Je suis né à Gênes en Italie près de Naples, puis je suis allé vivre à Venise où ma carrière maritime a commencé. Marchand comme mon père, je faisais le commerce d'épices dans les ports de l'Est de la Méditerranée, et suis devenu un marin expert. Mon équipage et moi-même amenions d'Asie des marchandises précieuses telles que des épices, de la soie, des métaux et des pierres précieuses. Nous les amenions par voie terrestre ou par la Mer Rouge pour les vendre en Europe. A Venise, je suis devenu citoyen, et en 1482 j'ai épousé une extraordinaire Vénitienne appelée Mattea, et ensemble nous avons eu trois fils, Ludovico, Sebastiano et Sancio.

Comme Colomb et Magellan, je croyais aussi que je pourrais trouver un itinéraire direct vers les richesses de l'Orient en me dirigeant vers l'Ouest à travers l'Atlantique au lieu de l'Est. Le financement d'un tel voyage n'était pas chose facile.

Dans ma tentative de financer cette aventure de découverte, j'avais approché les monarques d'Espagne et de Portugal mais ma demande fut plutôt rejetée. Après beaucoup de persévérance, Henry VII d'Angleterre m'a heureusement accordé un bateau pour l'exploration.

Henry VII m'a donné un équipage de 18 hommes et un navire de moins que 70 pieds appelé le Matthew.

J'ai entrepris mon premier voyage en 1496, mais malheureusement ma première tentative pour trouver un nouvel itinéraire vers l'Asie s'est terminée par un échec. Une pénurie de nourriture et un mauvais temps m'ont forcé à retourner en arrière. L'année suivante, cependant, j'avais plus de chance.

Ma deuxième expédition mit à la voile depuis Bristol en Angleterre le 2 Mai 1497. Je me suis dirigé plus au Nord par rapport aux itinéraires de Colomb. Cinq semaines plus tard, le 24 Juin, mon équipage aperçut une terre. A ce moment, j'étais convaincu que je découvrais une île de la côte asiatique et je baptisai cette île "nouvelle terre trouvée". Je pris possession de cette nouvelle terre trouvée au nom d'Henry VII. A ce moment je ne savais pas que j'étais le premier Européen connu à atterrir sur cette île en 500 ans.

Bien que je ne sois pas retourné en Angleterre avec de la soie ou des métaux précieux ou des épices, le Roi était très content de ma découverte et m'a même accordé une pension. Mes découvertes poussèrent bien d'autres personnes à visiter ces nouvelles terres trouvées. Etre certes le premier à découvrir cette grande nouvelle terre était un honneur que je n'oublierai jamais.