Le budget de 1999 -- Bâtir aujourd'hui pour un avenir meilleur

Le 16 février 1999

Le budget de 1999 s'inscrit dans le cadre de notre plan global visant à bâtir une économie vigoureuse et une société solidaire, que nous suivons depuis cinq ans. Le plan a trois volets : 

  • assurer une saine gestion économique et financière;
  • investir dans des priorités sociales et économiques clés; 
  • et assurer une réduction des impôts ainsi que l'équité fiscale.

Chacun d'entre eux nous permet de progresser vers notre objectif principal : assurer un niveau de vie croissant et une meilleure qualité de vie pour les Canadiens.

Investir dans les priorités sociales et économiques des Canadiens

La santé

Au cours des cinq prochaines années, les provinces et les territoires recevront 11,5 milliards $ de plus à travers le Transfert canadien en matière de santé et de programmes sociaux (TCSPS) – dont 6,5 milliards du montant total au cours des trois prochaines années.

En vertu de l'entente en matière de santé, les provinces et les territoires utiliseront la totalité de cette hausse pour les services de santé – et ils ont réaffirmé leur appui envers les cinq principes de la Loi canadienne sur la santé : l'universalité, l'intégralité, l'accessibilité, la transférabilité et la gestion publique.

8 milliards $ seront consentis à travers des hausses futures du TCSPS, et un montant unique additionnel de 3,5 milliards $ sera versé immédiatement.

De plus, le budget de 1999 prévoit des investissements de 1,4 milliard $ pour le reste de l'année financière en cours et pour les trois prochaines années financières afin :

  • d'améliorer la qualité et la disponibilité en temps opportun de l'information en matière de santé;
  • d'étendre et intégrer la recherche et l'innovation en matière de santé;
  • d'améliorer les services de santé pour les Premières nations et les Inuits;
  • de continuer à explorer, en collaboration avec les provinces, des approches novatrices en matière de santé dans les collectivités et en milieu rural.

Le savoir et l'innovation

Le budget de 1999 élargit l'envergure de la Stratégie canadienne pour l'égalité des chances en investissant plus de 1,8 milliard $ d'ici la fin de l'exercice en cours et pour les trois prochains dans la création, la diffusion et la commercialisation du savoir et dans le soutien de l'emploi.

Réduction des impôts

Le budget de 1999 ajoute de nouvelles mesures à celles annoncées l'an dernier – qui offrent des réductions d'impôt supplémentaires de 7,7 milliards $ au cours des trois prochaines années.

En conjonction avec les mesures annoncées l'an dernier, le budget de 1999 présente des réductions d'impôt de 16,5 milliards $ sur trois ans – 3,9 milliards $ en 1999-2000, 6 milliards $ en 2000-2001 et 6,6 milliards en 2001-2002. Et pour la première fois depuis 1965, le gouvernement n'a pas eu à recourir à l'emprunt pour les financer.

Tous les contribuables canadiens peuvent maintenant s'attendre à une réduction d'impôt – et 600 000 Canadiens à faible revenu ne paieront plus du tout d'impôt fédéral.

Une discipline financière à toute épreuve

En 1998-1999, nous présenterons des états financiers équilibrés ou excédentaires. C'est la première fois depuis 1951-1952 que le gouvernement du Canada enregistre deux budgets équilibrés ou excédentaires consécutifs.

Nous nous engageons à équilibrer le budget, ou à faire mieux en 1999-2000 et en 2000-2001. Ce ne sera que la troisième fois depuis la Confédération que le gouvernement du Canada dépose quatre budgets équilibrés consécutifs.

Grâce à une croissance économique continue et au plan de remboursement de la dette que nous avons présenté lors du budget de 1998, le ratio de la dette publique au PIB est placé sur une trajectoire constamment décroissante.

En 1995-1996, alors que le ratio de la dette publique au PIB du Canada atteignait son sommet, 36 sous de chaque dollar que le gouvernement fédéral recueillait servait à payer les intérêts sur la dette. L'an dernier, ce montant était tombé à 27 sous.

L'an dernier, le ratio de la dette publique au PIB a connu sa plus forte chute ponctuelle depuis 1956-1957, reculant de 70,3 % à 66,9 %.

En 1998-1999, le ratio de la dette publique au PIB devrait passer à 65,3 % et, d'ici 2000-2001, il devrait passer sous la barre des 62 %.


Le budget de 1999


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