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Le Canada accueille avec satisfaction le rapport sur la réforme de l’ONU
Décembre 02, 2004
Ottawa (Ontario)
Le Premier ministre Paul Martin a félicité aujourd’hui les membres du Groupe de travail à haut niveau des Nations Unies sur les menaces, les défis et le changement pour leur rapport publié aujourd’hui à New York sur la réforme du système des Nations Unies en matière de paix et de sécurité internationale :
« Le Canada a fortement appuyé le travail du Groupe depuis sa création, il y a un an, et présenté deux documents de fond, dont un sur le concept de la « responsabilité de protéger » et un autre, de portée plus générale, sur la réforme de l’ONU.
Je me réjouis tout particulièrement que le Groupe de travail à haut niveau souscrive à une nouvelle norme internationale, à savoir la « responsabilité de protéger », et qu’il recommande au Conseil de sécurité d’exercer cette action en vertu de critères à être insérés dans les déclarations à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité. Je me réjouis en outre que ces critères d’action correspondent étroitement à ceux recommandés par la Commission internationale de l’intervention et de la souveraineté des États (CIISE).
Le Canada estime qu’il est d’une importance primordiale de s’attaquer aux menaces pour la paix et la sécurité posées par les conflits intraétatiques, les guerres civiles et les génocides. L’absence de solutions efficaces influe directement sur la crédibilité de l’ONU en tant que gardienne de la paix et de la sécurité internationales. La responsabilité qui incombe aux pays de protéger leurs populations est un élément essentiel de la réforme de l’ONU.
Nous croyons également qu’il y a lieu de mettre sur pied un nouveau groupe de dirigeants, comme le L20, chargé d’aider au changement et de fournir des solutions effectives aux problèmes complexes auxquels est confronté notre monde. Je suis heureux de constater que le Groupe de travail est arrivé à la conclusion qu’une telle instance, pour être efficace, doit fonctionner au niveau des dirigeants nationaux des principaux pays développés et en développement afin d’assurer la cohérence des efforts de la communauté internationale dans les domaines du commerce, de la finance, de l’environnement, de la lutte contre les épidémies et du développement économique et social.
Le Canada félicite le Groupe de travail de haut niveau pour la clairvoyance et le courage dont il a fait preuve dans son rapport. C’est un pas important dans le renforcement des Nations Unies. Le Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, mérite d’être louangé pour avoir mis sur pied le Groupe et fourni le soutien nécessaire à la publication de cet excellent rapport.
Les États membres devront maintenant se pencher sur la façon de mettre en œuvre les recommandations ambitieuses du Groupe et veiller à ce qu’une entente éventuelle en matière de réforme en tienne dûment compte. Le Canada entend participer pleinement aux efforts déployés pour donner suite à ce rapport. »
Le Groupe de travail à haut niveau, créé à l’instigation du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, en novembre 2003, est formé de 16 personnalités qui possèdent une vaste expérience de l’ONU et des systèmes internationaux. Le rapport renferme cinq chapitres et plus de 200 recommandations pour renforcer la sécurité collective, notamment en permettant à l’ONU de mieux s’attaquer aux menaces. Le Premier ministre Martin a rencontré les membres du groupe de travail le 22 septembre, à l’occasion de la 59e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
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