À JÉRUSALEM, LE MINISTRE DION A FAIT
VALOIR TOUT CE QUE LES QUÉBÉCOIS ET
LES AUTRES CANADIENS ONT EN COMMUN ET
TOUT CE QU’UN CANADA UNI A À OFFRIR AU MONDE
ISRAËL, le 28 juin 1998 – Invité à prononcer le discours inaugural
de la conférence de Jérusalem sur les études canadiennes à la Hebrew
University of Jerusalem, le Président du Conseil privé et ministre
des Affaires intergouvernementales, l’honorable Stéphane Dion, a expliqué
les raisons de son choix pour l’unité canadienne et souligné la place
importante que le Québec occupe parmi ces raisons.
D’entrée de jeu, il a cité un ancien président d’Israël, Chaim Herzog, qui a dit aux Canadiens : «Vous êtes un modèle insigne de coexistence entre individus de cultures et de formations différentes qui vivent ici dans un climat de tolérance réciproque et de respect pour leur identité première.»
Le ministre des Affaires intergouvernementales a déclaré que le Canada n’a de sens que s’il se rapproche toujours davantage de ce modèle de tolérance auquel le Président Herzog et tant d’autres observateurs l’ont associé. «C’est cette quête qui fait la vraie grandeur du Canada», a déclaré le Ministre avant d’ajouter : «La principale raison pour laquelle je crois que le Canada doit demeurer uni tient plus à ce qu’il a d’universel qu’à ce qu’il a de particulier.»
Le Ministre a énuméré quelques-unes des réalisations canadiennes en matière de droits humains universels :
Le Canada, qui fête cette année 150 ans de gouvernement responsable, a été un pionnier de la démocratie.
Le ministre Dion a ensuite souligné la contribution active de la communauté juive du Canada à cette quête de l’idéal canadien et a rappelé que c’est à Trois-Rivières qu’un juif a été élu dès 1807 comme parlementaire pour la première fois dans tout le Commonwealth britannique.
Le Ministre a poursuivi en démontrant que le Québec partage les mêmes valeurs universelles et participe à la même culture de tolérance que les autres parties du Canada. M. Dion s’est aussi porté à la défense des lois linguistiques en vigueur au Québec, qui lui semblent plus libérales et respectueuses de la communauté linguistique minoritaire que celles qui ont été adoptées par d’autres démocraties plurilingues.
Le Ministre s’est déclaré très optimiste quant à l’unité canadienne, notant que, de plus en plus, les Québécois et les autres Canadiens découvrent à quel point le fait d’être ensemble les aide à porter toujours plus haut leur idéal de paix, d’harmonie et de prospérité.
M. Dion a conclu en souhaitant que le débat sur l’unité canadienne se déroule dans la clarté, la franchise et le respect du droit, en privilégiant le dialogue et jamais l’exclusion.
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Pour informations :
André Lamarre
Secrétaire de presse
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