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Archives - Salle de presse

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LE MINISTRE DION AFFIRME QUE C’EST DANS LA COLLABORATION DE TOUS QUE LES OBJECTIFS TOUCHANT LE RECRUTEMENT ET LA RÉTENTION DES ÉLÈVES DANS LES ÉCOLES FRANCOPHONES SERONT ATTEINTS

 

TORONTO (ONTARIO), le 4 octobre 2003 – S’adressant aux membres de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF), le Président du Conseil privé et ministre des Affaires intergouvernementales, l’honorable Stéphane Dion, a rappelé aujourd’hui les objectifs poursuivis par le Plan d’action sur les langues officielles, rendu public le 12 mars dernier, touchant le recrutement et la rétention des élèves dans les écoles francophones en situation minoritaire : « Selon le recensement de 2001, la proportion des étudiants admissibles inscrits dans les écoles francophones était de 68 %. L’objectif fixé dans notre Plan est de porter ce pourcentage à 80 % d’ici dix ans ».

La réalisation de cet objectif, a souligné M. Dion, comporte sa part de difficultés. Parmi celles-ci, il a relevé la faible connaissance du français de ces enfants : « La grande majorité d’entre eux viennent de familles exogames, dont l’un des deux parents n’a pas le français comme langue maternelle et, souvent, ne parle pas cette langue. »

M. Dion estime que l’objectif « ne consiste pas simplement à attirer ces enfants dans nos écoles françaises, mais aussi à les y maintenir, eux et les élèves qui y sont déjà ». Dans ce contexte, le Ministre a précisé que les écoles doivent non seulement se montrer accueillantes, mais aussi performantes et prodiguer « un enseignement d’une qualité au moins équivalente à celle de la majorité. Autrement dit, pour accroître la quantité, il nous faudra accroître aussi la qualité, aider ceux qui ne savent pas marcher tout autant que ceux qui sont prêts à courir le marathon ».

Se référant à une étude de l’OCDE qui révèle, par exemple, qu’en matière de lecture le rendement des élèves francophones de toutes les provinces hors Québec est généralement inférieur à la moyenne canadienne, M. Dion a également mis en évidence que leurs écoles risquent de subir les contrecoups d’une pénurie d’enseignants.

Pour faire face à ces défis, le Ministre a exposé la nécessité d’agir sur cinq fronts : 1) introduire des mesures qui se traduisent par une intervention précoce auprès des enfants admissibles d’âge préscolaire et de leurs parents; 2) accroître la proximité des écoles; 3) améliorer la qualité des services qui y sont offerts; 4) en faire non seulement des lieux d’enseignement, mais aussi des lieux de rassemblement culturel et communautaire; 5) augmenter sensiblement le nombre de jeunes des collectivités francophones minoritaires qui poursuivent leurs études postsecondaires dans leur langue maternelle.

Le Plan d’action, qui comprend un financement de 751 millions de dollars sur cinq ans, prévoit notamment l’injection de 209 millions de dollars pendant la même période au chapitre de l’éducation dans la langue de la minorité. Rappelant la nécessité d’envisager l’éducation comme un continuum (alphabétisation familiale, garderies, maternelles, écoles primaires, secondaires et enseignement postsecondaire), M. Dion a souligné l’importance que revêt dans ce contexte le renforcement du partenariat entre le gouvernement du Canada, les provinces, le milieu de l’enseignement, les parents, les étudiants et les communautés. La création d’un nouveau fonds pour l’enseignement dans la langue de la minorité, qui soutiendra des projets financés conjointement par Patrimoine canadien et les ministères de l’Éducation, vient servir cet objectif.

Enfin, le ministre Dion a réitéré son optimisme à l’égard des écoles françaises au pays, insistant sur le fait qu’on compte aujourd’hui « 150 000 jeunes dans 674 écoles francophones ainsi qu’un réseau de 19 collèges et universités francophones à l’extérieur du Québec ». L’expérience acquise au fil des ans, l’excellence des relations fédérales-provinciales dans ce domaine et les progrès réalisés au cours des dernières décennies viennent renforcer la confiance de M. Dion, qui a conclu en lançant cet appel : « Alors, aidez-nous à vous aider : mobilisez-vous pour choisir les meilleurs projets, pour votre école, votre quartier, votre province, et pour la cause du français au Canada. »

 

 

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Pour information :

André Lamarre
Conseiller principal
Téléphone : (613) 943-1838
Télécopieur : (613) 943-5553

 

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Mise à jour : 2003-10-04  Avis importants