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Archivée - Il n'existe pas de bénéficiaire "type" d'aide sociale, déclare le Conseil national du bien-être social

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Publication du Profil du bien-être social: mythes et réalités

Il n'existe pas de modèle de bénéficiaire "type" de l'aide sociale, dit le Conseil national du bien-être social dans une analyse innovatrice des ménages à l'aide sociale durant les années 90, rendue publique aujourd'hui.

 «À coup sûr, en matière d'aide sociale, les stéréotypes n'ont rien à voir avec la réalité», affirme le Conseil dans un rapport intitulé Profil du bien-être social: mythes et réalités. «Les bénéficiaires de l'aide sociale se recrutent chez les personnesâgées comme chez les jeunes, chez les personnes handicapées comme chez les personnes aptes au travail, chez les gens instruits comme chez ceux qui ont peu ou pas d'instruction. Chaque chapitre de ce rapport témoigne des antécédents et des situations variées des personnes à l'aide sociale.»

Le rapport contient une mine de nouveaux renseignements statistiques au sujet de l'aide sociale au Canada. L'information provient d'une base de données sur l'aide sociale mise à la disposition du Conseil par le ministère du Développement des ressources humaines avec l'accord des fonctionnaires concernés des dix provinces. La majorité des renseignements inclus dans le rapport n'a jamais été publié avant aujourd'hui.

«Toute personne qui lira ce rapport apprendra quelque chose de nouveau. Et toute personne se verra rappeler que les notions populaires au sujet de l'aide sociale et de ses bénéficiaires sont parfois fort éloignées de la réalité.»

Le rapport révèle, entre autre, que près de 1,1 million des personnes à l'aide sociale en date du mois de mars 1997 étaient des enfants et que l'aide sociale est devenue une source de revenu à long terme pour un nombre étonnamment grand de Canadiens et Canadiennes.

Avec toute la publicité qui a entouré la question de la pauvreté des enfants ces derniers mois, il ne devrait pas être étonnant que plus d'un million des personnes à l'aide sociale en date du mois de mars 1997 soient des enfants de moins de 18 ans. Ils étaient à l'aide sociale pour une raison toute simple : leurs parents ou leurs tuteurs étaient à l'aide sociale.

«Pour certains lecteurs, cet état de fait sera trop évident< pour mériter d'être mentionné, mais il n'est pas toujours évident dans l'élaboration des politiques d'aide sociale dans toutes les provinces. L'Ontario, par exemple, n'a pas exempté les familles avec enfants lorsqu'il a arbitrairement réduit les taux de prestations d'aide sociale en octobre 1995. D'autres provinces parlent de bonifier les prestations gouvernementales pour enfants et de `retirer les enfants de l'aide sociale' sans reconnaître que cela ne pourra se faire sans retirer leurs parents de l'aide sociale en même temps.»

Les données les plus troublantes, peut-être, sont celles qui font état de la durée des périodes courantes à l'aide sociale. En date du mois de mars 1997, 54 p. cent des ménages à l'aide sociale y étaient de façon continue pour des périodes de 25 mois et plus.

«Étant donné le revenu peu élevé que procure l'aide sociale, il semble improbable que ces personnes choisissent délibérément de vivre de l'aide sociale année après année. Il est triste de penser que les gouvernements sont toujours incapable d'imaginer de meilleures façons de gérer l'économie et de créer davantage possibilités d'emploi pour les personnes qui peuvent et veulent les saisir.»

Le Conseil espère que ce rapport aidera à dissiper plusieurs des mythes sur l'aide sociale comme tel et sur les gens à l'aide sociale. Il souhaite également que ces nouvelles données inciterons les analystes de la politique sociale, tant à l'intérieur du gouvernement qu'à l'extérieur, à établir leur propre recherche et à élaborer de nouvelles options stratégiques.

«Parmi les plus urgentes : comment régler le problème de la dépendance à long terme à l'aide sociale, comment trouver davantage d'emplois et de meilleurs emplois pour les gens, comment bonifier l'aide financière aux parents seuls, et comment encourager des formules de soutien gouvernemental du revenu des personnes gravement handicapées qui soient mieux adaptées que l'aide sociale.»

Finalement, le rapport déclare qu'une amélioration des politiques d'aide sociale est de l'intérêt de tous les Canadiennes et Canadiens, parce que tout le monde est exposé à avoir besoin de l'aide sociale à un moment ou à un autre de sa vie.

«Les chiffres sont éloquents : le nombre estimatif de 1 494 800 ménages à l'aide sociale en date du mois de mars 1997 représentait quelque 2 774 900 enfants, femmes et hommes, soit environ dix pour cent de la population du Canada.»

«La perte d'un emploi, la perte d'un conjoint et la perte de la santé sont autant de raisons pour lesquelles les gens demandent de l'aide sociale. La plus grande erreur serait de penser que la plupart d'entre nous sommes à l'abri de ces tragédies personnelles ou des nombreux autres revers de fortune qui peuvent conduire à l'aide sociale.»

Le Conseil national du bien-être social est un organisme consultatif de citoyens auprès de Développement des ressources humaines Canada.


Printemps 1998

Matériels connexes

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Date de modification :
2012-09-27