Archivée - La prise de mesures audacieuses s'impose pour assurer aux enfants et aux jeunes autochtones un niveau de vie décent

Publication de Agissons maintenant pour les enfants et les jeunes métis, inuits et des Premières Nations ---CHECK TRANSLATION

Selon la conclusion d'un nouveau rapport publié aujourd'hui, le gouvernement doit prendre des mesures audacieuses et innovatrices afin de donner aux enfants et aux jeunes autochtones un meilleur départ dans la vie.

Ce rapport intitulé, Agissons maintenant pour les enfants et les jeunes métis, inuits et des Premières Nations, a été préparé par le Conseil national du bien-être social, un organisme autonome ayant un rôle consultatif auprès du gouvernement fédéral, afin de faire ressortir la discrimination et la pauvreté vécues par de nombreux enfants et jeunes autochtones, mais aussi dans le but de souligner de belles réussites. On y présente des données statistiques ainsi que des témoignages de femmes et d'hommes autochtones qui travaillent auprès des enfants et des jeunes. En outre, les membres du Conseil y mentionnent que durant les travaux de recherche, ils ont été étonnés de la patience des Autochtones, puisqu'eux-mêmes voyaient leur frustration et leur impatience grandir en raison de l'urgence d'agir.

Le président du Conseil, M. John Rook, insiste sur le fait que les femmes et les hommes autochtones sont les principaux acteurs du mieux-être de leurs enfants et qu'ils arrivent à trouver des solutions efficaces. Les gouvernements doivent agir sans délai en adoptant de nouvelles mesures en vue de véritablement travailler avec les peuples autochtones et de mieux appuyer les décisions que ces derniers prennent quant à leurs propres besoins.

Le Conseil encourage la population canadienne à comprendre et à appuyer les peuples autochtones. Comme le dit M. Rook, voilà qui fera du Canada un meilleur endroit où vivre pour chacun et chacune d'entre nous. Le Conseil fait également part au gouvernement de l'urgence d'agir. Il lui suggère notamment d'adopter une stratégie nationale globale de lutte contre la pauvreté qui comporterait une vision précise et une responsabilisation à l'égard des peuples autochtones, d'investir immédiatement afin de répondre aux besoins essentiels des enfants et des adolescents, d'investir dans les programmes et les politiques qui sont efficaces, et de faire de plus grands efforts afin d'établir des cadres de gouvernance viables et équitables afin d'assurer une meilleure qualité de vie à l'ensemble des femmes,
des hommes et des enfants autochtones.

Le portrait que le Conseil dresse de l'avenir des enfants métis, inuits et des Premières Nations permet de voir qu'il y a deux côtés à la médaille. D'un côté, les enfants et les jeunes autochtones ressentent encore les effets du colonialisme, du racisme et de l'exclusion. De hauts taux de pauvreté marquent les premières années de leur vie, et cette pauvreté n'est pas sans conséquence : problèmes de santé, logements inadéquats et difficultés d'apprentissage. Un nombre incroyable d'enfants sont pris en charge par l'État, ont des démêlés avec la justice ou sont victimes de crimes violents. De l'autre côté, on commence à gagner du terrain malgré ces obstacles. Les personnes, les familles, les organismes et les collectivités autochtones trouvent des solutions, montrent la voie, élaborent des programmes efficaces et contribuent à redonner espoir aux prochaines générations.

Le Conseil national du bien-être social est un organisme autonome ayant un rôle consultatif auprès du gouvernement en matière de pauvreté et de développement social.

Matériels connexes

• Agissons maintenant pour les enfants et les jeunes métis, inuits et des Premières Nations