Le budget de 1999 - Le maintien d'une saine gestion économique et financière

Le 16 février 1999

Depuis que nous avons formé le gouvernement en 1993, notre objectif principal a été de faire en sorte que nous bénéficions d'une économie vigoureuse et d'une société solidaire, offrant un niveau de vie croissant et une meilleure qualité de vie.

En rétablissant l'ordre dans les finances publiques, nous avons déclenché un revirement économique remarquable au Canada. Grâce à leur courage et aux sacrifices qu'ils ont consentis, les Canadiens sont à même de constater les résultats d'une discipline financière à toute épreuve.

Des budgets équilibrés, voire excédentaires

Notre discipline financière à toute épreuve permet au Canada de s'occuper à nouveau des priorités des Canadiens – comme la santé. Et cette discipline nous permettra de rester sur le bon chemin.

Lorsque nous sommes arrivés au pouvoir, le déficit budgétaire fédéral avait atteint le sommet historique de 42 milliards $, et aucun gouvernement fédéral n'avait réussi à équilibrer son budget depuis près d'une génération.

En 1998-1999, nous présenterons des états financiers équilibrés ou excédentaires. C'est la première fois depuis 1951-1952 que le gouvernement du Canada enregistre deux budgets équilibrés ou excédentaires consécutifs.

Nous nous engageons à équilibrer le budget, ou à faire mieux, en 1999-2000 et en 2000-2001. Ce ne sera que la troisième fois depuis la Confédération que le gouvernement du Canada dépose quatre budgets équilibrés consécutifs.

En utilisant les normes comptables en vigueur dans la plupart des autres grands pays industrialisés, nous présenterons un budget équilibré pour la troisième année consécutive en 1998-1999. Nous sommes le premier pays du G7 à y arriver.

Le ratio des dépenses de programmes au PIB continuera de baisser – de 16,6 % qu'il était en 1993-1994 à 12,6 % en 1998-1999 et, selon nos prévisions, à 12 % en 2000-2001 – le ratio le plus bas depuis 50 ans!

Le plan de remboursement de la dette : une nouvelle liberté économique pour le Canada

La réduction de notre dette publique vise à donner aux Canadiens une nouvelle liberté économique – à dégager des ressources pour :

  • renforcer notre système universel de soins de santé;
  • réduire les impôts;
  • combattre la pauvreté chez les enfants;
  • investir pour rendre l'économie plus productive et pour atteindre un plus haut niveau de vie en facilitant l'accès au savoir, à la recherche et à l'innovation.

En 1995-1996, alors que le ratio de la dette publique au PIB du Canada atteignait son sommet, 36 sous de chaque dollar que le gouvernement fédéral recueillait servait à payer les intérêts sur la dette. L'an dernier, ce montant était tombé à 27 sous.

Grâce à une croissance économique continue et au plan de remboursement de la dette que nous avons présenté lors du budget de 1998, le ratio de la dette publique au PIB est placé sur une trajectoire constamment décroissante. Le plan est basé sur :

  • des plans financiers sur deux ans fondés sur des hypothèses économiques prudentes;
  • une réserve pour éventualités de 3 milliards $ pour faire face aux pressions financières imprévues; 
  • et l'utilisation de cette réserve, lorsque nous n'en avons pas besoin, pour rembourser la dette.

L'an dernier, le ratio de la dette publique au PIB a connu sa plus forte chute ponctuelle depuis 1956-1957, reculant de 70,3 % à 66,9 %.

En 1998-1999, le ratio de la dette publique au PIB devrait passer à 65,3 % et, d'ici 2000-2001, il devrait passer sous la barre des 62 %.

Une économie vigoureuse

En dépit des secousses causées par la tourmente financière internationale – qui furent particulièrement ressenties dans l'Ouest du pays – les assises solides de l'économie canadienne ont fait en sorte que la croissance économique et celle de l'emploi se sont poursuivis.

En 1998, 453 000 nouveaux emplois ont été créés – la meilleure performance des années 1990 au plan de l'emploi. Avec un taux de croissance de l'emploi de 3,2 % l'an dernier, nous nous sommes classés en tête du G7.

Quarante pour cent des nouveaux emplois créés au cours des douze derniers mois, soit 202 000, sont occupés par des jeunes. Il s'agit de la meilleure performance annuelle à ce chapitre depuis plus de 25 ans.

Le taux de chômage est tombé à 7,8 % en janvier – le taux le plus bas depuis juin 1990.

Et le Fonds monétaire international (FMI) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) prévoient que l'économie canadienne sera parmi les meilleures du G7 en 1999 – et qu'elle dominera le G7 au plan de la création d'emploi.


Le budget de 1999


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