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Le Premier ministre Paul Martin a annoncé aujourd’hui que Son Excellence la Gouverneure générale a convenu d’appeler Roméo Dallaire, du Québec, Jim Cowan, de la Nouvelle-Écosse, Art Eggleton, de l’Ontario, Nancy Ruth, de l’Ontario, Lillian Dyck, de la Saskatchewan, Robert Peterson, de la Saskatchewan, Grant Mitchell, de l’Alberta, Elaine McCoy, de l’Alberta, et Claudette Tardif, de l’Alberta, à siéger au Sénat.

Mars 24, 2005
Ottawa (Ontario)

COMMUNIQUÉ

Le Premier ministre Paul Martin a annoncé aujourd’hui que Son Excellence la Gouverneure générale a convenu d’appeler Roméo Dallaire, du Québec, Jim Cowan, de la Nouvelle-Écosse, Art Eggleton, de l’Ontario, Nancy Ruth, de l’Ontario, Lillian Dyck, de la Saskatchewan, Robert Peterson, de la Saskatchewan, Grant Mitchell, de l’Alberta, Elaine McCoy, de l’Alberta, et Claudette Tardif, de l’Alberta, à siéger au Sénat.

On trouvera les notes biographiques en annexe.


Lieutenant-général Roméo A. Dallaire, O.C., C.M.M., C.S.M., C.D. (Retraité)

Le lieutenant-général Roméo A. Dallaire est né à Denekamp, aux Pays-Bas. Il s’est enrôlé dans l’armée canadienne en 1964 après avoir été membre des cadets et de la Force de réserve pendant quatre ans. Il a étudié au Collège militaire royal de Saint-Jean (Québec) et a obtenu un baccalauréat ès sciences du Collège militaire Royal de Kingston (Ontario). Il a également suivi des cours au Collège de commandement et d’état-major de la Force terrestre canadienne, à Kingston, et au Marine Corps Command and Staff College des États-Unis, en Virginie.

Il a occupé divers postes de commandement, d’état-major et d’instruction au Canada et en Allemagne, dont ceux de commandant du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada, à Valcartier (Québec), directeur – Besoins en ressources terrestres responsable de tous les besoins de la Force terrestre canadienne en matière d’équipement opérationnel, et directeur – Artillerie.

En 1989, il a assumé le commandement du Collège militaire royal de Saint-Jean. Après avoir suivi, en 1991, le cours supérieur de commandement et d’état-major au Royaume-Uni, il a été nommé commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, à Valcartier. En 1993, il est devenu commandant de la Mission d’observation des Nations Unies Ouganda Rwanda (MONUOR) et de la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), cette dernière lui ayant valu la Croix du service méritoire.

De septembre 1994 à octobre 1995, il a occupé simultanément les postes de commandant adjoint du Commandement de la Force terrestre à Saint-Hubert (Québec) et de commandant de la 1re Division du Canada. En juin 1995, la Conférence des associations de la défense lui a décerné le prix Vimy. Plus tard cette année-là, il a dirigé le Secteur du Québec de la Force terrestre.

En janvier 1996, il a reçu la médaille de la Légion du Mérite des États-Unis. Plus tard au cours de l’année, il est devenu chef d’état-major du Sous-ministre adjoint (Personnel) puis, en 1998, Sous-ministre adjoint (Ressources humaines – Militaires).

En 1999, le lieutenant-général Dallaire a été nommé au poste de conseiller spécial auprès du Chef d'état-major de la Défense (Perfectionnement professionnel des officiers).

Depuis qu’il a pris sa retraite des Forces canadiennes, le 18 avril 2000, le lieutenant-général Dallaire s’efforce de sensibiliser la population canadienne au syndrome de stress post-traumatique. Il a reçu une bourse du Carr Center for Human Rights Policy, à la Kennedy School of Government de l’Université Harvard, et poursuit son travail de conseiller spécial auprès de l’Agence canadienne de développement international (ACDI) sur les questions touchant les enfants victimes de la guerre dans le monde entier ainsi qu’auprès du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international sur la non-prolifération des armes portatives.

Il a en outre reçu le titre de Fellow de l’Université Ryerson ainsi qu’un doctorat honoris causa de nombreuses universités canadiennes.

Le lieutenant-général Dallaire a été reçu membre de l’Ordre du Canada en 2002. Grâce à son livre reconnu à l’échelle internationale intitulé J’ai serré la main du diable – La faillite de l’humanité au Rwanda, il s’est vu décerner, en 2004, le prix littéraire du Gouverneur général dans la catégorie « essais » et a récolté de nombreux prix littéraires internationaux. Cet ouvrage sera au centre d’un long métrage qui devrait prendre l’affiche en 2006. Récemment, la gouverneure générale du Canada, Adrienne Clarkson, lui a remis la médaille Pearson pour la paix au nom de l’Association canadienne pour les Nations Unies.

Le lieutenant-général Dallaire est âgé de 58 ans et il siégera au Sénat à titre de membre du Parti libéral du Canada.


James S. Cowan, c.r.

James S. Cowan a marqué de son empreinte le paysage juridique, éducatif et social de la Nouvelle-Écosse.

Me Cowan a fait ses études à l’Université Dalhousie, d’où il est diplômé en arts et en droit. Il a ensuite fréquenté la London School of Economics, qui lui a décerné une maîtrise en droit en 1966.

Me Cowan pratique le droit à Halifax depuis 1967 et est associé du plus grand cabinet d’avocats du Canada atlantique, Stewart McKelvey Stirling Scales. En 1983, il a été nommé conseil de la reine. Il est membre de l’Association du Barreau canadien, du barreau de la Nouvelle-Écosse et du Conseil canadien des sociétés publiques-privées.

Depuis 1972, il se dévoue au sein de divers comités et conseils de l’Université Dalhousie à titre de membre ou de président. Depuis 2000, il préside le conseil des gouverneurs de l’Université.

Sa réputation n’est pas à faire non plus dans le domaine du commerce et des affaires publiques. Il est secrétaire et membre de l’administration de l’Aéroport international d’Halifax, ancien vice-président et président du comité de planification de la Waterfront Development Corporation Ltd. et ancien administrateur de la Banque de développement du Canada et de l’Institut de recherche en politiques publiques.

M. Cowan se distingue par son engagement communautaire, et ses efforts ont contribué à améliorer la qualité de vie de ses concitoyens. Il a été administrateur, président et vice-président des hôpitaux Camp Hill et Abbie J. Lane et vice-président de la commission métropolitaine de planification des services de santé mentale. Il a également été administrateur de la section néo-écossaise de la Société canadienne du cancer et administrateur fondateur de la Landmark East School pour enfants ayant des problèmes d’apprentissage, à Wolfville, en Nouvelle-Écosse.

M. Cowan est âgé de 63 ans. Lui et son épouse Shelagh ont trois fils, Robert, David et Peter, et une fille, Suzanne. M. Cowan siégera au Sénat à titre de membre du Parti libéral du Canada.


L’honorable Art Eggleton

La carrière publique d’Art Eggleton s’étend sur plus de 30 ans, à l’échelon municipal d’abord – à la Ville de Toronto – puis à la Chambre des communes.

M. Eggleton a grandi et étudié à Toronto où il a travaillé d’abord comme comptable avant d’être élu au conseil municipal en 1969. Il a siégé pendant 22 ans au comité exécutif de la Ville. De 1973 à 1980, il était le conseiller responsable du budget municipal et de 1980 à 1991, il a été maire de Toronto – une fonction qu’il a exercée pendant plus longtemps que quiconque.

M. Eggleton a également fait partie de la commission des services policiers de Toronto, du conseil d’administration de l’Exposition nationale canadienne et de plusieurs comités et groupes de travail chargés d’examiner des questions communautaires. En reconnaissance des services rendus à sa ville, on lui a décerné en 1992 la plus haute distinction de la Ville de Toronto : le prix du mérite civique.

Par la suite, il a employé ses grands talents à servir les électeurs de York Centre sur la Colline du Parlement. Élu une première fois en 1993, il a été nommé peu après au Cabinet, où il a été successivement président du Conseil du Trésor et ministre responsable de l’Infrastructure de 1993 à 1996, ministre du Commerce international en 1996 et 1997, ministre de la Défense nationale de 1997 à 2002 et vice-président du comité du Cabinet chargé de la politique économique de 1997 à 2002.

Pendant les deux dernières années qu’il a passées au Parlement (2002-2004), M. Eggleton a présidé le caucus libéral du Grand Toronto et le Groupe interparlementaire Canada Israël et a siégé au Comité permanent de la Chambre des communes sur les affaires étrangères et le commerce international.

M. Eggleton est âgé de 61 ans et il siégera au Sénat à titre de membre du Parti libéral du Canada.


Nancy Ruth

Nancy Ruth est née à Toronto. Elle possède une maîtrise ès arts en sciences appliquées du comportement du Collège Whitworth et un baccalauréat ès arts en science politique de l’Université York (obtenu en 1969), ainsi que divers diplômes en théologie.

Mme Ruth a mérité de nombreux prix prestigieux, tant au pays qu’à l’étranger, notamment le South African Women for Women Friendship Award en 2004 et le prix pour réalisation exceptionnelle dans le domaine des droits de la personne remis par le gouvernement de l’Ontario (1998). Elle a en outre été nommée membre de l’Ordre du Canada en 1994 et a reçu plusieurs doctorats honorifiques d’institutions renommées partout au Canada.

Tout au long de sa carrière, elle a joué un rôle actif au sein de diverses organisations religieuses, professionnelles, politiques, éducatives et à but non lucratif au Canada, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Elle a participé à la fondation d’organisations qui luttent pour améliorer la condition sociale des femmes au Canada, notamment le FAEJ (Fonds d’action et d’éducation juridiques pour les femmes), la Fondation canadienne des femmes (www.coolwomen.ca), la Linden School de Toronto, le Fonds pour l’avenir des femmes et la Coalition de la Charte des droits.

Elle a également été membre du conseil d’administration, entre autres, du Conseil économique du Canada, du Centre canadien pour le contrôle des armes à feu, de la Fondation Fulbright Canada-États-Unis et de l’International Institute of Concern for Public Health.

Mme Ruth s’est prononcée à maintes reprises sur des sujets liés à la Charte canadienne des droits et libertés et sur une myriade de sujets concernant les droits des femmes, la pauvreté, la politique et l’économie.

Mme Ruth est âgée de 63 ans et elle siégera au Sénat à titre de membre du Parti progressiste-conservateur du Canada.


Lillian Eva Dyck (née Quan)

Défenseuse renommée des femmes et des Autochtones, Lillian Eva Dyck est à la fois une personnalité éminente et un modèle dans les milieux scientifiques au Canada.

Mme Dick a obtenu successivement un baccalauréat spécialisé et une maîtrise en biochimie, en 1968 et 1970, puis un doctorat en psychiatrie biologique en 1981, à l’Université de la Saskatchewan.

Elle a entamé sa brillante carrière en 1967 à titre d’adjointe au département de biochimie de l’Université de la Saskatchewan. Elle est ensuite devenue professeure auxiliaire, agrégée puis titulaire au département de psychiatrie et a été désignée responsable ou coresponsable des études supérieures à différentes reprises. Auteure de nombreux articles dans les domaines de la neurochimie et de la psychiatrie, elle a contribué, par ses travaux, à la mise au point et au brevetage de nouvelles pharmacothérapies pour des maladies comme le Parkinson, la schizophrénie et l’Alzheimer.

Le travail de Mme Dyck a été reconnu de diverses façons. Elle a reçu une citation de la Chambre des communes en tant que modèle scientifique pour les jeunes filles (mars 1997), un Prix national d'excellence décerné aux Autochtones pour les sciences et la technologie (mars 1999), le prix « Women of the Dawn » des Premières Nations de la Saskatchewan pour ses réalisations en science et en technologie (octobre 2000), et la médaille commémorative du centenaire de la Saskatchewan (2005).

Mme Dyck est actuellement doyenne associée du collège des études supérieures et de la recherche et professeure titulaire à l’unité de recherche neuropsychiatrique du département de psychiatrie de l’Université de la Saskatchewan.

Mme Dyck est âgée de 59 ans et a un fils. Elle siégera au Sénat à titre de membre du Nouveau Parti démocratique du Canada.


Robert W. Peterson

Natif de Rose Valley, en Saskatchewan, M. Robert W. Peterson est largement reconnu comme l’un des principaux entrepreneurs et militants associatifs de cette province.

Il a reçu en 1961 son Baccalauréat ès science en génie civil de l’Université de la Saskatchewan et est membre de l’Association of Professional Engineers of Saskatchewan depuis 1964.

Il a commencé sa remarquable carrière comme ingénieur de projet et directeur de l’opération Regina au sein de B.B. Torchinsky and Associates Ltd. et de Western Caissons Ltd., deux firmes d’ingénieurs conseils en mécanique des sols et d’entrepreneurs en fondation. De 1962 à 1969, M. Peterson a occupé plusieurs postes importants de niveau supérieur et de gestion au sein de diverses firmes d’ingénierie. Il a été directeur adjoint de Subterranean (Western) Ltd., chef de la division des structures chez Underwood McLellan and Associates Ltd. et chef de la division municipale et des structures chez W.L. Wardrop and Associates Ltd. Il a fondé en 1969 Projects Unlimited, une entreprise spécialisée en ingénierie et en gestion de projet visant une clientèle de promoteurs immobiliers résidentiels et industriels, et en est devenu directeur général et non associé. Après la vente réussie de Projects Unlimited en 1979, M. Peterson a joint les rangs de Denro Holdings Ltd., une entreprise à exploitation diversifiée dont les activités consistent en l’exploitation de biens immobiliers, la gestion de fonds d’investisseur et la gestion immobilière. Il en a été nommé vice-président responsable des projets de développement résidentiel et commercial en 1979, puis vice-président et directeur en 1992. Il est devenu président et président-directeur général de l’entreprise en 1994.

M. Peterson est très actif au sein de sa communauté. Il a été président sortant des Jaycees de Regina ainsi que directeur et secrétaire trésorier de la John Howard Society of Regina. Il a occupé de nombreux autres postes importants dont ceux de directeur de la Saskatchewan Home Builders' Association et de vice-président de la Régie régionale de développement économique de Regina, et a fait partie de la commission de planification de la ville de Regina. Il est aussi directeur de Cameco Corporation, qui est la plus grande entreprise cotée en bourse de traitement de l’uranium et un fournisseur important de services de conversion. Cette entreprise mène des activités exhaustives d’exploration minière à l’échelle internationale, soit au Canada, aux États-Unis, au Mexique, en Amérique du Sud, en Australie et en Asie centrale. M. Peterson est également directeur de General Properties Ltd., une entreprise d’exploitation de biens immobiliers cotée en bourse et située à Calgary, en Alberta.

M. Peterson est âgé de 67 ans, marié et père de trois enfants. Il siégera au Sénat à titre de membre du Parti libéral du Canada


Grant Mitchell

Grant Mitchell est reconnu depuis longtemps comme l’un des principaux dirigeants sur la scène politique et communautaire et dans le milieu des affaires en Alberta.

Il a reçu une maîtrise ès arts en études politiques de l’Université Queen’s en 1976 et un baccalauréat ès arts spécialisé en sciences politiques de l’Université de l’Alberta en 1973. Il est devenu analyste financier agréé en 1983.

De 1994 à 1998, M. Mitchell a dirigé l’opposition officielle de l’Alberta à titre de chef du Parti libéral de cette province. Il avait auparavant été leader de l’opposition officielle à la Chambre de 1993 à 1994. En tant que membre de l’Assemblée législative de l’Alberta, il s’est dévoué au service des commettants de la circonscription d’Edmonton–McClung de 1986 à 1998. En 1988 et 1989, M. Mitchell, à titre de chargé de cours à temps partiel, a enseigné des cours de deuxième cycle sur les relations entre le gouvernement et le milieu des affaires à la Faculté d’administration de l’Université de Calgary et à la Faculté de commerce de l’Université de l’Alberta. Il a également une expérience du milieu des affaires, ayant été cadre supérieur chez Principal Group Ltd. de 1979 à 1986. De 1976 à 1979, il a travaillé pour le gouvernement de l’Alberta, dans un premier temps comme analyste budgétaire au ministère du Trésor (Alberta Treasury), puis comme agent principal aux Affaires intergouvernementales (ministère des Affaires fédérales et intergouvernementales). Il a participé au Programme de stages parlementaires au Parlement de 1974 à 1975.

M. Mitchell est conseiller en placements chez CIBC Wood Gundy depuis 1998.

À l’heure actuelle, il est membre du conseil d’administration du Edmonton ITU World Cup Triathlon et de la Edmonton Police Foundation. Au cours de la dernière année, et jusqu’à la présente nomination, il siégeait aussi au conseil d’administration de la Corporation commerciale canadienne.

M. Mitchell est âgé de 53 ans et marié avec Teresa Mitchell, une avocate d’Edmonton. Ils ont trois fils, Lucas, Liam et Grady. M. Mitchell siégera au Sénat à titre de membre du Parti libéral du Canada.


Elaine McCoy, c.r.

Elaine McCoy est présidente de l’Institut Macleod de l’Université de Calgary. Avocate et ancienne ministre au sein du gouvernement de l’Alberta, Mme McCoy possède plus de 30 ans d’expérience professionnelle dans les domaines de la réglementation et de l’élaboration de politiques, dans les secteurs tant privé que public.

Mme McCoy a également exercé plusieurs hautes fonctions, dont celles de membre principal du comité consultatif ministériel albertain pour la protection environnementale, administratrice du Calgary Centre for Innovative Technology et membre de la Société canadienne d’évaluation et du barreau de l’Alberta.

Elle est actuellement vice-présidente de Climate Change Central, organisme multipartite qui s’est donné pour mission de coordonner la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’ensemble de la province de l’Alberta.

Mme McCoy est aussi une personnalité influente dans les secteurs des sciences, des affaires et du génie. Ainsi, elle a mis au point, pour le district municipal de Bighorn, les villes de Canmore et Banff et Parcs Canada, une approche novatrice qui assure l’intégration de principes d’écologie et de génie dans la stratégie multisectorielle visant à optimiser en partenariat la circulation régionale dans le corridor de la Bow sur une période de 30 ans. Mme McCoy a conçu en outre un modèle permettant de calculer le coût environnemental des délais réglementaires pour l’Alberta. Elle a également joué un rôle clé dans NewERA, une alliance stratégique qui privilégie la mise en valeur de nouvelles sources d’énergie au XXIe siècle. Elle a récemment accepté d’élaborer une importante stratégie de gestion des répercussions du pétrole et du gaz pour le compte du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest.

Parmi ses autres réalisations, Mme McCoy a instauré l’utilisation de plans d’activités au sein du gouvernement de l’Alberta et le recours à la délégation des pouvoirs de réglementation de la province et a présidé la stratégie aéronautique de l’Alberta et le plan d’action connexe, qui visent à stimuler la concurrence et à améliorer les services de transport aérien à l’intérieur de la province. Mme McCoy a exercé le droit à titre de conseillère juridique principale auprès de la régie des services publics de l’Alberta. Elle a fait ses études à l’Université de l’Alberta.

Mme McCoy a 59 ans et elle siégera au Sénat à titre de membre du Parti progressiste-conservateur du Canada.


Claudette Tardif

Mme Claudette Tardif est reconnue depuis longtemps comme l’une des principales championnes des droits linguistiques et culturels des minorités au Canada. Elle a aussi apporté une grande contribution aux domaines de l’éducation secondaire et postsecondaire.

Elle a fait ses études à l’Université de l’Alberta, où elle a obtenu un baccalauréat en éducation en enseignement secondaire avec spécialisation en français (avec distinction) en 1968; une maîtrise en éducation (étude du programme au niveau secondaire) en 1978; et un doctorat en administration scolaire en 1984.

Mme Tardif a entrepris sa brillante carrière en 1968 en tant qu’enseignante au niveau secondaire dans des écoles catholiques à Edmonton, en Alberta. En 1977, elle s’est jointe au corps professoral de l’Université de l’Alberta à titre de chargée de cours à temps partiel à la Faculté d’éducation et à la Faculté Saint-Jean, où elle est éventuellement devenue doyenne. Mme Tardif a aussi exercé de nombreuses fonctions administratives importantes à l’Université de l’Alberta, soit directrice de la section de l’éducation, Faculté Saint-Jean, de 1981 à 1988; doyenne associée de 1991 à 1995; doyenne de 1995 à 2003; et membre du Sénat, du comité chargé des priorités universitaires, du conseil exécutif des facultés et du conseil des doyens. Elle est actuellement vice-présidente intérimaire (relations extérieures) de l’Université. Ses recherches sont axées sur la pédagogie de l’immersion et sur le rôle que joue l’éducation de langue française dans le développement de l’identité culturelle en situation minoritaire. Mme Tardif s’intéresse aussi à la situation générale de l’éducation en français langue seconde au Canada et surtout en Alberta, ainsi qu’à la préservation de ces programmes. Membre de la communauté francophone de l’Alberta, à la fois engagée et éloquente, elle s’est souvent portée à la défense des droits linguistiques et culturels des minorités.

Mme Tardif s’est vu conférer une grande variété de prix et d’honneurs. Par exemple, elle a été nommée ambassadrice de l’Alberta à l’occasion du centenaire de cette province en 2004-2005; le gouvernement de l’Alberta lui a remis la médaille du Jubilé de la Reine Élizabeth II en 2003; elle a été nommée à l’Ordre du Conseil de la vie française en Amérique et a reçu le Prix Maurice Lavallée de l’Association canadienne française de l’Alberta.

En plus de participer à des conférences, Mme Tardif a siégé au conseil de divers organismes et a joué un rôle de direction dans le cadre de nombreux comités importants qui se sont intéressés à l’éducation, à la culture, à des questions sociales et à l’athlétisme, tant sur le plan national qu’international. Entre autres, elle a été membre du comité organisateur de la conférence sur le 20e anniversaire de la Charte canadienne des droits et libertés, pendant laquelle elle a prononcé le discours-programme, et présidente du Comité consultatif francophone des 8e Championnats du monde d’athlétisme 2001 qui se sont déroulés à Edmonton.

Mme Tardif est âgée de 57 ans et elle siégera au Sénat à titre de membre du Parti libéral du Canada.