Conseil National du bien être social
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Archivée - Comment presque 2 millions de canadiens arrivent-ils à survivre avec des revenus d'assistance sociale tragiquement inférieurs au seuil de pauvreté?

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Publication de Revenus de bien-être social, 2000 et 2001

Dans un rapport publié aujourd'hui, le Conseil national du bien-être social constate que les revenus de bien-être social s'établissent encore en 2000 et 2001 bien en dessous du seuil de pauvreté dans toutes les régions du pays et représentent une fraction minime des revenus moyens.

Cette situation des deux dernières années a été causée par des gels ou de faibles augmentations des prestations sociales, de telle sorte qu'avec le coût de la vie, 2,7 p. cent de 1999 à 2000 et 2,6 p. cent de 2000 à 2001, ces augmentations ont en fait signifié des diminutions par rapport à l'année antérieure avec des variations qui se situent entre 0 et 2,7 p. cent.

La situation des familles monoparentales illustre bien l'écart considérable qu'il y a entre les revenus de bien-être social et les revenus totaux moyens estimés et les seuils de pauvreté en 2001. Ainsi, les revenus de bien-être social des familles monoparentales pour l'année 2001 sont tous inférieurs d'au moins 5 000 $ au seuil de pauvreté pour les familles composées de deux membres et habitant la plus grande ville de chaque province, et inférieurs d'au moins 10 000 $ au revenu moyen pour l'ensemble des familles monoparentales de ces provinces.

« Le niveau tragiquement faible des revenus de bien-être social pour ces familles monoparentales le serait un peu moins si les gouvernements mettaient fin à la récupération du supplément de la Prestation fiscale canadienne pour enfants », affirme John Murphy, président du Conseil national du bien-être social.

« Or, la population canadienne ne peut se permettre ni la misère humaine personnelle provoquée par cette pauvreté, ni le non-sens d'un point de vue strictement économique, souligne M. Murphy. La publication du Conseil Le coût de la pauvreté, parue en février dernier, présente une série d'exemples de ce phénomène du coût de la pauvreté. Ce système engendre l'exclusion sociale d'une partie importante de la population. Quel avenir voulons-nous donner à nos enfants canadiens ? »

Ottawa et plusieurs provinces et territoires se sont entendus pour que les fonds supplémentaires provenant du gouvernement fédéral soient récupérés sur les prestations des familles vivant de l'assistance sociale et réinvestis par ces provinces et les territoires dans d'autres programmes pour les enfants. Cette clause de récupération ne devait pas nuire, en principe, aux familles bénéficiant de l'assistance sociale, mais c'est le contraire qui s'est réellement passé, stipule le rapport.

La récupération a eu pour effet de geler les revenus de bien-être social. Le rapport démontre que les récupérations effectuées en vertu de la Prestation fiscale canadienne pour enfants (PFCE) établissent des distinctions défavorables aux familles qui reçoivent une assistance sociale. La PFCE a profité entre juillet 1998 et juin 1999 qu'à seulement 66 p. cent des familles pauvres au pays : 79 p. cent des familles biparentales et 57 p. cent seulement des familles monoparentales. Étant donné que la majorité des familles monoparentales ont une femme à leur tête, le Conseil considère que ce traitement représente une pratique discriminatoire basée sur le sexe.

« Nous félicitons les trois provinces qui ne récupèrent plus le supplément de la Prestation fiscale canadienne pour enfants et qui se sont jointes en 2001 au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve et Labrador », souligne Monsieur Murphy. « Il s'agit de la Nouvelle-Écosse, du Manitoba ayant des enfants de moins de sept ans et du Québec. J'aimerais voir les autres provinces et territoires suivre leur exemple!»

Le rapport sur les revenus de bien-être social fait connaître les taux établis dans chaque province et territoire au Canada dans le secteur de l'assistance sociale. Dans ce document, on présente les revenus de bien-être social estimés des quatre types de ménages suivants en 2000 et 2001 : une personne seule apte au travail, une personne seule handicapée, une famille monoparentale avec un enfant âgé de deux ans et une famille biparentale avec deux enfants âgés de dix et 15 ans. Le Conseil national du bien-être social publie ce genre d'évaluation depuis 1986.

Le Conseil national du bien-être social est un organisme consultatif de citoyens auprès de Développement des ressources humaines Canada.


2002-03-21

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Date de modification :
2012-09-27