Le budget de 2000: Les soins de santé, l'enseignement supérieur
et les enfants
Le 28 février 2000
L'accès des Canadiens à des soins de santé universels de qualité ainsi
qu'à un système d'enseignement supérieur de premier ordre est essentiel à
notre qualité de vie et à la stratégie de notre gouvernement pour assurer la
réussite sans égal du Canada au 21e siècle.
La santé et l'enseignement supérieur sont les plus grandes priorités des
Canadiens tout autant que de notre gouvernement.
C'est pourquoi le budget de 2000 prévoit le transfert additionnel de 2,5
milliards $ aux provinces et aux territoires au cours des quatre prochaines années
par le truchement du Transfert canadien en matière de santé et de programmes
sociaux. Ce transfert les aidera à combler des besoins pressants en matière de
santé et d'enseignement supérieur. Il sera suffisamment flexible pour leur
permettre de puiser dans ces nouveaux fonds plus tôt, au besoin.
Il s'agit du 4e budget consécutif où nous haussons les transferts en espèces
au titre du TCSPS.
Dans le seul budget de 1999, nous avons effectué un transfert supplémentaire
de 11,5 milliards $ sur cinq ans aux provinces et aux territoires pour la santé
– l'investissement le plus important jamais effectué par notre gouvernement.
Cette mesure et celle du dernier budget font en sorte que la composante en
espèces du TCSPS s'élèvera à 15,5 milliards $ par année pour les quatre
prochaines années – ce qui représente une augmentation de 25 % en deux ans.
Et la valeur totale du TCSPS – sous forme d'espèces et de points d'impôt
– s'élèvera à 31 milliards $ en 2000-2001, ce qui représente un sommet
absolu.
En plus de ces ressources additionnelles au titre du TCSPS, les provinces les
moins prospères recevront 500 millions $ de plus que prévu au budget de 1999
au chapitre de la péréquation, et les transferts aux territoires seront de 100
millions $ de plus.
Les enfants
Le Canada du 21e siècle doit offrir à tous nos enfants un bon départ dans
la vie afin qu'ils puissent grandir en santé et devenir des adultes bien intégrés
à la société.
Il est non seulement sage, mais surtout juste, de soutenir les familles.
Deux moyens s'offrent aux gouvernements à ce chapitre : le soutien du revenu
et l'appui aux services communautaires dont bénéficient nombre de familles.
Le budget de 2000 agit dans ces deux sphères :
- Il enrichit la Prestation fiscale canadienne pour enfants (PFCE) d'un montant
supplémentaire de 2,5 milliards $ d'ici 2004 – la faisant ainsi passer à
plus de 9 milliards $ annuellement. Le montant maximum de la prestation
atteindra 2400 $ pour le premier enfant et 2200 $ pour chacun des autres enfants.
-
Il présente un Plan quinquennal de réduction des impôts qui verra l'impôt
des familles à revenu faible ou moyen ayant des enfants réduit, en moyenne, de
21 % par année d'ici 2004.
- Il double la durée de versement des prestations de
maternité et des prestations parentales dans le cadre du régime
d'assurance-emploi, les faisant passer à 12 mois – en plus d'en assouplir les
modalités et d'en élargir l'accessibilité.
- Il réitère l'invitation lancée
par le Premier ministre à tous les gouvernements – dans le cadre du Programme
d'action national pour les enfants – de conclure une entente pour un programme
d'action en matière de développement de la petite enfance d'ici décembre
2000.
Le budget 2000
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