Vous vous souviendrez sans doute, qu’en 1999, je vous ai invités à vous joindre à moi pour répondre au premier sondage pour l’ensemble de la fonction publique auprès des fonctionnaires fédéraux. Quelque 104 000 employés ont accepté mon invitation. Votre participation a apporté d’importants renseignements sur la façon dont vous perceviez vos fonctions et votre milieu de travail.
Les résultats du sondage de 1999 ont démontré que vous étiez fiers de votre travail et que vous le trouviez à la fois important et stimulant. Par contre, vous avez indiqué que nous devions prendre des mesures pour régler certains problèmes comme le harcèlement, la discrimination, la charge de travail et le perfectionnement professionnel.
Les agences centrales, les ministères et les organismes ont répondu à ces préoccupations en mettant sur pied plusieurs initiatives. La question est à savoir si c’est suffisant. Les enjeux du milieu de travail ont-ils changé? Est-ce que les nouvelles recrues dans la fonction publique depuis le dernier sondage ont une perspective différente sur les enjeux du milieu de travail? Afin de répondre à ces questions, j’ai demandé qu’un deuxième sondage soit mené. Celui-ci reprend plusieurs questions du premier sondage, mais il en contient aussi des nouvelles concernant les langues officielles, la santé et la sécurité, les valeurs et l’éthique, le maintien en poste ainsi que les relations patronales-syndicales.
Il me fait plaisir de noter la représentation, pour la première fois, des syndicats au Comité interministériel responsable de l’élaboration de ce sondage.
Avec votre sous-ministre/chef d’organisme, je vous demande de prendre le temps de remplir cet important questionnaire. Nous ne pourrons nous adresser à vos préoccupations que si nous les connaissons. Votre participation est facultative, mais plus élevé sera le nombre de participants, plus exacts et représentatifs seront les résultats applicables à votre milieu de travail et à l'ensemble de la fonction publique. Vos réponses seront confidentielles, ce qui vous permettra de garder l'anonymat.
Les résultats de ce deuxième sondage nous permettront de mesurer les progrès accomplis depuis 1999 et de planifier notre cheminement vers l’avenir.
À mon avis, il appartient à chacun et à chacune de veiller à ce que la fonction publique du Canada soit un endroit où il fait bon de travailler. C’est un défi qu’il nous faut relever ensemble.
Merci.
Mel Cappe
Greffier du Conseil privé et secrétaire au Cabinet