Le Budget de 2001
Le 10 décembre 2001
Les premières années que vivent les enfants sont cruciales pour leur développement et leur bien-être. La santé de notre société dépendra des investissements que nous faisons aujourd’hui, en tant que nation, dans les familles et les enfants.
Dans sa réponse au discours du Trône, le Premier ministre s’est engagé à ce que le gouvernement s’efforce en particulier de donner aux jeunes Autochtones les outils de base dont ils ont besoin pour tirer un meilleur parti des possibilités que leur offre le Canada.
Le Budget de 2001 donne suite à cet engagement en prévoyant de nouveaux investissements de 185 millions $ destinés à améliorer les programmes pour les enfants autochtones et à en étendre la portée.
Développement de la petite enfance
En septembre 2000, le Premier ministre a conclu une entente avec les provinces et les territoires pour investir 2,2 milliards $ sur cinq ans dans le développement de la petite enfance. La plupart des provinces et des territoires ont fait savoir de quelle manière ils entendaient utiliser ces fonds fédéraux additionnels.
À titre de complément à cette initiative, le Budget 2001 enrichit les programmes fédéraux d’aide au développement de la petite enfance en mettant l’accent sur les enfants des Premières nations qui vivent dans des réserves.
Au cours des deux prochaines années, 100 millions $ seront versés pour renforcer divers programmes, notamment les services de garderie et les programmes d’aide préscolaire.
Syndrome de l’alcoolisme fœtal
Le Budget de 2001 prévoit des investissements de 25 millions $ sur deux ans – un montant décuplé – pour appuyer l’engagement du gouvernement de réduire de façon significative l’incidence du syndrome d’alcoolisme fœtal chez les nouveau-nés autochtones.
Ces fonds serviront à accroître les efforts déployés dans les réserves afin de limiter le nombre de cas et de réduire les effets du syndrome.
Éducation spécialisée
Le Budget de 2001 majore de 60 millions $ sur les deux prochaines années les fonds prévus pour venir en aide aux enfants vivant dans les réserves qui ont des besoins particuliers à l’école en raison de certains facteurs d’ordre physique ou émotionnel ou liés à leur développement.