L’indice du développement humain des Nations
Unies pour 2000
Le 29 juin 2000
Pour la septième année de suite, les Nations Unies ont
proclamé que le Canada offre la meilleure qualité de vie au monde. C’est une
nouvelle à savourer à la veille de la première Fête du Canada du XXIe siècle.
Cette nouvelle vient confirmer ce que tous les Canadiens
savent d’instinct : que nous vivons dans le meilleur pays au monde.
Le Canada s’est classé premier selon l’indice du
développement humain des Nations Unies (IDH) huit fois depuis qu’il a été
rendu public pour la première fois en 1990 (en 1992 et de 1994 à 2000) – un
record absolu.
Il est particulièrement réjouissant de constater que notre
classement selon l’IDH de cette année s’est amélioré en ce qui concerne l’espérance
de vie à la naissance et le nombre d’élèves inscrits par rapport à l’an
dernier, tandis que le taux de chômage de longue durée et le pourcentage des
Canadiens vivant sous le seuil de la pauvreté ont diminué.
Le Canada est passé du 4e au 8e rang
selon l’indice de l’habilitation des femmes, qui évalue les opportunités
dont bénéficient les femmes.
Cependant, pour la quatrième année consécutive, le Canada
est arrivé en tête selon l’indice sexospécifique, qui mesure la progression
des femmes vers des niveaux d’alphabétisation, d’instruction et de revenu
comparables à ceux des hommes ainsi que leur espérance de vie à la naissance.
Le pourcentage des Canadiennes qui sont des travailleuses
professionnelles ou techniques est passé de 51.1 % à 52,2 %.
Selon l’IDH, au chapitre de la pauvreté, le Canada a
également glissé du 11e au 9e rang parmi 17 pays
industrialisés. Ce résultat vient simplement confirmer notre propre conviction
qu’il nous faut redoubler d’efforts dans la lutte contre la pauvreté.
Or, la plus haute priorité de notre gouvernement est de
prendre les mesures nécessaires – en collaboration avec tous les autres
gouvernements, les municipalités, les collectivités et le secteur bénévole
– pour donner à tous les Canadiens une chance équitable de participer à la
grande réussite de notre pays.
Mesures prises pour atténuer la pauvreté
Notre gouvernement a pris des mesures concrètes pour
atténuer la pauvreté – en particulier chez les enfants.
Notre Stratégie axée sur l'emploi et la croissance a fait
redémarrer l’économie canadienne :
- plus de 2 millions de nouveaux emplois ont été créés;
- le taux de chômage est tombé à 6,6 % – son niveau
le plus bas en près de 25 ans;
- l’économie est en expansion constante depuis 18
trimestres – la plus longue période de croissance ininterrompue jamais
enregistrée.
En 2000-2001, la valeur totale du Transfert canadien en
matière de santé et de programmes sociaux – en espèces et en points d’impôt
– atteindra un nouveau sommet de 31 milliards $. Le Transfert
canadien aide les provinces et les territoires à financer les services de
santé, l’enseignement postsecondaire et l’assistance sociale.
En 2000-2001, le programme de péréquation fournira aux
provinces les moins prospères 9,5 milliards $ pour les aider à
assumer le coût des services publics essentiels.
Nous avons annoncé un investissement fédéral de
753 millions $ sur trois ans dans une stratégie nationale visant à
aider les sans-abri et à atténuer les problèmes de logement au Canada.
En 1997, de concert avec nos partenaires provinciaux et
territoriaux, nous avons créé le programme social le plus innovateur depuis
une génération : la Prestation nationale pour enfants (PNE). La PNE
permet de consacrer une somme additionnelle de 1,7 milliard $ chaque
année aux familles à faible revenu ayant des enfants.
Nous avons annoncé que d’ici 2004, nous allons bonifier la
Prestation fiscale canadienne pour enfants de 2,5 milliards $. Elle
atteindra alors 9 milliards $ par année.
Le Plan quinquennal de réduction des impôts annoncé dans le
budget de 2000 prévoit une réduction moyenne de l’impôt net sur le revenu
des particuliers d’au moins 21 % par année d’ici 2004 pour les
familles avec des enfants.
En plus, nous doublons la durée des congés de maternité et
des congés parentaux au titre de l’assurance-emploi de sorte que le père ou
la mère pourront désormais passer les 12 premiers mois auprès de leur enfant.
D’autre part, il est clair que le soutien du revenu à lui
seul ne permettra pas de réduire la pauvreté chez les enfants. Les familles
– en particulier, les familles monoparentales – doivent avoir accès à des
services et à des soutiens communautaires de haute qualité pour que leurs
enfants soient assurés du meilleur départ possible dans la vie.
Pour cette raison, dans le discours du Trône de 1999, nous
avons invité nos partenaires provinciaux et territoriaux à s’entendre avec
nous – dans le contexte du Plan d'action national pour les enfants – sur les
moyens de soutenir davantage les parents et les familles.
Les fonctionnaires fédéraux et provinciaux ont entrepris d’élaborer
un cadre national pour le développement des jeunes enfants.
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