Le 25 avril 2003
Ottawa (Ontario)

Je suis très heureux d’être ici aujourd’hui pour participer à l’inauguration de cette exposition impressionnante. Je suis fier d’être associé à une initiative aussi innovatrice, dans un domaine aussi important.

Permettez-moi aussi de dire à quel point je suis ravi de voir le nombre d’élèves présents ici ce matin! Il est bien que vous soyez ici, car cette exposition concerne un avenir dont vous ferez tous partie. Vous appartenez à ce que nous pourrions appeler la « génération de la génomique ».

La génomique offre le potentiel de transformer nos vies, des médicaments que nous recevons aux aliments que nous consommons.

Avec chaque découverte, nous ouvrons de nouvelles portes, nous franchissons de nouveaux seuils et nous trouvons les réponses à bon nombre des mystères qui nous entourent. La génomique nous amène aussi à poser des questions morales et éthiques pour lesquelles nous ne possédons pas encore toutes les réponses.

Je suis fier de voir que cette exposition présente les dilemmes éthiques de la recherche génétique et invite les Canadiens à penser aux choix difficiles que nous sommes tous appelés à faire. Je crois que nous devons reconnaître ces préoccupations honnêtement, en discuter franchement et les expliquer clairement, afin que les Canadiens puissent participer à cet important débat. Nous entrons dans une région inconnue de la connaissance humaine. Une région où les vieux points de repère ne nous servent plus et où nous devons peser de nouveaux enjeux. Il est donc critique que les Canadiens s’informent, se tiennent au courant et s’impliquent.

En présentant cette exposition aux Canadiens dans leurs communautés, à travers le pays, ses commanditaires nous en donnent justement l’occasion.

Je salue cette belle initiative et je félicite le Musée canadien de la nature, Génome Canada et les Instituts de recherche en santé du Canada pour leur créativité, leur collaboration et leur volonté de nous enseigner à tous le langage de la génomique.

En effet, cette exposition contribuera énormément à élargir notre vocabulaire. Elle initiera les Canadiens aux gènes et à l’ADN – et elle le fera – comme vous avez déjà pu le constater – d’une manière divertissante et innovatrice.

Lorsque j’ai lancé la stratégie fédérale de l’innovation, j’ai dit que « l’innovation est l’affaire de tous ». La science aussi. Le docteur Henry Friesen, président de Génome Canada, l’a exprimé en termes justes quand il a dit : « La génomique sera le prochain Internet. »

De même que l’Internet a transformé les façons dont nous travaillons, nous faisons nos achats et nous communiquons, de même la génomique transformera notre façon de comprendre la santé et comment l’améliorer, la maladie et comment la prévenir, la vie et comment la rendre meilleure.

Nous constatons déjà les bienfaits de la richesse des connaissances du Canada en génomique. Génome Canada est à l’avant-garde de la science. C’est tellement important à un moment comme celui-ci où les Canadiens et le monde entier se préoccupent des effets du syndrome de détresse respiratoire.

Le gouvernement de l’Ontario et le gouvernement du Canada ainsi que la Ville de Toronto travaillent en étroite collaboration face à ce problème de santé publique.

Nous travaillons en partenariat étroit avec les Centers for Disease Control des États-Unis, qui nous fournissent des avis et des services sur le terrain à Toronto. Nous leur sommes très reconnaissants pour leurs efforts.

Nos chercheurs scientifiques à travers le Canada travaillent sans compter leurs heures sur ce problème.

La ville de Toronto souffre aujourd’hui. Elle compte aussi des travailleurs de la santé admirables, qui accomplissent un travail remarquable dans des circonstances très éprouvantes. Ils méritent les remerciements et la gratitude de leurs concitoyens.

Nous sommes tous convaincus que l’Organisation mondiale de la santé est arrivée à une conclusion erronée. Nous sommes convaincus que Toronto est un bon endroit à visiter – un endroit sûr.

Au début de la semaine, j’ai parlé au maire Lastman et au Premier ministre Eves. Nous avons convenu de l’importance d’une campagne de promotion de Toronto et de l’Ontario, et en fait du Canada tout entier. Nous avons tous convenu d’apporter notre contribution. Je peux affirmer aujourd’hui que le gouvernement fédéral y consacrera 10 millions de dollars.

Cependant, l’argent ne résoudra pas tout. Afin de démontrer d’une manière très visible notre engagement envers la population de Toronto, j’annonce aujourd’hui que le Cabinet se réunira mardi à Toronto, au lieu d’Ottawa. De plus, je passerai la nuit dans un hôtel de Toronto lundi.

Jeudi, mon épouse se rendra à Toronto à partir d’Ottawa, à bord d’un vol d’Air Canada. Elle atterrira à l’aéroport Pearson. Elle passera la journée à Toronto, et sera l’invitée à un dîner jeudi soir.

Les Canadiens se sont mobilisés dans le passé dans des circonstances difficiles. Cette fois encore, les Canadiens se mobiliseront pour aider ceux qui en ont besoin.

- 30 -