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Archivée - Il faut cesser de rendre les pauvres encore plus pauvres, peut-on lire dans le rapport sur la réforme du bien-être social

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Publication du rapport Un autre regard sur la réforme du bien-être social

Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux devraient cesser de mettre la pression sur les enfants, les femmes et les hommes vivant de l'aide sociale, de dire le Conseil national du bien-être social dans un rapport sur la réforme du bien-être social rendu public aujourd'hui.

«Le Conseil national du bien-être social peut difficilement considérer comme judicieuse une politique publique qui rends les pauvres encore plus pauvres, et ne peut vraiment pas comprendre une telle politique lorsqu'il s'agit de familles ayant des enfants,» dit le rapport Un autre regard sur la réforme du bien-être social.

Le rapport examine et analyse les changements qu'ont connus les politiques d'aide sociale dans les années 90. Bon nombre de changements comportaient des réductions ou des gels des prestations d'aide sociale imposés par les provinces et les territoires. Le rapport critique également les réductions marquées de l'aide financière accordée par le gouvernement fédéral aux programmes d'aide sociale et autres programmes sociaux.

Le Conseil note l'importance de permettre aux enfants de partir du bon pied et le caractère essentiel de la prévention - dépenser des sommes modestes maintenant pour éviter d'investir des sommes considérables plus tard. Il souligne également que de nombreux gouvernements et organismes sociaux parlent de plus en plus de la pauvreté et d'autres «facteurs de risque» qui permettent difficilement aux enfants pauvres de s'en sortir.

«Compte tenu de cela, nous ne voyons tout simplement pas comment les politiques qui privent les enfants des familles qui vivent de l'aide sociale peuvent recevoir l'appui du public.» Le rapport recommande que les taux d'aide sociale soient établis d'après le coût d'un «panier à provisions» de biens et services essentiels. Une fois établis de cette façon, les taux ne devraient pas être modifiés arbitrairement.

Le nombre de bénéficiaires de l'aide sociale augmente et diminue selon le taux de chômage, et le nombre élevé qu'on a connu ces dernières années découle en grande partie des taux élevés de chômage. Dans son rapport, le Conseil presse les gouvernements de prendre des moyens pour créer de meilleurs emplois pour l'ensemble des Canadiennes et Canadiens plutôt que de limiter leurs efforts à la création d'emplois de fortune pour les bénéficiaires de l'aide sociale.

«Au fil des années, les efforts gouvernementaux pour substituer la réforme de l'aide sociale à la création d'emplois ont été largement infructueux,» lit-on dans le rapport. «Au lieu de se concentrer sur des politiques du marché du travail qui donneraient plus d'emplois valables à plus de gens, la plupart des gouvernements ont essayer, tout simplement, de donner aux assistés sociaux aptes au travail des emplois qui n'existaient pas. Devant l'échec, ils pondent des euphémismes, avec des termes comme «réinsertion» et «autonomie», pour désigner leurs programmes d'aide sociale ou font appel aux escouades anti-fraude pour gonfler la proportion d'abus, qui est en fait étonnamment faible»

. «La réalité, c'est que la réforme de l'aide sociale sans création d'emplois est vouée à l'échec.»

Quant à l'avenir, le Conseil national du bien-être social se dit encouragé par les changements récents apportés à la politique fédérale qui ouvrent la porte à une aide accrue aux programmes sociaux.

Le plus encourageant est la promesse d'Ottawa de verser en espèces aux provinces et aux territoires une somme d'au moins 12,5 milliards de dollars par année en vertu du Transfert canadien en matière de santé et de programmes sociaux pour appuyer les régimes d'assurance-maladie, l'enseignement postsecondaire, l'aide sociale et les services sociaux.

Le Conseil recommande que les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux profitent de ce changement de politique pour élaborer de nouvelles ententes financières pour ces quatre secteurs de la politique sociale.

Le Conseil national du bien-être social est un groupe consultatif de citoyens qui agit auprès du Ministre fédéral du Développement des ressources humaines.


Automne 1997

Matériels connexes

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Date de modification :
2012-09-27