Le Premier ministre est invité à présenter le rapport de la Commission pour le secteur privé et le développement

Février 29, 2004
Ottawa (Ontario)

COMMUNIQUÉ

En qualité de coprésident de la Commission pour le secteur privé et le développement des Nations Unies, le Premier ministre Paul Martin ira à New York le 1er mars afin d’y présenter son rapport final au Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan. M. Martin et la ministre de la Coopération internationale Aileen Carroll exposeront ensuite la réponse du Canada aux recommandations de la Commission lors d’un déjeuner de haut niveau tenu par le Secrétaire général.

« Cette Commission a été chargée de voir comment on peut libérer les énergies des entreprises et les mettre au cœur de la stratégie de développement. C’est un appel à l’action lancé aux gouvernements et au secteur privé des pays en développement et des pays industrialisés », a déclaré M. Martin. « Il faut s’attacher à établir de nouveaux partenariats novateurs qui seront vraiment capables de soutenir la croissance et le développement des petites et moyennes entreprises ainsi que des micro-entreprises dans les pays en développement. On favorisera du même coup la création d’emplois et la prospérité des plus défavorisés de la planète là où cela compte vraiment, c’est-à-dire dans leurs communautés locales. »

Créée par le Secrétaire général en juillet 2003 et coordonnée par le Programme des Nations Unies pour le développement, la Commission de 17 membres était chargée de voir comment le secteur privé peut contribuer à l’atteinte des objectifs de développement de l’ONU pour le millénaire qui sont de réduire la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie dans le monde. Elle est coprésidée par le Premier ministre Martin et Ernesto Zedillo, ancien président du Mexique et actuel directeur du Centre d’étude de la mondialisation de l’Université Yale.

Le rapport (Libérer l’entreprenariat : mettre le monde des affaires au service des pauvres) y va de recommandations aux gouvernements, organismes internationaux, multinationales et organisations de la société civile sur les façons de travailler ensemble pour exploiter à fond les énergies et potentialités des multiples entreprises qui évoluent dans les pays en développement, souvent à l’échelon local et communautaire. De cette manière, le secteur privé – dans les pays en développement et les pays industrialisés – peut contribuer à l’atteinte de l’objectif de développement du millénaire qui est de réduire la pauvreté dans le monde.

Le rapport est le résultat de vastes consultations menées par la Commission et ses membres, notamment quatre séances officielles auxquelles ont participé des représentants de syndicats internationaux, de fondations européennes, de milieux d’enseignement et d’organisations canadiennes de la société civile.

Retour à la page Web:
http://www.pco-bcp.gc.ca/default.asp?Language=F&Page=archivemartin&Sub=newscommuniques&Doc=news_release_20040229_93_f.htm