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Archivée - La table ronde sur Résoudre la pauvreté : Sommaire

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La table ronde sur Résoudre la pauvreté a été convoquée le 29 novembre 2007, au moment où John Rook, président du Conseil national du bien être social (CNBES), a déclaré que la « pauvreté était sortie du placard ». À cette période où les partis politiques fédéraux élaborent des politiques et prennent des engagements pour éliminer le problème, les participants ont examiné les quatre pierres angulaires du rapport du CNBES, Résoudre la pauvreté : une vision à long terme, des cibles mesurables et des échéanciers; un plan d'action et un budget; une structure de reddition de compte gouvernementale visant à assurer les résultats; et une série d'indicateurs convenus de la pauvreté.

Les participants ont proposé divers éléments quantitatifs et qualitatifs d'une vision nationale. Quelques provinces ont établi des objectifs spécifiques afin de réduire l'incidence de la pauvreté. Une organisation non gouvernementale vise des réductions de 25 p. cent du taux de pauvreté en cinq ans et de 50 p. cent en 10 ans, dans le but d'aligner le Canada sur le taux de 5 p. cent dans les pays nordiques. Les participants ont discuté de la distinction entre l'« élimination de la pauvreté » et la « réduction de la pauvreté » comme objectif à long terme, tandis que certains groupes ont proposé une « société bonne et décente » comme énoncé des résultats d'une action gouvernementale.

De nombreux participants ont fait le lien entre la pauvreté et l'exclusion sociale, et une foule de déterminants, comme le logement abordable, l'éducation, un emploi précaire, l'insécurité du revenu, l'accès à la nourriture, à la garde d'enfants, et l'incapacité, qui ne sont pas tous saisis par les mesures fondées sur le revenu. Ils ont insisté sur l'importance de parler des personnes vivant dans la pauvreté et de les écouter au lieu d'objectifier la pauvreté comme « un problème », ajoutant que la cohésion et la mobilisation sociales constituent un élément important de toute solution. Pour de nombreux groupes marginalisés, y compris les Autochtones, la pauvreté est une question de droits fondamentaux de la personne.

Une initiative qui réussira à réduire la pauvreté aura des incidences positives sur l'ensemble de la communauté et sur l'économie en général, ont souligné les participants. Les dépenses des ménages à faible revenu créent des multiplicateurs économiques et, compte tenu de la pénurie imminente de main‑d'oeuvre, de nombreux employeurs peuvent s'attendre à compter davantage sur les personnes vivant dans la pauvreté. Au Nouveau-Brunswick, le milieu d'affaires espère contrer la pénurie de main‑d'oeuvre en réglant les problèmes liés à la pauvreté et au développement de la petite enfance.

Tout particulièrement, les plans d'action pour éliminer la pauvreté des provinces de Terre-Neuve-et- Labrador et du Québec ont attiré l'attention des participants à la table ronde. La discussion a porté en partie sur les grands objectifs, comme promouvoir le respect et la dignité des personnes vivant dans la pauvreté, réduire les préjugés et les inégalités, prévenir l'exclusion sociale, renforcer le filet de sécurité social et mobiliser les gens afin qu'ils trouvent un emploi et les amener à participer au processus. Comme la pauvreté devient une priorité de quatre provinces qui représentent environ 80 % de la population
canadienne, un participant a déclaré qu'un plan d'action national pourrait se dégager d'un processus ascendant au coeur des collectivités locales.

Les indicateurs sont un moyen important de démontrer les progrès et de donner un visage humain à la pauvreté. Parmi les indicateurs possibles, mentionnons le pourcentage de ménages dont le logement est insalubre, la proportion de personnes occupant un emploi précaire qui paient moins qu'un salaire de subsistance, les incidences des politiques fiscales sur les personnes à revenu élevé et à faible revenu, et la proportion de personnes sérieusement défavorisées dans la population active. Le groupe a également discuté de l'importance d'avoir divers indicateurs de revenu pour surveiller les changements et évaluer les progrès dans la réduction de la pauvreté. En règle générale, les participants ont convenu de la nécessité d'établir un nombre relativement faible d'indicateurs qui suffiront à appuyer une action opportune et efficace, même si les indicateurs eux-mêmes ne sont pas parfaits.

Le groupe a discuté d'une variété de structures de responsabilisation pour une stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, dont un comité consultatif gouvernemental, un commissaire national à la pauvreté, un centre de recherche et d'observation non gouvernemental qui établit les indicateurs de la pauvreté, et des groupes de travail multipartites. Tout mécanisme doit être transparent et faire en sorte que les besoins des plus vulnérables soient un thème central et que le public, en particulier les personnes vivant dans la pauvreté, soit mobilisé.


2008-01-17

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Date de modification :
2012-09-27