit d'un
édifice érigé d'après un plan en croix latine, teminé par
coupés. On ne retrouve, sous le régime français, que deux exemples
connus de cette forme particulière d'abside: l'un à Repentigny et l'autre
à Saint-Augustin (église ancienne aujourd'hui disparue). La façade
d'alors est surmontée d'un clocher et percée d'une porte principale. Il s'agit
vraisemblablement de la reproduction du modèle commun d'église paroissiale de
cette époque, comme l'église de Saint-Pierre de l'île d'Orléans
ou celle du Cap-de-la-Madeleine.
n 1753, on érige une première sacristie, extérieure au plan
d'église. C'est un édifice en bois, remplacé en 1785 par une structure
de pierre. On le reconstruit de nouveau en 1835. L'aménagement intérieur subira
cependant des transformations en 1907 d'après les plans des architectes Gauthier et
Daoust.
evenue trop exiguë, l'église doit être agrandie en 1850. On procède
alors à un allongement par la façade et à un élargissement de
la nef. Dans un premier temps, on élève une façade à deux tours
et, ensuite, on reporte les murs latéraux de la nef sur la ligne des tours et des
chapelles latérales, créant ainsi deux bas-côtés ou
collatéraux à l'intérieur. Ce genre de transformation, très
courant dans la région montréalaise au XIXe siècle (Berthier,
Saint-Grégoire), avait été utilisé une première fois
à Notre-Dame de Montréal sous le Régime français et constituait
depuis un acquis de l'architecture traditionnelle.
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