Déclaration du Premier ministre 

Depuis le 6 décembre 1989, la population canadienne commémore chaque année avec une grande tristesse la mort tragique de quatorze jeunes femmes qui ont perdu la vie à la suite d'un acte de violence insensé. En 1991, la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes était promulguée. Le 6 décembre rappelle donc aux Canadiennes et aux Canadiens que, en plus de pleurer la perte de vies, il faut aussi agir pour mettre fin à la violence faite aux femmes. Comme c'est dans leur caractère de le faire, les Canadiennes et les Canadiens agissent et réussissent ainsi à repousser l'ombre de la violence qui assombrit la vie de trop de femmes — ou qui y met un terme.

Le défi posé par l'élimination de la violence exige un partenariat — un partenariat entre tous les secteurs de la société et tous les paliers de gouvernement. Je suis heureux que le gouvernement fédéral ait adopté la nouvelle Loi sur les armes à feu, qui est entrée en vigueur le 1er décembre et qui assurera une plus grande sécurité aux Canadiennes et aux Canadiens. Je suis aussi très fier de la solidarité manifestée par les ministres fédérale, provinciales et territoriales responsables de la condition féminine. Elles ont, ensemble, préparé une déclaration qui énonce notre engagement à adopter des mesures concertées et globales en vue de mettre un terme à la violence fondée sur le sexe.

La Déclaration d'Iqaluit exprime la conviction sincère de tous les gouvernements au Canada qu'il faut mettre un terme à la violence. Elle reflète une vision commune selon laquelle les Canadiennes et les Canadiens de toutes les régions de ce vaste et magnifique pays auront tous un jour des rues et des foyers sûrs. Pour que cette vision devienne réalité, nous devons agir ensemble et faire des efforts soutenus et concertés dans tous les secteurs. J'invite les Canadiennes et les Canadiens partout au pays à appuyer le travail fait afin de mettre un terme à la violence à l'endroit des femmes et à participer à la réalisation de changements positifs. Ce n'est qu'en refusant de tolérer la violence que nous pourrons véritablement honorer la mémoire des quatorze jeunes femmes qui ont perdu la vie en 1989.

Service de presse du CPM: (613) 957-5555