Le Canada annonce un programme complet de secours et d'aide au relèvement et à la reconstruction dans le cadre du désastre provoqué par les tsunamis

Janvier 10, 2005
Ottawa (Ontario)

COMMUNIQUÉ

Le Premier ministre Paul Martin s’est engagé aujourd’hui à verser une contribution pouvant atteindre 425 millions de dollars pour l’adoption d’un train complet de mesures de secours aux victimes du désastre et d’aide au relèvement, dans la foulée du tremblement de terre et des tsunamis qui ont sévi dans l’océan Indien.

L’engagement du Canada pour les cinq prochaines années comprend une contribution de 265 millions de dollars à l’aide humanitaire et aux efforts de relèvement – y compris, d’ici au 11 janvier 2005, une contribution estimative de 150 millions de dollars servant de contrepartie aux contributions généreuses versées par les particuliers et les groupes de Canadiens aux organismes admissibles – et une aide permanente de 160 millions de dollars, entre 2005 et 2009, au relèvement pour les régions touchées par le sinistre.

« Le Canada compte parmi les donateurs internationaux les plus généreux en matière d’aide humanitaire et de contribution aux premiers efforts de remise en état des régions sinistrées, a précisé le Premier ministre Paul Martin. Nous savons que la tâche qui nous attend exigera des années d’effort soutenu et nous nous sommes engagés à participer à la remise en état et à la reconstruction dans une perspective de moyen et de long terme. En travaillant en étroite collaboration avec de nombreux partenaires, tant au Canada qu’à l’étranger, notre pays pourra garantir l’efficacité et la pérennité de sa contribution. »

L’annonce d’aujourd’hui fait suite à la décision du 2 janvier 2005 du gouvernement du Canada d'offrir un don de 80 millions de dollars à l’issue du désastre. Le Canada exposera son approche globale à la réunion des Nations unies sur l’aide humanitaire aux pays touchés par les tsunamis, qui se tiendra demain à Genève pendant que la communauté internationale continue à mettre en œuvre des mesures générales et coordonnées pour résoudre la crise. Le Canada sera représenté par la ministre de la Coopération internationale, l’honorable Aileen Carroll.

« Si je tiens compte de la contribution des particuliers, des provinces, des municipalités et du secteur privé, je dois conclure que les Canadiens peuvent être fiers de leur contribution aux efforts d’assistance déployés jusqu’ici, » a ajouté le Premier ministre.

Le gouvernement du Canada a également déclaré aujourd’hui que le nombre de Canadiens portés disparus dans les pays touchés par les tsunamis avait diminué, passant de 146 à 37. Les représentants du gouvernement du Canada, tant à Ottawa que dans les régions, continuent, 24 heures sur 24, à porter secours à leurs compatriotes démunis et ils restent en communication permanente avec les gouvernements locaux et les organismes humanitaires pour trouver le meilleur moyen d’aider les populations locales. Un personnel supplémentaire a été déployé, y compris un certain nombre de spécialistes de diverses disciplines comme la science judiciaire, la santé et la traumatologie.

Le Groupe de travail spécial du Cabinet chargé des secours aux populations sinistrées continuera à diriger et évaluer les efforts permanents de secours et de reconstruction consentis par le Canada pour cibler sa contribution et renforcer son efficacité, et pour déterminer si d’autres mesures s’imposent. De nouvelles sources de financement pour les initiatives décrites sont prévues dans le cadre financier adopté, notamment grâce aux augmentations du financement de l’aide internationale qui sont d’ores et déjà prévues.

Pour de plus amples renseignements sur la réaction du Canada au désastre provoqué par le tsunami, veuillez consulter la fiche d'information qui suit.

FICHE D’INFORMATION

AIDE CANADIENNE AUX VICTIMES DES TSUNAMIS SUR LE LITTORAL DE L’OCÉAN INDIEN

Le Canada a été l’un des premiers pays donateurs à venir en aide aux victimes du tremblement de terre et des tsunamis qui ont ravagé plusieurs pays de l’Asie du Sud et du Sud-Est et de l’Afrique le 26 décembre 2004. Sa contribution à l’aide humanitaire figure d’ailleurs parmi les plus importantes. Le gouvernement du Canada s’est engagé à verser jusqu’à 425 millions de dollars au cours des cinq prochaines années pour appuyer les secours internationaux. Cette somme se répartit de la façon suivante :

  • 265 millions de dollars serviront à soutenir l’aide humanitaire et les premières interventions de relèvement. De cette somme, environ 150 millions serviront de fonds d’équivalence, le gouvernement s’étant engagé à fournir une contribution égale à la somme des dons que les Canadiens auront faits, à titre individuel ou au sein d’un groupe, aux organisations de bienfaisance admissibles à ce programme.
  • 160 millions de dollars serviront à soutenir les efforts permanents de relèvement dans la région sinistrée de 2005 à 2009.


    1. AIDE HUMANITAIRE ET SOUTIEN AU RELÈVEMENT (265 millions de dollars)

    Aide humanitaire, soutien au relèvement et moratoire sur la dette (73 millions de dollars)

    Le Canada s’engage à fournir jusqu’à 73 millions de dollars sous forme d’aide humanitaire immédiate, d’aide aux premières interventions de rétablissement et de moratoire sur la dette aux pays sinistrés. Une part importante de cette somme servira à répondre à l’appel de fonds qu’a lancé le secrétaire général des Nations Unies le 6 janvier dernier (dans lequel s’inscrit le versement de fonds d’équivalence à UNICEF Canada). L’Agence canadienne de développement international (ACDI) aura recours à divers moyens pour acheminer ces fonds aux victimes : appui aux efforts d’organisations internationales et d’organisations non gouvernementales (ONG) canadiennes, envoi d’urgence par avion de matériel de secours, et soutien aux interventions locales dans les pays touchés. L’ACDI appuie des activités dans différents domaines, fournissant des installations sanitaires et de l’eau potable, des soins de santé et des médicaments, des abris, de la nourriture, ainsi que des services de protection des enfants, de counselling traumatologique et de réunification des familles. L’aide humanitaire et l’aide aux premières interventions de rétablissement prennent différentes formes. En voici quelques exemples (à noter qu’on affectera le reste des fonds au fur et à mesure des besoins nouveaux).

    Organisations internationales qui recevront une part de la contribution du Canada :

  • Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (4,5 millions de dollars) : pour répondre aux besoins immédiats des sinistrés (abris, nourriture, matériel de secours, soins de santé, eau potable et installations sanitaires) et pour renforcer la capacité opérationnelle des sociétés nationales.
  • UNICEF (3,5 millions de dollars) : pour fournir des soins de santé, de la nourriture, de l’eau potable et des installations sanitaires, ainsi que pour assurer la protection et l’éducation des enfants dans l’ensemble de la région touchée.
  • Programme alimentaire mondial (2 millions de dollars) : pour acheter de la nourriture et la distribuer au Sri Lanka, en Indonésie et en Thaïlande.
  • Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) (1 million de dollars) : pour fournir des articles de secours non alimentaires au Sri Lanka, y compris dans la région contrôlée par les Tigres de libération de l’Eelam tamoul; pour fournir un abri d’urgence et d’autres produits non alimentaires à environ 50 000 personnes déplacées en Indonésie; et pour rechercher les proches de 9 000 réfugiés de la région d’Aceh sous la protection du HCR en Malaisie.

    ONG canadiennes qui recevront une part de la contribution du Canada :

  • OXFAM Canada (700 000 $) : pour améliorer les systèmes d’approvisionnement en eau potable et les installations sanitaires; pour faciliter l’accès à un abri et fournir des articles domestiques à environ 56 000 ménages en Indonésie et au Sri Lanka; et pour améliorer la coordination entre les différents organismes.
  • Vision mondiale Canada (600 000 $) : pour fournir du matériel d’urgence (matelas, couvertures, vêtements, ustensiles de cuisine, bidons en plastique pour l’eau et matériaux pour construire un toit) à 15 000 ménages, soit 75 000 personnes, dans des secteurs très durement touchés au Sri Lanka et en Inde.
  • CARE Canada (500 000 $) : pour distribuer des systèmes d’approvisionnement en eau potable et d’autres articles de secours d’urgence (sels de réhydratation à administrer par voie orale, bâches de plastique, couvertures et réservoirs souples pour l’eau) à environ 100 000 personnes en Indonésie et en Inde.
  • Aide à l’enfance Canada (400 000 $) : pour fournir de la nourriture, des abris, des articles domestiques et du matériel de purification d’eau à quelque 40 000 familles, et pour réunir les enfants séparés de leur famille au Sri Lanka et en Indonésie.

    Preuve supplémentaire de la détermination du Canada à intervenir efficacement pour venir en aide aux victimes de cette catastrophe, nous avons acheminé du matériel de secours d’urgence (génératrices, sachets pour purifier l’eau, articles pour construire des abris) dans des avions des Forces canadiennes et des appareils commerciaux. Le Canada a aussi annoncé qu’il mettait à la disposition des Nations Unies une grande partie de sa réserve nationale d’articles de secours. Le matériel de secours envoyé dans la région sinistrée comprenait les articles suivants :

  • Sri Lanka (environ 800 000 $) : 35 000 sachets pour purifier l’eau (20 litres), 4 290 bidons de grande taille (20 litres) et 840 rouleaux de feuilles de plastique (arrivée à Colombo : le 31 décembre 2004);
  • Indonésie (environ 800 000 $) : 35 000 sachets pour purifier l’eau (20 litres), 3 pompes à eau, 5 760 bidons de grande taille (20 litres), 12 702 seaux (12 litres), 160 rouleaux de feuilles de plastique, 200 haches, 252 pelles et 2 entrepôts temporaires (arrivée à Jakarta : le 2 janvier 2005);
  • Maldives (environ 800 000 $) : 5 040 couvertures, 1 390 piles, 3 000 sacs à déchets, 1 600 lampes de poche, 2 réservoirs souples d’eau (10 000 litres) et 1 entrepôt temporaire (arrivée à Malé le 6 janvier 2005).

    Le gouvernement du Canada a aussi mis des fonds à la disposition des ambassades et des hauts-commissariats du Canada dans les pays touchés pour appuyer rapidement les interventions proposées par des organisations locales. En voici quelques exemples :

  • Société indonésienne de la Croix-Rouge (Palang Merah Indonesia, PMI) (650 000 $) : pour acquérir et distribuer du matériel de secours, comme des trousses d’hygiène;
  • Fonds canadien d’initiatives locales - Programme de l’Indonésie (500 000 $ en fonds supplémentaires) : pour permettre aux organisations locales d’acquérir et de distribuer du matériel de secours;
  • Fonds canadien d’initiatives locales - Programme du Sri Lanka (316 000 $, dont 250 000 $ en fonds supplémentaires) : pour permettre aux organisations locales d’acquérir et de distribuer du matériel de secours;
  • Fonds canadien d’initiatives locales – Programme de l’Inde (200 000 $ en fonds supplémentaires) : pour permettre aux organisations locales d’acquérir et de distribuer du matériel de secours;
  • Fonds canadien d’initiatives locales – Programme des Maldives (50 000 $ en fonds supplémentaires) : pour permettre aux organisations locales d’acquérir et de distribuer du matériel de secours.

    Finalement, le 30 décembre 2004, le Canada a annoncé qu’il établissait un moratoire sur le paiement de la dette des pays sinistrés (en tout, ces pays doivent environ 1 milliard de dollars au gouvernement du Canada). Ce moratoire leur permettra d’affecter toutes les ressources dont ils disposent aux interventions visant à réagir à la catastrophe à court, moyen et long terme. En vertu de ce moratoire, le Canada a offert de reporter le remboursement de la dette de ces pays (capital et intérêts). Si tous les Selon la participation des pays visés, le paiement de sommes pouvant atteindre 110 millions de dollars sera reporté chaque année que durera le moratoire, ce qui pourrait coûter jusqu'à 30 millions de dollars au gouvernement du Canada, en supposant une durée de trois ans.

    Fonds d’équivalence en fonction des dons faits par les particuliers (pourraient atteindre 150 millions de dollars d’ici le 11 janvier 2005)

    En raison de la générosité exceptionnelle dont les Canadiens font preuve, à titre individuel ou au sein de groupes, et de l'ampleur de la catastrophe, le gouvernement du Canada versera une contribution égale à la somme des dons qu'auront faits les Canadiens aux ONG canadiennes admissibles qui participent déjà aux activités de secours sur le terrain. Dans ce cas-ci, un groupe désigne un certain nombre de personnes qui se sont réunies sous l’égide d’une école, d’un organisme confessionnel ou d’une entreprise pour recueillir des fonds expressément pour venir en aide aux victimes des tsunamis qui ont eu lieu le 26 décembre dernier.

    À l’heure actuelle, 16 organisations sont admissibles aux fonds d’équivalence. L’admissibilité d’autres organisations sera étudiée au cas par cas par l’ACDI, et celles qui répondent aux critères seront ajoutées à la liste. Les organisations admissibles sont les suivantes :

  • Adventist Development and Relief Agency (ADRA Canada);
  • Canadian Food for the Hungry International;
  • Canadian Lutheran World Relief;
  • Croix-Rouge canadienne;
  • CARE Canada;
  • Développement et Paix;
  • Médecins Sans Frontières;
  • FOCUS Humanitarian Assistance Canada;
  • Mennonite Central Committee Canada;
  • Oxfam Canada;
  • Oxfam Québec;
  • Armée du salut;
  • Aide à l’enfance Canada;
  • UNICEF Canada;
  • Vision mondiale Canada;
  • Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC).

    Les Canadiens qui auront fait un don aux organisations mentionnés ci-dessus, entre le 26 décembre 2004 et le 11 janvier 2005, pourront demander un allégement fiscal dans leur déclaration de revenus de 2004. À noter que le gouvernement du Canada ne versera pas de fonds d’équivalence aux entreprises et aux organismes de bienfaisance qui auront fait un don.

    Les organisations qui ont recueilli des dons pour soutenir les activités de secours dans la région sinistrée voudront peut-être transférer ces dons à l’une des organisations admissibles au programme. Si tel est le cas, le gouvernement du Canada versera une contribution égale à la somme des dons transférés à l’organisation admissible. Pour que les particuliers qui ont fait un don puissent demander un crédit d’impôt dans leur déclaration de revenus de 2004, l’organisation qui effectue le transfert de leur don doit fournir les renseignements exigés par l’Agence du revenu du Canada pour établir un reçu. L’organisation admissible pourra ainsi établir un reçu aux fins d’impôt aux personnes qui ont fait un don en vertu du programme de prolongation de crédit d’impôt pour la déclaration de revenus de 2004.

    Le gouvernement du Canada prévoit que les dons privés ouvrant droit à une contribution égale de sa part pourraient atteindre 150 millions de dollars. À noter que les fonds d’équivalence du gouvernement du Canada versés à UNICEF Canada serviront à répondre à l’appel de l’UNICEF fait dans le cadre de l’appel des Nations Unies.

    Coûts opérationnels supplémentaires (42 millions de dollars)

    À la suite de l'analyse de l'équipe de reconnaissance interministérielle, il a été décidé de déployer l'Équipe d'intervention en cas de catastrophe (DART) du ministère de la Défense nationale dans la région d'Ampara, au Sri Lanka. Cette équipe fournira des soins médicaux de base, de l'eau potable, des compétences en ingénierie ainsi qu'une structure de commandement et de contrôle qui assurera une communication efficace entre la DART, le gouvernement du Sri Lanka et les autres organismes qui participent aux secours.

    Des membres du personnel de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et d’Affaires étrangères Canada (ainsi que de l’ACDI) ont été déployés sur place pour participer aux efforts du gouvernement. Les représentants consulaires à Ottawa et ceux en poste à l’étranger travaillent jour et nuit pour répondre aux demandes des Canadiens touchés par la catastrophe et de leur famille. Une équipe de trois experts médico-légaux, dirigée par le Dr James Young, commissaire à la gestion des situations d'urgence de l'Ontario, s’est rendue en Thaïlande pour effectuer une première évaluation, suivie par une équipe de dix spécialistes de l’identification judiciaire et de deux agents de gestion de cas de la GRC. Des spécialistes de la santé et de la traumatologie se sont également rendus sur place.

    Citoyenneté et Immigration Canada prend à sa charge les coûts de réunification des membres de la famille proche de citoyens canadiens ou de résidents permanents canadiens qui sont touchés par la catastrophe. On passera en revue les demandes d’immigration reçues à l’étranger et au Canada afin d’accélérer les formalités d’immigration (catégorie des parents) pour les sinistrés dont des membres de la famille immédiate habitent au Canada. Bien que la catégorie des parents comprenne les parents et les grands-parents, la priorité sera accordée aux époux, aux conjoints de fait, aux partenaires comparables à un conjoint et aux enfants à charge. Par ailleurs, on accélérera le traitement des nouvelles demandes d’immigration en provenance des régions sinistrées, et aucun coût n’y sera associé. Toutefois, bien qu’on accélère le traitement des dossiers, il reste que les exigences médicales et celles liées à la sécurité seront respectées.

    Finalement, l’Agence du revenu du Canada a vu ses coûts opérationnels supplémentaires augmenter en raison de la décision d’offrir aux Canadiens la possibilité de demander un crédit d’impôt pour les dons admissibles dans leur déclaration de revenus de 2004.

    2. AIDE PERMANENTE AU RELÈVEMENT (160 millions de dollars)

    L’aide permanente au relèvement que fournira l’ACDI de 2005 à 2009 pour la reconstruction, atteindra 160 millions de dollars. Compte tenu de l’ampleur des besoins découlant de cette catastrophe, le gouvernement du Canada coordonnera soigneusement sa contribution au relèvement et à la reconstruction à long terme au Sri Lanka et en Indonésie, deux pays particulièrement touchés. Notre aide, qui ciblera précisément ces deux pays, sera fonction des priorités et des besoins que ces pays auront eux-mêmes définis.

    Le Canada mettra à profit sa vaste expérience dans le domaine du développement social et économique pour offrir du soutien aux petits entrepreneurs, tout en collaborant avec les autorités locales, afin de reconstruire l’infrastructure à petite échelle et de rétablir et renforcer les systèmes permettant d’assurer les services sociaux de base.

    On veillera, tout d’abord, à rétablir les réseaux d’alimentation en eau, à fournir des soins de santé et à assurer la protection des enfants. À plus long terme, les interventions du Canada viseront à aider les sinistrés à réorganiser leur vie et à satisfaire eux-mêmes leurs besoins. Pour ce faire, en raison des ravages causés par les tsunamis, il faudra aider à créer des moyens de subsistance, en plus de veiller à restaurer ou même créer la capacité de fournir des services de base à l’échelle locale, comme l’approvisionnement en eau potable, l’assainissement et les soins de santé. Certaines de ces activités seront menées directement dans les régions sinistrées. D’autres porteront sur les systèmes à plus grande échelle (provinciale ou nationale) qui pourront venir en aide aux régions sinistrées à plus long terme, de façon rentable.

    Ces efforts permettront de mettre en place des programmes d’aide au développement à long terme, qui auront recours à différents moyens : mobilisation des provinces, des territoires et des municipalités, ainsi que des secteurs bénévole et privé du Canada, aide technique, administration locale des fonds, collaboration avec la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement (y compris les fonds fiduciaires), initiatives conjointes des donateurs dans les secteurs prioritaires déterminés, et activités du Corps canadien.

    Le gouvernement du Canada collabore actuellement avec les provinces et les territoires (qui ont fourni au total environ 20 millions de dollars pour venir en aide aux sinistrés) afin d’organiser les efforts de relèvement. Le gouvernement du Canada collaborera aussi avec les municipalités et le secteur privé canadien à cette fin.

    Retour à la page Web:
    http://www.pco-bcp.gc.ca/default.asp?Language=F&Page=archivemartin&Sub=newscommuniques&Doc=news_release_20050110_381_f.htm