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Archives - Salle de presse

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LE MINISTRE DION FAIT PART DE SA VISION
D'UN CANADA ENCORE MEILLEUR


HALIFAX (NOUVELLE-ÉCOSSE), le 30 janvier 1997 – Stéphane Dion, Président du Conseil privé et ministre des Affaires intergouvernementales, a affirmé aujourd'hui devant un auditoire de la Dalhousie Law School que les Canadiens ont bâti un pays extraordinaire ensemble et que nous pouvons être promis à un avenir plus brillant encore, malgré certains défis que nous devons relever.

«Le Canada est un pays hors de l'ordinaire, qui vit une situation hors de l'ordinaire. Le Canada est une grande fédération menacée d'effritement. Nous ne pouvons pas nous permettre de pratiquer la politique de l'autruche, de nous enfouir la tête dans le sable,» a prévenu monsieur Dion. Le Ministre a fait valoir la nécessité d'améliorer le fonctionnement de la fédération et de dissiper les malentendus au sujet de la reconnaissance de la place du Québec au sein du Canada.

«Il nous faut des provinces fortes, un gouvernement fédéral fort et des liens forts entre tous», a soutenu le Ministre. À propos de ces liens, M. Dion a avancé que nous devons les asseoir non pas sur des «abstractions symboliques», mais plutôt sur «les réalités quotidiennes que vivent les Canadiennes et les Canadiens, de Victoria au cap Spear» et «déterminer la meilleure façon de fournir les services à des citoyens en chair et en os.»

« En travaillant ensemble, dans un esprit de respect mutuel et d'engagement à répondre aux attentes des Canadiens, le gouvernement fédéral et les provinces parviendront à assurer la durabilité de notre régime d'assurance-santé et de nos programmes sociaux. Ensemble, nous pourrons maintenir une union sociale souple et dynamique, qui nous aidera à franchir plus facilement le cap du prochain millénaire,» a fait remarquer M. Dion. À cet égard, le Ministre a discuté des nouvelles ententes dans le domaine de la formation professionnelle signées ou en train d'être négociées avec les provinces, et qui garantiront que «quel que soit l'endroit où ils vivent au Canada, les citoyens continueront de bénéficier de services comparables, mais adaptés par leur gouvernement provincial aux besoins régionaux.» M. Dion a insisté sur le fait que «même si tous les citoyens sont égaux, les gouvernements doivent répondre à une diversité de besoins et tenir compte des circonstances particulières. [Il ne faut pas] confondre traitement égal et traitement uniforme.»

Le Ministre a fait observer que ce principe s'appliquait tout autant au défi de garder le Canada uni, soulignant que «la reconnaissance de la spécificité du Québec ne compromettrait en rien l'égalité des provinces, et encore moins celle des citoyens.» La reconnaissance du caractère distinct du Québec «serait une grande chose à faire pour l'unité canadienne, au nom de la grande solidarité canadienne,» a déclaré M. Dion, soulignant que «le jugement de l'Histoire ne portera que sur les gestes que nous aurons posés pour sauver le Canada.»

Sur la question de la possibilité d'une déclaration unilatérale d'indépendance (DUI) par le gouvernement du Québec, le Ministre a indiqué que les dirigeants sécessionnistes discutaient de cette question «comme si c'était un pas tout à fait normal à franchir.» Au contraire, a souligné M. Dion, «dans les faits, une déclaration unilatérale d'indépendance, comme le premier ministre Bouchard l'envisage, ne serait acceptable dans aucune démocratie dans le monde.» Il a toutefois insisté sur le fait que «nous pouvons éviter la sécession et les déchirements qui en découleraient, en travaillant à la réconciliation nationale.»

«Tous ensemble, nous pouvons nous bâtir un avenir encore meilleur,» a conclu le Ministre. «Nous pouvons bâtir une fédération qui soit encore plus sensible aux besoins, aux espoirs et aux rêves de ses citoyens.»

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Pour informations : André Lamarre
Secrétaire de presse
(613) 943-1838
 


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Mise à jour : 1997-01-30  Avis importants