TYPO: Parcours d'une collection
ICONE: ICO_PC_029 Jean-Baptiste ROY-AUDY
Québec 1778 - Trois-Rivières 1848

Portrait de Pierre Beaugrand II (dit "Le Grand Champagne")
non daté
huile sur toile
Dépôt de l'Honorable Serge Joyal, c.p., o.c.
1975.257

ICONE: ICO_PC_030 Jean PALARDY
Fitchburg, (États-Unis) 1905 - Québec, 1991

Rocher percé
1931
huile sur bois
Dépôt de l'Honorable Serge Joyal, c.p., o.c.
1996.10.2

ICONE: ICO_PC_031 Rita LETENDRE
née à Drummondville en 1928

Étincelles
1959
huile sur toile
Legs du R.P. Wilfrid Corbeil, c.s.v.
1968.015

A près avoir interrompu ses études à l'École des beaux-arts de Montréal, en 1950, Rita Letendre gravite dans le cercle des automatistes et de Paul-Émile Borduas. En 1956, elle est l'un des membres fondateurs de l'Association des artistes non-figuratifs de Montréal. Elle participe, de ce fait, à la reconnaissance des artistes féminines francophones qui jouent un rôle majeur à cette époque.

Letendre développe un langage pictural où la relation entre la figure et le fond s'intègre dans un traitement global de la surface par le biais de la matière. Étincelles est structurée en bandes horizontales animées par le mouvement de la spatule et les éclats de couleurs. Voilà un exemple de peinture issue de l'expérience automatiste que Borduas a lancé dans les années 1940. Cette œuvre garde de l'automatisme la spontanéité et l'intuition auxquelles s'ajoute une recherche dans la composition. Les références à la nature sont présentes dans son œuvre et le titre suggère des formes qui jaillissent au contact de deux corps aux potentiels différents.

ICONE: ICO_PC_032 - 033 Françoise SULLIVAN
née à Montréal en 1925

Sans titre
1964
acier
Don de l'Honorable Juge Jacques Dugas, J.C.S
1974.021

S ignataire du Refus global, en 1948, Françoise Sullivan se distingue d'abord comme chorégraphe et danseuse.

Dans le manifeste automatiste, elle publie d'ailleurs le texte La danse et l'espoir où elle écrit: «L'homme, par sa construction physique et psychologique, embrasse l'espace en largeur, en hauteur, en profondeur. Il donne donc un sens humain à ces dimensions. Dans le lieu délimité, espace objectif et espace rêvé s'unissent comme corps et âme».

Cette sculpture de Françoise Sullivan est composée de plaques de métal réunies par des tiges. Bien qu'elles soient massives et corrodées, ces plaques n'en demeurent pas moins évocatrices d'une certaine légèreté ou fragilité par leur déploiement dans l'espace. Leur appui très réduit au sol et les vides produits par les trouées de la structure contribuent également à rendre l'œuvre fragile et légère. Françoise Sullivan est une artiste polyvalente qui exploitera différents procédés au cours de sa carrière.