La vie quotidienne des étudiants

L’époque de 1908 à 1969 en fut une pleine de changements. Les conditions de vie n’étaient pas toujours agréables. Puisque le financement était rare, les gens au Collège ont dû improviser et parfois tolérer la pauvreté.
Afin d’améliorer la situation financière, ils ont organisé des bazars, des quêtes spéciales à l’église, des pique-niques annuels et des campagnes financières pour l’amélioration et la rénovation du Collège.

Puisque la mer était si proche et que le vent pouvait passer à travers l’édifice, il était très difficile de chauffer le Collège pendant l’hiver. D'autres problèmes vécus concernaient l’eau et les toilettes. Parfois l’eau était rare mais ils ont toutefois réussi à installer les toilettes.

La nourriture au Collège Sainte-Anne posait également un problème.Quant à la nourriture et à la cuisine, le travail des sœurs n’était pas tellement apprécié. Les pères de la maison disaient que les sœurs n’étaient pas compétentes dans la cuisine, que le manger n’était pas bien présenté et que le menu n’était pas assez varié. Évidemment, les pères ne réalisaient pas que les sœurs travaillaient très fort et elles ne faisaient non seulement la cuisine mais la buanderie et le ménage également. Pire encore est le fait que leur salaire était minime.


La discipline

La discipline était un problème également. Les élèves pensaient que la discipline était bien trop rigide. Lorsqu’on a commencé à avoir des supérieurs acadiens, la discipline est devenue un peu moins rigide.
Comme identifie le livre Sainte-Anne : collège et université 1890-1990, en 1916, les règlements étaient les suivants:
-Les élèves ne peuvent introduire dans la maison aucun livre en dehors des livres de prières et des livres classiques adoptés pour l’enseignement sans autorisation du R.P. supérieur ou du R.P. préfet. Ils ne recevront ni lettres, ni paquets et n’en enverront point sans l’approbation des mêmes autorités qui auront le droit de les ouvrir.
-L’usage du tabac est formellement interdit.
-L’irréligion, l’immoralité, l’insubordination, le mauvais esprit, une paresse incorrigible, une turbulence excessive sans espoir d’amendement sont des cas d’exclusion.

En 1937, le Conseil de la maison a effectué les changements suivants concernant les règlements:

Les règlements et la discipline étaient importants afin d’assurer la bonne marche au Collège. Évidemment, à travers les années, il y eut plusieurs changements. Lorsque le Collège devint une université laïque, les règlements et la discipline ont évolués aussi.

L’horaire

La journée commençait tôt. Les Grands sont réveillés par une cloche dès 5h30 et les Petits à 6h00. La matinée s’organise généralement autour de trois activités; la messe, les classes et l’étude.
Le dîner a toujours lieu à midi et la récréation se termine à 1h30. La récréation de midi est celle des jeux organisés.
De retour à l’étude, c’était l’application au travail intellectuel. Il y avait deux périodes d’études, celle de l’après-midi et celle du soir. La période de fin d’après-midi était interrompue quinze ou vingt minutes avant le souper à 6h00 pour la lecture spirituelle.


Les jeunes hommes montaient aux dortoirs à 9h00 pour le coucher. Quinze minutes avant le coucher, les jeunes récitaient la prière du soir. Le règlement du dortoir était sévère et la surveillance était constante.


Le samedi, la routine du matin variait pour laisser le temps nécessaire pour les douches. L’eau était mesurée de l’extérieur et il fallait se savonner rapidement sinon on risquait de manquer d’eau et il fallait bien se savonner car ça devait durer la semaine.
Le samedi soir était aussi un moment de distraction. On regardait parfois un peu de cinéma et après 1934, il y avait des parties de hockey à la patinoire.


Le dimanche, le lever avait lieu plus tard. Les cours du matin étaient surtout ceux de religion.





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