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Une stratégie pour éliminer la pauvreté permettrait au Canada d’économiser des milliards de dollars

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OTTAWA, le 28 septembre 2011 Les Canadiens et Canadiennes paient très cher les conséquences évitables de la pauvreté, alors que nous pourrions épargner des milliards de dollars en faisant des investissements pour éliminer la pauvreté. Tel est le message du texte Le sens des sous pour résoudre la pauvreté, un nouveau rapport percutant publié aujourd’hui par le Conseil national du bien-être social.

« Il est important que la population canadienne soit consciente de l’existence de l’un de nos régimes de dépense les plus lourds – nous payons très cher pour des solutions temporaires aux problèmes qui découlent de la pauvreté », a indiqué M. John Rook, Ph. D., président du Conseil. « Mais la bonne nouvelle est encore plus importante. En effet, un meilleur régime de dépense est déjà partiellement en place dans les politiques et les programmes qui permettent aux gens de se sortir de la pauvreté – et non seulement de composer avec elle – et d’augmenter leur bien-être et leur épanouissement. Nous devons maintenant finaliser le travail afin d’éliminer la pauvreté. »

Le rapport s’appuie sur un large éventail d’études locales, nationales et étrangères dans différents domaines, dont l’économie et l’épidémiologie, pour illustrer comment la réduction de la pauvreté est avantageuse pour tout le monde, peu importe où on se situe sur l’échelle des revenus. 

Voici quelques conclusions que tire le rapport :

  • En 2007, la somme nécessaire pour que tous les Canadiens et les Canadiennes aient un revenu au-dessus du seuil de la pauvreté aurait été de 12,6 milliards de dollars. L’intervention sur les conséquences de la pauvreté a coûté presque le double de ce montant pendant la même année et, malgré cette dépense, en 2009, 3,2 millions de Canadiens et Canadiennes (9,6 %) vivaient toujours dans la pauvreté. 
  • Les coûts indirects font croître ceux liés à la pauvreté. Le logement stable coûte moins cher que les refuges, au même titre que les services ambulanciers, policiers et hospitaliers ou autres découlant de l'itinérance. Parallèlement, les soins médicaux de base coûtent moins que ceux des salles d’urgence où se retrouvent les personnes qui n’ont pas les moyens de se payer des médicaments. Le même phénomène s’observe aussi dans le système juridique et le système d’éducation ainsi que dans différents domaines, dont ceux de l’emploi et des affaires.
  • Les coûts pour la société se résultent en la perte de potentiel – et d’impôts – que pourraient apporter les personnes qui vivent dans la pauvreté si elles mangeaient à leur faim, recevaient un salaire suffisant, vivaient dans un logement adéquat et si elles n’étaient pas stigmatisées ou ignorées. 
  • L’élimination de la pauvreté dépasse les considérations financières parce que les humains sont des êtres sociaux. Les répercussions quotidiennes du stress, causé notamment par la discrimination et le manque de respect, peuvent causer des dommages physiques et psychologiques. Plus la personne est au bas de l’échelle des revenus, plus elle risque de devoir composer avec des facteurs de stress, et ce, avec peu de ressources. Il y a un lien direct entre la pauvreté et les problèmes de santé.
  • Les avantages que procurent les programmes passent souvent sous silence. Les prestations pour les enfants et les aînés, par exemple, permettent de distribuer un revenu sûr de façon non stigmatisante à un grand nombre de personnes dans la société, et elles ont des effets positifs qui dépassent l’aide apportée aux bénéficiaires individuels. Le plus grand bien-être des aînés aujourd’hui par rapport au passé leur permet, par exemple, de demeurer actifs dans leur collectivité ou de prendre soin de leurs petits-enfants.

Les recommandations formulées par le Conseil dans son rapport portent sur les éléments suivants : une stratégie pancanadienne afin que tous les éléments fonctionnent ensemble; un plan d’investissement soutenu; un cadre conceptuel axé sur le bien-être; et un forum permettant de réunir les gens et les idées afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles.

M. Rook a souligné que par rapport à d’autres pays qui doivent composer avec la pauvreté et des pressions financières, le Canada possède des options supplémentaires, dont la richesse, l’expérience et le soutien de la population à l’égard de la responsabilité mutuelle et de l’innovation sociale. Selon lui : « La solution est pratique et à notre portée. Nous n’avons qu’à bâtir sur ce que nous avons et connaissons déjà. »

Vous pouvez consulter le rapport complet ou un résumé de celui-ci ainsi que des documents connexes sur le site Web du Conseil : www.cnb.gc.ca.

Le Conseil national du bien-être social est une entité indépendante dont le mandat est de conseiller le gouvernement fédéral sur les questions liées à la pauvreté.

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Personne-ressource pour les médias :

Carrie Breckenridge

(613) 277-4458

carrie.breckenridge@ncw-cnb.gc.ca

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Date de modification :
2012-09-27