LE MINISTRE DION ENTREVOIT UNE COLLABORATION FRUCTUEUSE ENTRE LE GOUVERNEMENT CANADIEN ET LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE
KELOWNA (COLOMBIE-BRITANNIQUE), le 23 mai 2001 – L'honorable Stéphane Dion, Président du Conseil privé et ministre des Affaires intergouvernementales, a déclaré aujourd'hui que plusieurs facteurs le rendaient optimiste quant aux relations que seront appelés à entretenir dans l'avenir le gouvernement de M. Jean Chrétien et celui de M. Gordon Campbell en Colombie-Britannique.
M. Dion a souligné que d'importants défis rendaient nécessaire une telle collaboration, qui doit d'abord favoriser le redressement économique de cette province : « Il est impératif que la Colombie-Britannique fasse de nouveau jouer à plein son immense potentiel. Cela est très important non seulement pour vous, mais pour l'ensemble du Canada. » Ce but, a ajouté le Ministre, requiert un travail d'équipe de la part des entreprises, des syndicats, des collectivités locales, de tous les intervenants de la société et les gouvernements doivent donner l'exemple dans ce domaine.
Le ministre Dion a ensuite fait remarquer qu'une collaboration intergouvernementale n'est jamais exempte de tensions ou de différences idéologiques et que des divergences de vues existent entre le gouvernement canadien et celui de la Colombie-Britannique sur différentes questions, notamment l'opportunité de tenir un référendum sur les principes des traités avec les Autochtones. Néanmoins, quatre raisons viennent justifier l'optimisme pondéré du Ministre :
« Premièrement, le ton positif adopté par M. Campbell durant la campagne et depuis son élection est d'excellent augure. » M. Dion note à cet égard le désir de la Colombie-Britannique de redevenir un chef de file au Canada, qu'il s'agisse de l'économie, de la prestation de soins de santé de qualité, de la transparence et de l'imputabilité de l'administration publique ou de l'influence qu'exerce la province au pays. De plus, le Ministre se réjouit de la volonté du premier ministre Campbell d'« établir des relations professionnelles et non partisanes avec le gouvernement fédéral ».
Deuxièmement, M. Dion pense que M. Campbell est conscient du désir de la population de cette province de voir les gouvernements mieux collaborer ensemble « pour améliorer le fonctionnement du pays, les citoyens de la Colombie-Britannique visent d'abord et avant tout une meilleure collaboration fédérale-provinciale. »
Troisièmement, le Ministre voit dans la qualité des cinq députés libéraux qui représentent la Colombie-Britannique à Ottawa, parmi lesquels on retrouve les ministres Herb Dhaliwal et David Anderson, une raison qui vient motiver son optimisme.
Enfin, « Il y a une quatrième raison pour laquelle je crois que les gouvernements Chrétien et Campbell vont réussir ensemble : malgré certaines divergences de vues, nous regardons dans la même direction. Il y a passablement d'affinités entre les programmes sur lesquels les deux gouvernements se sont fait élire ».
M. Dion en veut pour preuve la volonté commune des deux premiers ministres de favoriser une relance de l'économie de la province en misant sur sa capacité à innover. Ils se rejoignent également dans leur vision du développement urbain et du commerce, ni l'un ni l'autre n'éprouvant d'attrait pour le protectionnisme sur la question commerciale. La politique environnementale, les soins de santé et certains programmes sociaux, tels celui consacré au développement de la petite enfance, ainsi que la politique sur les langues officielles, constituent d'autres dossiers où les deux gouvernements sont susceptibles de s'entendre.
M. Dion a ensuite invoqué une autre raison qui vient justifier son optimisme. « Le fait est que nous, les Canadiens, et en particulier vous, de la Colombie-Britannique, avons relevé dans notre histoire un défi bien plus difficile que ceux auxquels nous faisons face aujourd'hui. » Pour conclure son allocution, le ministre Dion a indiqué que : « Nous avons appris, après bien des embûches, à faire de notre diversité une force. Si nous avons réussi à faire cela, il n'y a pas de défi trop grand pour nous. »
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André Lamarre
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