Mise à jour économique de 2001

Le 17 mai 2001

Grâce à une planification financière prudente et à une approche équilibrée à l’égard des dépenses gouvernementales, la position financière du Canada demeurera solide au cours des années à venir – en dépit du récent ralentissement économique.

La Mise à jour économique de 2001 confirme que notre gouvernement peut respecter tous les engagements pris dans le Budget de 2000, dans l’Énoncé économique et mise à jour budgétaire d’octobre 2000 et pendant la dernière campagne électorale, tout en protégeant le solde budgétaire.

Cette année seulement, nous allons stimuler l’économie en y injectant quelque 24 milliards $ – ce qui nous classe parmi les premiers pays industrialisés à ce chapitre.

En plus, nous allons rembourser une tranche beaucoup plus importante de la dette que ce que nous avions annoncé. Le remboursement sera de plus de 15 milliards $, au lieu de 10 milliards $ pour l’exercice 2001-2002.

Cela portera le total du remboursement de la dette à au moins 33 milliards $ depuis 1997-1998 – et diminuera les intérêts payés sur la dette d’au moins 2 milliards $ par année. Cette somme pourra servir à répondre aux priorités des Canadiens – comme les soins de santé et les baisses d’impôt – année après année.

Notre gouvernement restera vigilant au cours des prochains mois. Nous allons continuer de réduire les impôts et la dette et nous allons continuer de contrôler les dépenses afin que la situation financière du Canada demeure solide.

Les chiffres

En dépit du ralentissement économique en cours, notre économie va continuer de croître. Les prévisionnistes du secteur privé ont revu leurs prévisions de croissance en 2001, l’établissant en moyenne à 2,4 % plutôt qu’à 3,5 %. Ils s’attendent à voir passer le taux de croissance à 3,4 % en 2002, au lieu de 3 %.

Ces fluctuations auront une incidence relativement modeste sur les excédents prévus. À cet égard, les projections ont été révisées à la baisse, passant de 8,3 milliards $ à 7,2 milliards $ en 2001-2002, et de 7,6 milliards $ à 7,3 milliards $ en 2002-2003. Même selon les prévisions économiques les plus pessimistes, nous allons continuer d’afficher des excédents budgétaires.

Parce que nous avons toujours tenu compte de la possibilité d’un ralentissement économique dans notre planification budgétaire, nous restons en mesure de remplir tous les engagements pris dans le Budget de 2000, dans l’Énoncé économique et mise à jour budgétaire d’octobre 2000 et pendant la campagne électorale.

Ces engagements comprennent :

La plus importante réduction d’impôt dans toute l’histoire du Canada – c’est-à-dire un allégement fiscal d’environ 100 milliards $ au cours des cinq prochaines années, dont la majeure partie ira aux Canadiens à revenu modeste et moyen.

L’investissement le plus considérable dans la santé dans l’histoire du Canada – 21,2 milliards $ sur cinq ans mis à la disposition des provinces pour la santé.

Un investissement de 2,2 milliards $ sur cinq ans dans le développement de la petite enfance, afin d’assurer à tous les enfants du Canada un bon départ dans la vie.

Maintien d’une saine gestion financière

Sous notre administration, le Canada a enregistré 22 trimestres consécutifs de croissance – la plus longue période d’expansion économique depuis les années 1960.

Bien que les prévisions de croissance aient récemment été revues à la baisse, les perspectives pour les deux prochaines années restent favorables : nos baisses d’impôt vont continuer de favoriser la croissance, la diminution des taux d’intérêt continuera à encourager les investissements et la consommation, et des investissements fédéraux ciblés vont offrir une stimulation additionnelle.

Comme nous l’avons toujours fait et comme nous nous sommes engagés à continuer de le faire dans le Livre rouge III, nous allons poursuivre une planification budgétaire responsable. Nous allons mettre en oeuvre notre plan prudent et équilibré et allons continuer de viser à devenir le premier gouvernement fédéral en 50 ans à présenter 5 budgets excédentaires de suite.

Dans cet esprit, le gouvernement du Canada et la Banque du Canada ont décidé de reconduire pour cinq ans l’entente actuelle sur les cibles d’inflation, qui demeureront entre 1 % et 3 %. En maintenant la confiance dans la politique de faible inflation du Canada, nous contribuerons à promouvoir une plus forte croissance et de plus faibles taux d’intérêt, avec tous les avantages que cela comporte pour les Canadiens.


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