Découverte d'une terre promise
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Vers la terre promise
De Montréal à Edmonton
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Avant 1911, les seuls à avoir parcouru ce coin de pays recouvert de forêt et de broussailles furent les Amérindiens, les Métis et les coureurs des bois. Ces derniers avaient voyagé à travers ces contrées sauvages pendant de nombreuses années à la recherche de fourrures à vendre à la Compagnie de la Baie d'Hudson. Les arpenteurs du gouvernement fédéral étaient également venus, de 1905 à 1910, dans la région pour en faire l'arpentage.

À cette époque, les voies de communication étaient rudimentaires, parfois même impraticables en hiver. Quant au chemin de fer le plus près, il était à une distance de plus de 643.6 km. Les régions du Nord étaient donc difficilement accessibles, mais les autorités religieuses voulurent tenter l'aventure. Après avoir discuté avec les arpenteurs fédéraux, le clergé envoya quelques prêtres en Alberta pour étudier la région et déterminer s'il était possible de coloniser ce coin de pays. La région du « Grand Brûlé » (district de Smoky River) fut celle qui, selon les pères missionnaires, était la plus intéressante et offrait d'excellentes terres cultivables.

Père Déau, Falher 1912Des nombreuses familles francophones du Québec ou déjà expatriées aux États-Unis, rêvant de prospérité et de bonheur, furent recrutées pour venir s'établir dans la région de Rivière-la-Paix. Plusieurs d'entre elles avaient assisté à une ou l'autre des conférences sur l'Ouest canadien données par des missionnaires-colonisateurs.

« Là-bas, mes Frères et Soeurs, se trouve à perte de vue des terres vierges, mais d'une richesse inestimable. Certes, tout est à faire. La terre ne demande qu'à être exploitée. N'ayez crainte car le Seigneur, toujours avec vous, sera. Si vous vous sentez la force de partir si loin de la civilisation, venez! Si vous croyez avoir le courage de vivre une telle aventure, partez! Si vous n'avez pas beaucoup d'argent, ne vous en faites pas. Cette terre et gratuite puisque aucun être humain n'y a encore mis les pieds ».

Les gens qui entendirent pareil langage eurent des réticences à quitter leur confort, mais ce discours sut par contre suscité leur curiosité. L'homme qui leur parlait, qui leur avait promis une terre nouvelle pleine de potentiel et de richesse, qui allait les guider dans cette aventure, inspirait confiance. Il portait un costume très connu des futurs colons : soutane, ceinture et croix d'Oblat.

Groupe de colons en provenance des États-UnisCelui qui tenait ce discours était le Père Jean-Baptiste Henri Giroux qui réussit à recruter plusieurs colons à Montréal. De plus, à chaque vendredi soir, il partait en tournée de recrutement aux États-Unis (Boston, Lowell, Fall River, Woonsocket, Worchester ou Lewiston).

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