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Archivée - Les gouvernements devraient profiter de l'année internationale des personnes âgées pour combattre le paureté

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Publication du Guide des pensions

Dans un rapport qu'il a publié aujourd'hui, le Conseil national du bien-être social a déclaré que les gouvernements devraient profiter de l'Année internationale des personnes âgées, décrétée par les Nations Unies, pour relancer la lutte contre la pauvreté chez les personnes âgées.

« Contrairement à une opinion largement répandue, la lutte contre la pauvreté chez les personnes âgées n'est pas encore gagnée», affirme-t-on dans le Guide des pensions.  « Certes, le taux de pauvreté chez les personnes âgées a diminué de façon plus ou moins constante depuis une génération, mais 17 p. cent des Canadiennes et Canadiens âgés de 65 ans et plus étaient pauvres en 1997. »

Le taux global de pauvreté des personnes âgées peut être trompeur, car les taux de pauvreté des personnes âgées mariées sont très faibles, tandis que ceux des personnes âgées seules sont extrêmement élevés. En 1997, le taux de pauvreté des femmes seules de 65 ans et plus s'établissait à 42 p. cent - soit le deuxième en importance parmi les huit grands types de familles au Canada.

Le Guide des pensions est une version mise à jour des rapports précédents du Conseil national du bien-être social, qui décrivaient les trois niveaux du système de revenu de retraite du Canada. Même si des améliorations marquées ont été apportées au système au fil des années, il subsiste toujours de gros problèmes que les gouvernements n'ont pas réglés.

Au premier niveau du système de revenu de retraite, les prestations fédérales et provinciales réunies ne sont pas suffisamment élevées pour que la plupart des personnes âgées aient un revenu supérieur au seuil de pauvreté. La dernière hausse d'importance qu'ont enregistrée les prestations fédérales destinées aux personnes âgées a été celle du Supplément de revenu garanti, accordée à la fin de 1984. La dernière augmentation qu'Ottawa ait même proposée était une augmentation de 10 $ par mois par ménage, qui devait entrer en vigueur en 2001 dans le cadre du passage projeté à la nouvelle Prestation pour aîné(e)s. Le gouvernement fédéral a ensuite abandonné ce projet de prestation.

Au deuxième niveau, la principale lacune du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec, c'est la faible limite liée aux prestations de retraite. Les régimes ont été conçus pour remplacer au plus 25 p. cent de la rémunération, jusqu'à concurrence du salaire moyen dans l'industrie. Ce n'est pas suffisant pour que la plupart des personnes âgées restent à l'abri de la pauvreté. Cependant, les dernières modifications apportées au RPC ont révélé que le gouvernement fédéral et la plupart des gouvernements provinciaux étaient beaucoup plus intéressés à réduire les prestations qu'à les améliorer.

Au troisième niveau du système, les régimes de retraite professionnels et les régimes enregistrés d'épargne-retraite (REÉR) fonctionnent très bien - mais ils sont réservés aux personnes qui peuvent en tirer profit. De nombreux employeurs du secteur privé n'ont pas établi de régimes de retraite au profit de leurs travailleurs. En outre, pour ce qui concerne l'épargne privée, un grand nombre de personnes pauvres ne disposent tout simplement pas de l'argent voulu pour cotiser à un REÉR.

Selon les derniers chiffres de Statistique Canada, l'écart de pauvreté total pour les personnes âgées - c'est-à-dire le montant qui aurait été nécessaire pour élever le revenu de toutes les personnes âgées pauvres jusqu'au seuil de pauvreté - se situait tout juste sous les 1,5 milliard de dollars en 1997.

On peut penser que ce montant représente beaucoup d'argent, mais c'est un pourcentage très faible du total des dépenses gouvernementales. Le gouvernement fédéral pourrait trouver l'argent nécessaire pour éliminer la pauvreté chez les personnes âgées en convertissant en crédits d'impôt les déductions fiscales accordées pour les REÉR en crédits d'impôt. Les crédits d'impôt procureraient le même allégement fiscal à tous les cotisants à un REÉR et éviteraient au gouvernement fédéral la perte de quelque deux milliards de dollars par année de recettes. Ces deux milliards de dollars pourraient servir à aider les personnes âgées à faible revenu.

Le Conseil national du bien-être social est un organisme consultatif de citoyens auprès de Développement des ressources humaines Canada.


Été 1999

Matériels connexes

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Date de modification :
2012-09-27