Mars 19, 2005

« C’est avec tristesse que j’ai appris la nouvelle du décès de Royce Frith.

Royce Frith s’est consacré au service de son pays pendant plus de quarante ans.

C’était un conciliateur, un pilier, un ardent défenseur de ce qu’était le Canada et de ce que le Canada peut être. Si sa force de caractère et son amour du Canada nous manqueront, l’exemple qu’il a donné continuera d’inspirer tous les Canadiens, et tous ceux et celles qui souhaitent servir notre pays.

Bon nombre de Canadiens se souviendront de l’affectation de Royce Frith à titre de haut-commissaire du Canada au Royaume-Uni au milieu des années 90. Il a su alors servir les intérêts de notre pays avec une assurance manifeste, mais aussi une vigueur sans faille. Le Canada ne pouvait être mieux représenté.

De plus, beaucoup de Canadiens garderont le souvenir d’un sénateur compétent, énergique et chevronné qui a exercé ses fonctions pendant plus d’une décennie et demi. M. Frith a déployé à la Chambre haute de formidables dons – l’intelligence, la sagesse, des pouvoirs de persuasion – qui lui ont également servi en tant que leader de l’opposition au Sénat.

Or, sa contribution au Canada ne s’arrête pas là. Membre de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme dans les années 60, il nous a rappelé le besoin fondamental de respecter les deux grandes langues et les deux grandes cultures fondatrices du Canada – une percée vitale dans l’évolution de la société canadienne moderne.

Devant la disparition de ce Canadien fier, passionné et dévoué, et au nom de tous les Canadiens et Canadiennes, j’aimerais offrir mes sincères condoléances à la famille de Royce Frith. »

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