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 Sommet des Amériques 2001

L’examen d’un avant-projet de loi sur l’assistance à la procréation
et la recherche connexe

Le 4 mai 2001

Le ministre de la Santé Allan Rock a demandé au Comité permanent de la Chambre des communes sur la santé d’entreprendre l’examen d’un avant-projet de loi qui réglementerait l’assistance à la procréation ainsi que la recherche dans ce domaine et interdirait le clonage humain, la maternité de substitution à des fins commerciales, la création d’« enfants à la carte » et d’autres pratiques inacceptables.

Les progrès scientifiques rapides dans le domaine de la procréation assistée et la recherche connexe offrent un nouvel espoir aux Canadiens qui désirent fonder une famille et à ceux qui ont été gravement blessés ou qui sont atteints de maladies comme l’Alzheimer.

Par contre, ils soulèvent également de graves préoccupations au sujet des moyens de réaliser l’équilibre entre les progrès scientifiques et la sécurité publique et des principes moraux et éthiques fondamentaux comme la dignité de la vie humaine.

L’avant-projet de loi vise à atteindre cet équilibre approprié en veillant à ce que les Canadiens qui ont recours aux nouvelles techniques puissent le faire sans compromettre leur santé et leur sécurité et à ce que la recherche prometteuse sur la procréation assistée se déroule dans un contexte réglementé.

À l’heure actuelle, aucune loi fédérale ou provinciale ne régit de façon intégrée la procréation assistée et la recherche connexe. La démarche proposée donnera au Canada de l’avance sur certains pays et le placera sur le même pied que d’autres grands pays industrialisés.

L’avant-projet de loi porte sur de vastes enjeux d'ordre éthique, scientifique et personnel. C’est pourquoi le ministre a voulu permettre aux députés de se pencher sur le texte au plus tôt et d’amorcer un dialogue avec les Canadiens.

Il a demandé au Comité de lui présenter son rapport d’ici la fin de janvier 2002.

Faits saillants de l’avant-projet de loi

Les mesures législatives proposées interdiraient les activités suivantes, entre autres :

  • le clonage d’êtres humains;
  • la vente et l’achat d’embryons humains;
  • les accords commerciaux de maternité de substitution;
  • le choix du sexe d’un enfant;
  • la modification génique de cellules germinales (manipuler le code génétique de sorte que la modification soit transmise à la génération suivante, pour créer des « enfants à la carte », par exemple);
  • la création d’embryons aux seules fins de la recherche;
  • la transplantation de matériel reproductif d'un animal dans le corps d'un être humain.

Le fait d’enfreindre les interdictions constituerait un délit criminel entraînant une amende et/ou une peine de prison.

D’autres activités seraient autorisées mais strictement réglementées. Les règlements toucheraient, par exemple :

  • la sécurité du matériel reproductif (comme le sperme);
  • l’octroi de permis autorisant certains types de recherche. (L’avant-projet de loi est conforme aux propositions des Instituts de recherche en santé du Canada concernant le financement de la recherche sur les cellules souches.)

Le consentement libre et éclairé constitue un des principes fondamentaux de l’avant-projet de loi. Toutes les interventions visant à favoriser la procréation ainsi que certains protocoles de recherche nécessiteraient le consentement écrit du donneur.

En vertu des mesures proposées, l’établissement de registres permettrait, par exemple, de réunir des données sur les donneurs de sperme et d’ovules, ainsi que sur les résultats de diverses activités réglementées.

Les enfants nés grâce à des dons de sperme ou d’ovules pourraient, plus tard, consulter le registre pour connaître les antécédents médicaux des donneurs dont ils sont issus.

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