Le Premier ministre rend hommage aux enseignants exemplaires dans les domaines des sciences, de la technologie et des mathématiques


Le 15 février 1996
Ottawa (Ontario)

Dans le cadre d'une cérémonie en leur honneur sur la colline du Parlement, le Premier ministre Jean Chrétien a annoncé le nom des lauréats des Prix du Premier ministre pour l'excellence dans l'enseignement des sciences, de la technologie et des mathématiques.

« Nous honorons aujourd'hui des enseignants exemplaires pour leur dévouement, leur esprit d'innovation et leur appui inestimable à l'égard de la jeunesse canadienne, a déclaré le Premier ministre Jean Chrétien. Dans les salles de classe de toutes les régions du pays, les enseignants donnent à nos enfants les compétences dont ils auront besoin pour relever les défis du siècle prochain. »

Les Prix rendent hommage à des enseignants des niveaux élémentaire et secondaire qui ont influencé de façon marquée et certaine le rendement de leurs élèves et leur intérêt pour les sciences, la technologie et les mathématiques. Lorsque les élèves ont accès à un télescope puissant en passant par Internet, qu'ils marchent sur la lune grâce à un simulateur, ou qu'ils composent des chansons rap à contenu scientifique... c'est que, partout au pays, des enseignants et des enseignantes extraordinaires appliquent leurs propres méthodes pour stimuler l'intérêt de leurs élèves pour les sciences et les mathématiques.

« L'excellence dans ces domaines est essentielle à l'établissement et au maintien d'une économie canadienne plus novatrice, a dit M. John Manley, ministre de l'Industrie. Les enseignants jouent un rôle essentiel en formant l'attitude des élèves et en les équipant en vue des possibilités de carrière fascinantes qu'offre l'économie mondiale axée sur les connaissances. »

Il était donc opportun que la cérémonie honorant les lauréats nationaux ait lieu au cours de la Semaine de valorisation des enseignantes et des enseignants, célébration annuelle soulignant la contribution des enseignants au développement des élèves canadiens. Les lauréats et les invités ont eu droit à une démonstration mettant en vedette des équipes de jeunes en train de numériser les collections du patrimoine fédéral pour les rendre accessibles sur l'autoroute de l'information par l'entremise de Rescol.

Pendant leur séjour à Ottawa, les lauréats nationaux ont discuté et échangé leurs idées gagnantes dans le cadre d'ateliers avec des enseignants et des partenaires de la région. Les lauréats nationaux et leurs écoles seront reliés au Rescol de manière à pouvoir échanger en direct leurs idées avec des enseignants de tous les coins du pays. On a reconnu le travail des lauréats de cette année dans des domaines comme les partenariats communautaires, le tutorat par les pairs, le mentorat, l'informatique et la création de cours novateurs.

Les lauréats ont reçu un certificat signé par le Premier ministre et un prix en espèces qui est partagé entre le lauréat et son école : les deux tiers du montant sont remis à l'enseignant, qui peut l'utiliser à des fins professionnelles ou personnelles, et le reste est remis à l'école.

Le comité de sélection a reçu 246 candidatures parmi lesquelles il a choisi 106 lauréats, soit 15 lauréats nationaux, 28 lauréats régionaux et 63 lauréats locaux. On rendra hommage aux lauréats régionaux et locaux à l'occasion de diverses cérémonies qui se tiendront un peu partout au Canada et auxquelles participeront des ministres, des députés, des directeurs, des collègues et des élèves. Le travail des lauréats sera aussi reconnu dans Modèles de réussite, un recueil ayant pour but de faire connaître aux enseignants de tous les coins du pays des méthodes d'enseignement éprouvées.

Des notices biographiques et des notes sur les réalisations des lauréats sont jointes au présent communiqué. On peut également les consulter sur Internet à l'adresse suivante : gopher.rsc.carleton.ca, ou à notre site sur le site W3 à l'adresse suivante : http://rescol2.carleton.ca. On trouve également sur Internet des renseignements au sujet des Prix du Premier ministre pour l'excellence dans l'enseignement des sciences, de la technologie et des mathématiques, à l'adresse suivante : pmawards@ic.gc.ca.

Service de presse du CPM : (613) 957-5555

Industrie Canada : (613) 957-9554


Lauréats nationaux

Alberta

Lorsqu'un élève de l'école Our Lady of Perpetual Help School à Sherwood Park s'est adressé à Rocque Richard pour qu'il répare un véhicule jouet brisé, le jouet n'a pas été le seul à démarrer. Les midis Fix-It de M. Richard, au cours desquels les élèves apprennent à recourir à leur capacité de résoudre des problèmes, ne sont qu'un exemple des nombreuses initiatives qu'il a lancées au profit de ses élèves de 5e et 6e années. Parmi les autres projets, mentionnons l'élaboration d'un programme d'enseignement de l'écologie et la sollicitation de l'appui du secteur privé à l'instruction.

Colombie-Britannique

Danielle Clermont a déployé des efforts extraordinaires pour que ses élèves de la Marlborough Elementary School à Burnaby puissent acquérir une expérience pratique de l'application des principes scientifiques. Ses classes de quatrième année s'adonnent régulièrement à des activités telles que la construction et le lancement de fusées, ou encore la comparaison de la densité des os de différents animaux. Ces activités font partie d'une série de modules intégrés qui réunissent les sciences, la langue et d'autres matières.

Outre une solide formation en sciences, David Gabel offre trois choses fondamentales à ses élèves de la Sir Winston Churchill Secondary School à Vancouver : la stimulation, le défi et les éloges. Tout au long de sa carrière, M. Gabel s'est attaché à multiplier les possibilités pour ses élèves de physique. Il a commencé par une refonte du programme d'études en 1973 et, aujourd'hui encore, il participe à la rédaction de manuels, à l'organisation de séminaires et à des examens des ressources.

Selon Ivan Johnson, il n'y a rien de tel qu'apprendre en enseignant pour ses élèves de la Burnaby South Secondary School à Burnaby. Il utilise des stratégies d'enseignement coopératif qui permettent aux élèves de travailler deux par deux et de s'entraider pour apprendre plutôt que de s'en remettre uniquement à l'enseignant. Chef du département des mathématiques, il a également favorisé l'introduction des ordinateurs en salle de classe et a réussi à obtenir une nette amélioration de l'intérêtet du rendement des élèves.

Les efforts déployés par John Reily ont aidé ses collègues de la Pitt Meadows Elementary School à Pitt Meadows à relever un défi de taille, soit adopter un nouveau programme de sciences sans jamais avoir enseigné cette matière. M. Reily a dirigé l'équipe chargée d'élaborer le programme «Framework for Learning Activities-Based Science -- Hands-On (FLASH)». Aujourd'hui, le district scolaire local compte 36 enseignants dévoués qui abordent leurs cours de sciences avec un enthousiasme renouvelé.

Aubry Farenholtz et Gordon Spann ont conçu et instauré un programme de physique informatisé pour leurs écoles respectives, soit la H.D. Stafford Secondary School et la D.W. Poppy Secondary School à Langley. Le programme «Technology Enhanced Physics Instruction (TEPI)» a donné lieu à un accroissement marqué de l'intérêt et du rendement des élèves au sein de ces écoles. MM. Spann et Farenholtz réalisent actuellement un projet-pilote pour introduire le programme TEPI dans d'autres écoles de la Colombie-Britannique.

+le-du-Prince-Édouard

+ la Bluefield High School à Hampshire, même les élèves qui, habituellement, n'affectionnent pas particulièrement les sciences ont hâte d'assister aux cours de James Wicks. En plus de retenir l'attention de ses élèves, M. Wicks prend le temps de leur prouver, chaque jour, qu'ils ont appris quelque chose. Ses élèves de physique, par exemple, doivent faire des devoirs qui, même s'ils n'ont pas, à première vue, rapport à la matière, les aident à comprendre comment appliquer les concepts qu'ils viennent d'apprendre.

Manitoba

Tout au long de sa carrière, Rudra Subedar, de l'Austin Elementary School à Austin, a aidé les élèves à réussir en dépit des perspectives limitées qu'offre leur milieu. Avant d'enseigner à Austin, M. Subedar a aidé un groupe d'élèves autochtones à participer à une expo-sciences régionale où ils ont connu du succès et ce, même s'ils ne disposaient d'aucune école où se préparer. Monsieur Subedar mène actuellement une campagne très fructueuse en vue de susciter l'intérêt pour les sciences à son école.

Ontario

Les parents des élèves de Rene Aston et Mary Storey, de la Central Park Public School à Markham, n'ont pu que se réjouir de voir leurs enfants suivre un cours de sciences qui, bien qu'amusant, ne néglige aucun des rudiments de la matière. Mmes Aston et Storey offrent un programme intégré de leur cru, grâce auquel les élèves consacrent des après-midi entiers aux sciences, aux mathématiques et à la technologie. Le programme s'est avéré particulièrement bénéfique pour les élèves qui n'avaient auparavant manifesté que peu d'intérêt ou d'aptitudes pour les sciences.

Les anciens élèves de Reni Barlow, de la Churchill Heights Public School à Scarborough, parlent encore du Sous-marin Shreddies, du Tube chantant et de la Bouteille mystère. Ce ne sont pas là les titres des derniers romans de la Courte Échelle, mais les noms des modules d'un programme de sciences des plus stimulants conçu par M. Barlow. Aujourd'hui encore, il continue d'imaginer de nouvelles techniques d'enseignement, d'utiliser la formation pratique et de répondre aux besoins des élèves en difficulté à la Heritage Park Public School, également située à Scarborough.

Voilà déjà longtemps que Richard Clausi, chef du département de mathématiques de l'Elmira District Secondary School à Elmira, a les yeux tournés vers l'avenir. Il a lancé des mouvements en vue d'intégrer l'ordinateur au programme d'études et de préparer le décloisonnement. Pour aider les enseignants à s'habituer aux nouveaux bulletins, M. Clausi et ses élèves du cycle supérieur ont, par exemple, mis en place une base de données spéciale qui facilite l'inscription des notes par les enseignants.

+ son arrivée au Collège catholique SamuelGenest à Ottawa, André Ladouceur s'est vu confier la mission de remplacer le par-cour par des méthodes plus efficaces. Chef du département de mathématiques, il s'est consacré à l'élaboration d'un programme qui aide les élèves à apprendre de façon autonome en mettant l'accent sur la compréhension et les rapports entre les concepts. Il est actuellement à mettre au point une nouvelle méthode d'évaluation et à introduire des calculatrices électroniques avancées dans les cours de mathématiques.

Au Lisgar Collegiate Institute à Ottawa, Terry Prichett utilise des simulations pour enseigner à ses élèves d'importants concepts de mathématiques, de programmation, de physique et de chimie. Les élèves ont été exposés à des jeux d'aménagement communautaire sur ordinateur, qui leur font prendre conscience des effets multiples des décisions, et à un programme spatial qui leur enseigne comment appliquer la science à des problèmes pratiques. Malgré les restrictions budgétaires, M. Pritchett a réussi à élargir le programme spatial pour en faire profiter l'ensemble du conseil scolaire.

Québec

Michel Goudreau et Danielle Umbriaco ont créé une classe laboratoire à l'École St-Joachim de La Plaine. Ce nouveau milieu a suscité la curiosité des élèves à l'égard des sciences et leur apprend à utiliser un vaste éventail d'outils d'apprentissage. Depuis l'ouverture du laboratoire, l'intérêt pour les sciences s'est considérablement accru chez les élèves et certains d'entre eux ont participé à des expos-sciences locales.

Terre-Neuve

David Keefe a décidé que la formation en sciences de ses élèves de la Menihek Integrated High School, à Labrador City, ne serait pas de second ordre même si l'école est située dans une ville minière éloignée. Il a mis à profit toutes les ressources dont il disposait et tiré parti du financement offert par les entreprises pour exposer ses élèves à un programme de sciences aussi complet que varié; ceux-ci ont appris comment les sciences s'appliquent à une foule de choses, allant des automobiles aux modèles réduits de fusées.

Lauréats régionaux

Alberta

+ l'Oilfields Junior/Senior High School, à Black Diamond, Chris Hughes et Marion Florence ont produit plusieurs logiciels multimédias pour aider les élèves à apprendre les mathématiques à leur propre rythme. Un de leurs logiciels, OHS STATISTICS, présente des problèmes concrets aux élèves de 9e et 10e années. Par exemple, après avoir analysé des données des Nations unies, les élèves doivent choisir les pays admissibles à une aide financière. Ce logiciel apprend les rudiments aux élèves, ce qui libère les enseignants pour répondre aux questions plus épineuses.

Stephen Jeans a réussi à réunir quatre ordinateurs pour ses classes de sciences de 7e et 9e années à la St. Stephen Elementary and Junior High School, à Calgary; il a aussi trouvé 11 autres ordinateurs que se partagent les élèves et les enseignants. M. Jeans croit que le mouvement et la couleur qu'offre l'ordinateur facilitent la perception et la manipulation des concepts scientifiques abstraits. Les ordinateurs peuvent, par exemple, expliquer la théorie universelle de la gravité en une fraction du temps qu'il faudrait pour l'expliquer à l'aide d'un moyen traditionnel comme le tableau noir.

Colombie-Britannique

Selwyn Lewis, chef du département de sciences de la Vancouver Technical Secondary School, à Vancouver, refusait de croire que ses élèves d'un quartier défavorisé étaient incapables d'exceller en physique. Il a insisté pour que les normes soient relevées plutôt qu'abaissées, et les résultats lui ont donné raison. Plus de 85 p. 100 des élèves réussissent les cours de Physique 11 et de Principes de technologie, ce dernier étant une solution de rechange au cours de physique traditionnel.

L'enseignant James Nakamoto est largement responsable de la qualité des cours de mathématiques à la Sir Winston Churchill Secondary School, à Vancouver. Il s'agit de la seule école de la Colombie-Britannique à avoir gagné plus d'une fois les concours canadiens de mathématiques - Pascal et Euclide (1989) et Fermat (1995). L'école a également remporté le championnat provincial de ces concours plus souvent que toute autre école publique. James Nakamoto, qui travaille depuis de nombreuses années à l'élaboration de programmes d'études, partage volontiers son expertise avec ses collègues.

Stephen Taylor veut que ses élèves de la J.N. Burnett Junior Secondary School à Richmond fassent appel à des processus mentaux de niveau élevé. Chaque semaine, il présente à ses élèves un problème sous forme d'énoncé qui peut être résolu de plusieurs façons. Ainsi, il les encourage à aborder les problèmes de divers points de vue tout en améliorant leurs capacités de communiquer. La démarche de résolution de problèmes de M. Taylor s'est maintenant étendue à l'ensemble du département de mathématiques de l'école.

+ partir de zéro, Peter Vogel a préparé un cours de physique de 12e année et élaboré un programme d'informatique à la Notre Dame Regional Secondary School, à Vancouver. En cours de route, il a lancé de nouveaux défis à ses élèves, comme ce concours de construction de ponts qui a connu un grand succès à l'école. L'enthousiasme de M. Vogel incite plus de la moitié de ses élèves de physique de 12e année à poursuivre une carrière en génie ou dans un domaine connexe.

Manitoba

Mark Blieske a introduit l'Internet à Selkirk. Chef du département d'éducation technologique de la Selkirk Junior High School, M. Blieske a prouvé que l'Internet et le multimédia pouvaient améliorer le rendement des élèves les plus faibles. Par contre, il s'est également montré sensible à la dimension humaine de la technologie. Il a refusé des offres d'emploi parce qu'il croit que le milieu de travail concurrentiel de demain sera tributaire des ressources consacrées aux élèves du premier cycle du secondaire et des efforts déployés en leur faveur.

Nouvelle-Écosse

+ la J.L. Ilsley High School, à Halifax, les élèves de chimie et de physique de 11e et 12e années de Greg De La Lis sont prêts à faire des heures supplémentaires, et même à rester à l'école 12 heures d'affilée. M. De La Lis a organisé une classe marathon afin de recueillir de l'argent pour le Fonds mondial pour la nature. Grâce à l'aide d'artistes locaux, de scientifiques et de membres de la collectivité, l'école a pu recueillir 4 200 $. Ce souci de l'écologie s'étend également aux efforts déployés par la classe en vue d'assainir la MacIntosh Run, à Halifax, une rivière qui coule à proximité de l'école.

Peter MacDonald, qui enseigne la chimie et coordonne le département de sciences à la Charles P. Allen High School à Bedford, est d'avis que sa matière offre aux élèves la chance d'améliorer leur pensée critique puisque la chimie met l'accent sur la méthode scientifique. Peter MacDonald essaie d'enseigner à ses élèves de 11e et 12e années non seulement les règles de la chimie mais aussi le processus d'acquisition du savoir scientifique. Pour ce faire, il demande entre autres aux élèves de suivre l'évolution des questions scientifiques contemporaines dans la presse.

Ontario

Raymond Bowers est une vraie bénédiction pour les élèves de la Bathurst Heights Secondary School à North York, qui sont à risque de décrocher ou dont l'anglais est la langue seconde. M. Bowers utilise des éléments graphiques et visuels pour faire passer ses idées. Les élèves en difficulté apprennent davantage et demeurent à l'école plus longtemps. M. Bowers partage les secrets de sa réussite dans des ateliers. Il a fait une telle impression lors du congrès de l'Association des professeurs de sciences de l'Ontario en 1994 qu'il a été invité à y revenir en 1995.

Pearl Bradd est parfois surnommée «Perle de sagesse» à la Riverside Secondary School, à Windsor, pour son militantisme en faveur de ses élèves, des sciences et de l'environnement. Un projet comme celui qui permet aux élèves de mesurer le rayonnement ultraviolet (UV) derrière l'école témoigne de ses préoccupations. Les résultats sont inscrits sur une affiche qui est mise à jour quotidiennement. Les élèves ont également préparé une trousse d'information sur le rayonnement UV. C'est ce dévouement qui a valu à Mme Bradd le Prix Roberta Bondar d'excellence en sciences et technologie.

Une grande banderole tendue dans la classe de Katie Branovacki à la Forster Secondary School à Windsor annonce : «Ici, les mathématiques c'est un plaisir». Et ses élèves prennent effectivement plaisir à faire des mathématiques, à tel point que bon nombre d'entre eux se dévouent pour aider les plus jeunes élèves. Les diplômés des années antérieures reviennent parfois aussi donner un coup de main. Qu'ils soient jeunes ou adultes, les élèves consacrent leur heure du midi à se perfectionner en mathématiques, sous l'oil attentif de Mme Branovacki.

Le programme de mentorat d'Allan Burston, de la Downsview Secondary School à North York, a soulevé l'enthousiasme des élèves des niveaux tant secondaire qu'élémentaire à l'égard des sciences. Les élèves de 12e année et des CPO préparent des laboratoires à l'intention des élèves de 4e et 5e années. Les plus jeunes élèves s'enthousiasment pour les sciences en regardant des métaux réagir violemment avec l'eau et en apprenant à utiliser le microscope. Les élèves de niveau secondaire approfondissent leur compréhension des concepts scientifiques en effectuant des recherches et en formulant des explications.

Diane Gervais a exercé une profonde influence sur les élèves et les enseignants de niveau élémentaire et secondaire du nord de l'Ontario, à partir de son bureau de l'école secondaire MacDonald-Cartier, à Sudbury. Consultante en mathématiques, sciences et technologie pour le ministère de l'Éducation de l'Ontario, elle a élaboré un nouveau programme de sciences pour les élèves de niveau élémentaire, intégré les sciences, les mathématiques et la technologie à d'autres matières, et conçu des activités parascolaires pour les élèves attirés par les sciences.

Walter Howard, qui vient de quitter la direction du département de mathématiques du Jarvis Collegiate Institute à Toronto pour prendre sa retraite, ne voulait pas voir ses élèves échouer à l'université. Il a donc décidé de leur lancer des défis de niveau universitaire à l'école secondaire. C'est ainsi que sont nés les programmes «doubles mathématiques» et «triples mathématiques» qui réunissent en un seul cours deux ou trois CPO en mathématiques. Les élèves sont soumis à de rigoureux examens et M. Howard les aide à acquérir de bonnes habitudes de travail. Ainsi, bon nombre d'entre eux excellent en mathématiques à l'université.

Les projets que Raymond Letheren demande de réaliser à ses élèves de technologie du W.A. Porter Collegiate Institute à Scarborough témoignent de sa vaste culture: il est diplômé ou accrédité en design, en histoire de l'art et en philosophie. Il a entre autres demandé à ses élèves de construire un modèle réduit d'une cathédrale médiévale et de concevoir un système futuriste de transport en commun. Ces projets apprennent aux élèves comment repérer et utiliser le savoir de diverses disciplines telles que l'architecture, la philosophie et les sciences environnementales. L'influence de Robert McLeish comme enseignant s'étend bien au de-là de la J.S. Woodsworth Secondary School, à Ottawa. M. McLeish est l'un des principaux auteurs d'un «cahier d'exemples» qui permet une application cohérente des normes de la 10e année à l'ensemble du conseil scolaire et garantit que les élèves fassent l'objet d'attentes uniformes. Son travail acharné dans ce domaine et d'autres encore, comme la planification des premières Olympiades de mathématiques de l'Ontario, lui a acquis le respect universel des enseignantset des élèves.

+ chaque Noël, les élèves de chimie de 10e année de Roberta Messinger, de la St. Matthew High School à Orléans, font l'expérience de la dégradation partielle des polysaccharides mixtes avec inclusion de protéines. Les élèves parlent tout simplement de l'expérience «croquant aux arachides». Une autre manifestation populaire est le championnat de cristallogénèse organisé par l'Institut de chimie du Canada, au cours duquel les écoles tentent de produire le plus gros cristal. Comme le dit Mme Messinger : «Ce n'est qu'en faisant des sciences que les élèves peuvent apprendre des sciences.»

Dalia Naujokaitis a fait ouvre de pionnière dans l'utilisation des ordinateurs, des médias interactifs et de l'Internet au sein du Conseil des écoles séparées catholiques d'Ottawa, où elle est une enseignante en affectation spéciale pour les élèves doués. Des élèves de 21 écoles sont amenés par autobus à la St. Elizabeth School, à Ottawa, où travaille Mme Naujokaitis. Une fois sur place, ils font l'expérience de son programme d'enseignement axé


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