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Archives - Salle de presse

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LE MINISTRE DION SOULIGNE QUE LES
COMMUNAUTÉS FRANCOPHONES HORS-QUÉBEC
SONT AU COEUR DE L'IDÉAL CANADIEN

SUDBURY (ONTARIO), le 13 décembre 1996 – Le ministre des Affaires intergouvernementales et Président du Conseil privé, Stéphane Dion, prenant la parole devant l’Institut franco-ontarien dans le cadre du vingtième anniversaire de l’Institut, a souligné que celui-ci est à l’image de la communauté franco-ontarienne : «courageux, déterminé, un exemple pour tous les Canadiens».

M. Dion a rappelé que malgré les pages sombres de notre histoire et les nombreuses injustices commises à l’égard de certaines communautés, «il faut juger les débuts de l’histoire de notre confédération à l’aune des attitudes qui prévalaient ailleurs au XIXe siècle». Le Ministre a fait valoir la grande richesse et les avantages que représente la dualité linguistique pour tous les Canadiens. Il a rappelé que «la dualité linguistique ne contribue pas uniquement à créer une richesse économique» mais qu’elle «nous a grandement aidés à devenir plus solidaires et ouverts à la diversité». «Il serait infiniment regrettable que le Canada se brise sur la dimension linguistique, celle-là même qui l’a tant aidé à devenir un modèle d’ouverture célébré à travers le monde» a ajouté le Ministre.

Le Ministre a invité son auditoire à dresser un bilan ni complaisant, ni défaitiste de la situation des francophones hors-Québec. Réfutant la thèse «hors du Québec, point de salut», M. Dion a reconnu et salué le dynamisme culturel et économique des communautés francophones hors-Québec.

M. Dion a exposé les réalités avec lesquelles les communautés doivent composer, soit la sécularisation, les communications où domine l’anglais, la diminution du taux de natalité et l’urbanisation. Jetant un regard sur l’avenir, le Ministre a souligné les atouts dont elles disposent. Le premier atout, a-t-il indiqué, est la tolérance et la générosité des Canadiens. Il a rappelé à cet effet un sondage indiquant que 85 % des Canadiens croient que leurs concitoyens francophones et anglophones peuvent vivre harmonieusement sous un même drapeau. Le second atout, a dit M. Dion, est le fait que les Canadiens anglophones «parlent le français plus que jamais dans l’histoire de notre confédération.» Comme troisième atout, le Ministre rappelle que jamais les droits des communautés francophones hors-Québec n’ont été mieux établis que depuis l’introduction de la Loi sur les langues officielles, la Charte canadienne des droits et libertés et la Loi constitutionnelle de 1982.

«Enfin, vous avez un autre atout, qui est l’appui du gouvernement fédéral. Ce n’est pas à dire que les provinces ne doivent pas vous aider mais vous savez que le Premier ministre du Canada et le gouvernement fédéral auront toujours une responsabilité particulière envers les minorités de langues officielles de ce pays» a précisé le Ministre. Ces mesures d’appui sont, de dire le Ministre : le soutien à l’apprentissage aux langues officielles, le soutien direct aux communautés, la représentation équitable des francophones au sein de la fonction publique et des institutions fédérales et enfin, la disponibilité des services fédéraux en français.

«Votre gouvernement fédéral vous donne un appui, un cadre et des outils, mais votre vitalité, vous la puiserez toujours, d’abord et avant tout, en vous-mêmes» a ajouté le Ministre.

«Le Canada, en soi, est un grand défi que nous ne devons jamais tenir pour acquis» de dire le Ministre. «Et au coeur du défi canadien, il y a vos communautés. Vous représentez l’essence même de l’idéal canadien» a conclu le Ministre.

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Pour informations : André Lamarre
Secrétaire de presse
(613) 943-1838
 


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Mise à jour : 1996-12-13  Avis importants