Le Budget de 2001
Le 10 décembre 2001
Il ne fait aucun doute que l’économie canadienne ressent les effets du ralentissement de l’économie mondiale. Toutefois, grâce à la saine gestion financière de notre gouvernement au cours des huit dernières années, le Canada est en excellente posture pour surmonter le ralentissement actuel.
En fait, le Budget de 2001 confirme que le Canada sera le seul pays du G7 à équilibrer ses finances cette année.
De plus, les dépenses ciblées prévues dans le Budget de 2001, alliées aux réductions d’impôt qui font actuellement leur chemin dans l’économie, apportent 26 milliards $ – ou 2,4 % du PIB – sous forme de stimulants à l’économie canadienne cette année. L’année prochaine, les stimulants atteindront 31 milliards $ au total.
Cela signifie que, par rapport à la taille de l’économie, nos stimulants financiers de l’année prochaine seront plus considérables que ceux assurés aux États-Unis, y compris les mesures qui sont encore à l’étude au Sénat américain.
Cela comprend la possibilité offerte aux petites et moyennes entreprises de reporter le paiement de leurs acomptes d’impôt des trois prochains mois – soit janvier, février et mars 2002 – pour une période de six mois. Cette mesure vise à aider les entreprises à gérer leurs mouvements de trésorerie et reportera 2 milliards $ d’impôt des petites entreprises sans intérêt ni pénalité.
Elle comprend en outre des dépenses fédérales stratégiques d’une valeur de 9 milliards $ cette année – et de 11 milliards $ l’année prochaine – à titre de stimulant supplémentaire pour notre économie. Ces dépenses comprennent :
7,7 milliards $ répartis sur les cinq prochaines années afin d’améliorer la sécurité personnelle et économique des Canadiens, dont des initiatives destinées à accroître l’efficacité et la sécurité à nos frontières;
2 milliards $ au titre de projets d’infrastructure stratégique visant à stimuler la création d’emplois et à améliorer la productivité économique à long terme;
1,1 milliard $ au cours des trois prochaines années pour soutenir les compétences, l’apprentissage et la recherche.
Ces stimulants comprennent en outre des réductions d’impôt s’élevant à 17 milliards $ cette année et qui passeront à 20 milliards $ l’année prochaine. Ces réductions d’impôt font leur chemin dans l’économie, car elles mettent plus d’argent à la disposition des Canadiens. Par exemple :
Une famille de quatre personnes dont les deux parents travaillent et qui dispose d’un revenu combiné de 60 000 $ épargnera 1000 $ au titre de l’impôt fédéral cette année, ce qui représente une réduction de 18 %. Et, dans moins de trois ans, son impôt diminuera de 34 %.
Une famille de quatre personnes dont un seul parent travaille et gagne 40 000 $ paiera environ 1100 $ d’impôt de moins cette année, soit une réduction de 32 %. En 2004, cette famille paiera près de 2000 $ de moins au titre de l’impôt, ce qui représentera une réduction de 59 %.
Notre économie profitera également des effets positifs de la baisse de 3,5 % des taux d’intérêt à court terme annoncée par la Banque du Canada depuis le début de 2001 et qui a été rendue possible par la saine gestion financière de notre gouvernement. Les économies assurées par ces faibles taux d’emprunt pourraient représenter, par exemple :
des versements annuels de 2200 $ de moins qu’il y a un an pour une famille cherchant à contracter une hypothèque de 100 000 $;
des paiements annuels d’environ 9000 $ de moins qu’il y a un an pour une petite entreprise remboursant un emprunt bancaire de 250 000 $ lié au taux préférentiel.
Tout cela a été rendu possible par notre saine gestion financière et économique grâce à laquelle :
nous avons mis fin à 28 années de déficits budgétaires;
nous avons présenté cinq budgets équilibrés consécutifs ou mieux – ce qui a constitué une première pour le gouvernement fédéral en 50 ans;
nous avons remboursé près de 36 milliards $ sur la dette nationale du Canada et libéré ainsi 2,5 milliards $ par an pour d’autres priorités.