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Résultats du Sommet

Résultats du Sommet

Les dirigeants des pays du G‑20 se sont réunis à Toronto, guidés par le nouveau rôle du G‑20 comme principale tribune de la coopération économique internationale, à un moment crucial de la reprise économique mondiale. Ils ont réaffirmé leur engagement commun à protéger et à renforcer la reprise, ainsi qu’à favoriser une croissance forte, durable et équilibrée.

Croissance durable et équilibrée

Au Sommet de Pittsburgh, les pays du G-20 ont convenu de s’attaquer avec vigueur aux déséquilibres de l’économie mondiale en se donnant un Cadre pour une croissance forte, durable et équilibrée. En adoptant ce cadre, les pays du G-20 s’engageaient à évaluer leurs politiques nationales pour faire en sorte qu’elles soient collectivement plus alignées sur des trajectoires de croissance plus durables et plus équilibrées.

À Toronto, les dirigeants du G-20 ont évalué les progrès accomplis à l’égard du Cadre et ont convenu de prendre des mesures précises à moyen terme qui permettront de garantir la reprise de l’économie mondiale et de jeter les bases d’une croissance forte et durable. Plus particulièrement, ils ont convenu que tous les pays membres du G-20 mèneraient à bien leur plan de relance financière et que les pays membres développés diminueront au moins de moitié leurs déficits publics d’ici 2013 et stabiliseraient leur ratio d’endettement par rapport au produit intérieur brut (PIB) ou les réduiront d’ici 2016. Les dirigeants se sont entendus sur les mesures à prendre par les pays membres du G‑20 pour soutenir la croissance mondiale au moment où le processus d’assainissement des finances publiques est entamé dans de nombreux pays.

Les dirigeants ont également pris d’importantes décisions concernant la coordination future des politiques dans le contexte du Cadre. Ils ont convenu que la deuxième phase du processus d’évaluation mutuelle au titre du Cadre se ferait aux niveaux national et européen, étant entendu qu’un plan d’action détaillé serait élaboré d’ici le prochain Sommet du G‑20 qui se tiendra à Séoul, en Corée, en novembre 2010.

Réforme du secteur financier

Lors du Sommet de Pittsburgh, les dirigeants ont convenu de renforcer les systèmes de réglementation financière au moyen de diverses mesures afin d’éviter un retour à la prise de risque excessive qui a contribué à la crise économique et financière mondiale. Lors du Sommet du G-20 à Toronto, les dirigeants ont évalué les progrès accomplis à cet égard. Ils ont convenu que le montant des capitaux détenus par les banques sera beaucoup plus élevé et leur qualité améliorée de manière significative, et que des normes plus rigoureuses doivent être mises en place avec une supervision renforcée. Ils se sont également engagés à ce que tous les pays du G‑20 disposent de tous les pouvoirs et les outils nécessaires pour régler les crises dans les institutions financières et qu’ils adoptent des principes guidant leur mise en œuvre, tout en reconnaissant que les mesures précises en ce domaine pourront varier d’un pays à l’autre.

Réforme des institutions financières internationales

Dans la réponse apportée à la crise économique, les institutions financières internationales, tels le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, ont joué un rôle capital en mettant des ressources à contribution afin d’assurer la stabilité financière et de venir en aide à ceux que le ralentissement de l’économie avait le plus durement touchés.

À Toronto, les dirigeants du G‑20 ont annoncé que la capacité de prêt des banques de développement multilatérales a été doublée grâce à des augmentations générales de capital de 350 milliards $, qui renforceront la capacité des institutions financières internationales à aider les plus vulnérables. Ils ont également approuvé des réformes sur lesquelles se sont entendus les actionnaires de la Banque mondiale au printemps 2010, qui se traduiront par une augmentation des droits de vote des pays en développement et en transition au sein de l’organisation. Les dirigeants ont également souligné leur détermination à faire ratifier, par tous les membres du G-20, les réformes des quotes-parts et des droits de vote du FMI de 2008, et ont demandé instamment l’accélération du travail substantiel qui doit encore être fait pour que le FMI puisse mener à bien des réformes additionnelles des quotes-parts et de la gouvernance.

Commerce international et croissance

Le G-20 a réussi à éviter le recours à des mesures protectionnistes comme celles qui ont transformé le krach boursier de 1929 en grande dépression. À Pittsburgh, les dirigeants se sont engagés à poursuivre leurs efforts afin de combattre le protectionnisme et de libéraliser le commerce. De son côté, le Canada, qui a pris depuis l’an dernier des mesures unilatérales de libéralisation du commerce, a travaillé de concert avec ses partenaires du G-20 afin d’appuyer les efforts multilatéraux en vue de faire progresser encore plus la libéralisation des échanges.

À Toronto, les dirigeants du G‑20 ont reconnu que le commerce mondial est un moteur de croissance, ont réaffirmé leur engagement à résister au protectionnisme pendant trois autres années, soit jusqu’en 2013, et ont convenu de poursuivre leurs efforts pour parvenir à une conclusion mesurée et ambitieuse du Cycle de négociations de Doha de l’OMC. Ils se sont également engagés à maintenir l’impulsion donnée à l’Aide pour le commerce, une initiative qui aide les pays en développement à participer davantage au commerce mondial.

Pour en savoir davantage sur les résultats du sommet, vous pouvez consulter la Déclaration du Sommet du G-20

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Date de modification :
2012-08-27