Liste
des uvres
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Verrière,
.Façade de Palais de Justice, Granby |
Verrière,
Hôpital Pierre Boucher |
Verrière,
Façade d'une église, Winnipeg |
Verrière,
Église du Sacré Coeur, Québec |
Porte
de verre |
Façade
d'une maison privée, Montréal |
Verrière,
Place du Portage, Hull |
Verrière,
pour une salle de musique, maison privée, Montréal |
Totem,
siège social de l'Organisation de l'Aviation civile internationale,
Montréal |
Porte
pour un collectionneur |
Sculpture,
métro Vendôme, Montréal |
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Verrière,
façade de Palais de Justice. Granby, Québec, 1979
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Verrière,
Église du Sacré Coeur, Québec, 1974
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Verrière,
Place du Portage, Hull, Québec, 1972
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Façade
d'une maison privée, Montréal, Québec, 1969
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Totem,
siège social de l'Organisation de l'Aviation civile internationale,
Montréal, Québec, c.1977
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Sculpture,
métro Vendôme, Montréal
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Verrière
pour une salle de musique, maison privée Montréal, Québec, 1969
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Verrière, Hôpital Pierre Boucher, c.1974
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Porte
pour un collectionneur, c.1971
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Porte de verre,
maison privée, Montréal, 1970
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Marcelle
Ferron est l'une des figures dominantes de l'art contemporain, aussi
bien au Québec qu'au Canada. Sa carrière s'étale
sur plus de cinquante années et vise, dès le départ,
l'exploration de nouvelles avenues artistiques.
Très
tôt,
Marcelle Ferron se joint au groupe des peintres automatistes dirigé
par Paul-Émile Borduas. En 1948, elle est l'un des signataires
du Manifeste du Refus global, qui insufflera à la vie culturelle
québécoise une vigueur et un esprit renouvelés.
En 1953, elle
s'établit à Paris, où elle travaille avec acharnement
durant treize ans à produire des dessins et des peintures
et s'initie parallèlement à l'art de maître
verrier.
Marcelle Ferron
participe à toutes les expositions des automatistes, notamment
à la rétrospective unanimement saluée par les
critiques Borduas et les Automatistes au Grand Palais à
Paris, en 1971. Son uvre est présentée en Europe
et aux
États-Unis dans nombre d'expositions collectives comme L'Exposition
des Surindépendants et Le Salon des Réalités
nouvelles en 1956, l'exposition
Antagonisme au Louvre en 1960, et au Musée d'art moderne
de la ville de Paris, en 1962 et en 1965. Marcelle Ferron représente
par ailleurs le Québec à la Biennale de São
Paulo en 1961, au Festival des Deux Mondes à Spoleto en 1962,
et à l'Exposition universelle d'Osaka en 1970.
Ses tableaux
font l'objet d'une bonne trentaine d'expositions spéciales
au Québec et au Canada, ainsi qu'à Paris, à
Bruxelles et à Munich. En 1970, le Musée d'art contemporain
de Montréal présente une rétrospective de ses
uvres, initiative qui est rééditée en
1972 au Centre culturel canadien à Paris.
Marcelle Ferron
travaille sur des concepts de verrières modernes depuis 1964.
Ses expériences avec ce médium débouchent sur
un style de panneau de verre pouvant s'incorporer à n'importe
quel design de construction : résidences privées,
édifices et monuments publics, églises et temples,
et complexes industriels. On peut admirer des exemples de ses verrières
aux stations de métro Champ-de-Mars et Vendôme et au
siège de l'OACI à Montréal, ainsi qu'à
la
Place du Portage à Hull et au tribunal de Granby. Les uvres
de Marcelle Ferron se retrouvent dans de nombreuses grandes collections
publiques au Canada, au Musée d'art moderne de São
Paulo, au Musée Stedelijk d'Amsterdam et au Musée
Hirshorn de Washington.
Marcelle Ferron
enseigne à l'École des Beaux-Arts de Québec
et à l'École du Meuble de Montréal. En 1961,
elle remporte la Médaille d'argent à la Biennale de
São Paulo, en 1977, le Prix Louis-Philippe-Hébert
du Québec et, en 1983, le Prix Paul-Émile Borduas.
Maître
de conférences à l'Université Laval à
Québec, Marcelle Ferron participe à de nombreux séminaires
et donne de nombreuses conférences en Europe et en Amérique.
Actuellement, elle vit et travaille à Montréal.
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