Les efforts du gouvernement en vue d’atténuer
la pauvreté chez les enfants
Le 7 mai 2002
Il y a une génération, les Canadiens ont relevé le défi d’éliminer
la pauvreté parmi les aînés. Aujourd’hui, l’une des grandes
priorités de notre gouvernement est de faire en sorte qu’aucun enfant au
Canada n’ait à subir les effets débilitants de la pauvreté.
Une économie vigoureuse, qui offre aux Canadiens de bons emplois bien
rémunérés représente le moyen le plus efficace de lutter contre la
pauvreté. Cette conviction est la pièce maîtresse de la politique de
notre gouvernement depuis 1993.
En même temps, notre plan d’action en matière d’innovation et de
compétences nous aidera à faire en sorte que tous les Canadiens possèdent les
compétences et les connaissances avancées dont ils auront besoin pour
prospérer et pour réaliser leur potentiel unique ainsi qu’à faire
connaître le Canada comme l’un des pays les plus avant-gardistes et
inclusives au monde.
Notre engagement est clair : prendre les mesures nécessaires – en
partenariat avec les provinces, les municipalités et le secteur bénévole et
communautaire – pour que tous les enfants du Canada puissent bénéficier
du meilleur départ possible dans la vie et être équipés des capacités
voulues pour apprendre en commençant l’école et pour devenir des adultes
épanouis et productifs.
Notre gouvernement comprend qu’il faut partir du bon pied pour réussir
dans la vie et que la force de notre société dépendra des
investissements que nous faisons aujourd’hui, comme pays, dans nos
familles et nos enfants.
Nos réalisations
Notre gouvernement a pris des mesures concrètes pour améliorer la
qualité de vie des enfants du Canada et pour leur assurer un bon départ dans
la vie.
En tout, le gouvernement du Canada consacre plus de
11 milliards $ par année aux programmes et services à l’intention
des enfants du Canada.
- Nous avons affecté 2,2 milliards $ sur cinq ans à l’Accord sur
le développement de la petite enfance que nous avons conclu avec les provinces.
- Nous avons doublé la durée du versement des prestations parentales et de
maternité au titre de l’assurance-emploi à compter du 1er janvier
2001.
- Nous avons continué de hausser la Prestation fiscale canadienne pour
enfants, de sorte que, d’ici 2004, une famille pourra toucher jusqu’à
2500 $ pour le premier enfant – et nous avons baissé le seuil de
revenu de façon que les familles à revenu moyen puissent maintenant en
bénéficier.
- Grâce au plan quinquennal de réduction des impôts annoncé dans le
Budget de 2000, les familles avec des enfants verront leur impôt net
sur le revenu des particuliers fondre d’au moins 21 % par année d’ici
2004.
- Nous avons relevé à deux reprises le plafond de la déduction pour frais
de garde d’enfants, qui est passé de 4000 $ à 7000 $
par année pour chaque enfant de moins de 7 ans.
- Nous avons mis sur pied le Programme d’aide préscolaire aux Autochtones
(Premières Nations, Inuits et Métis) dont bénéficient des milliers d’enfants
d’âge préscolaire et leurs familles. De plus, au cours des deux prochaines
années, une somme de 100 millions $ sera consacrée à l’amélioration
de programmes destinés aux soins aux enfants et à l’aide préscolaire, entre
autres.
- Nous décuplons les fonds destinés à appuyer notre engagement de réduire
considérablement le nombre de nouveau-nés autochtones atteints du syndrome d’alcoolisme
foetal, qui passent ainsi à 25 millions $ sur deux ans.
- Nous augmentons de 60 millions $ le budget des services d’aide aux
enfants autochtones vivant dans les réserves dont l’apprentissage à l’école
est entravé par des obstacles physiques, affectifs ou développementaux.
Plan d’action pour l’avenir
Nous allons continuer de prendre des mesures en vue d’aider les familles
défavorisées ayant des enfants à rompre le cycle de la pauvreté et de la
dépendance et d’assurer à toutes les familles l’accès aux services et
aux programmes de soutien dont elles ont besoin pour prendre soin de leurs
enfants.
Ainsi, nous allons notamment :
- miser sur le succès des programmes pilotes de soutien à l’emploi en
collaborant avec les provinces et les territoires à l’élaboration de nouvelles
mesures pour aider les familles monoparentales à se sortir de la pauvreté et
à mieux subvenir à leurs besoins;
- travailler avec les provinces à moderniser les lois relatives aux pensions
alimentaires pour enfants et aux ordonnances de garde et d’accès, de
sorte qu’elles servent au mieux les intérêts des enfants en cas d’éclatement
de la famille.
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