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Célébration Dayal Kaur Khalsa

SAVOIR FAIRE

Dayal Kaur Khalsa: Une Enfance remémorée; une enfance transposée


Tales of a Gambling Grandma, le premier livre de Dayal, qui a été inspiré par sa relation chaleureuse et tendre avec sa grand-mère merveilleusement excentrique, s'est mérité plusieurs prix. Son deuxième livre I Want a Dog, exprime d'autres dimensions; son sens de l'humour s'exprime lorsqu'elle se moque du grand art, combiné avec son amour pour les grands artistes. La couverture, par exemple, est une parodie du monumental Dimanche après-midi sur l'Île du Grand Jatte de Seurat. Elle exprime également sa relation dissonante avec sa mère


Dans cette histoire, nous rencontrons de nouveau le personnage de la petite fille de Tales of a Gambling Grandma, mais elle se nomme maintenant May, en référence à May Cutler, présidente de Tundra Books, qui est actuellement retraitée et qui est devenue non seulement une admiratrice inconditionnelle de Dayal, mais aussi une amie très proche. Lors d'une entrevue, Dayal a affirmé vouloir rendre honneur à son amitié pour May d'une façon significative. May Cutler était de fait honorée et touchée par ce geste. Photographie de May Cutler, l'ex-présidente de Tundra Books, l'éditeur de Dayal
Photographie de May Cutler, l'ex-présidente de Tundra Books, l'éditeur de Dayal


La page trois de ce livre révèle le sens de l'humour de Dayal et sa passion pour les chiens, lorsqu'elle superpose des faces de chiens à chaque visage de ses compagnons de deuxième année et de son professeur. Elle montre sa ruse et ses idées créatives, lorsqu'elle ramène à la maison les chiens du voisinage en tenant derrière elle un morceau de salami. Elle s'attend à ce que cela prouve à sa mère à quel point les chiens l'adorent et la convainque qu'elle doit avoir un chien. La mère n'est pas dupe et lui dit d'utiliser la même technique pour ramener les chiens d'où ils viennent.

Photographie authentique de Dayal en classe de deuxième année; Dayal (Marcia) est dans la première rangée, à l'extrême gauche
Photographie authentique de Dayal en classe de deuxième année; Dayal (Marcia) est dans la première rangée, à l'extrême gauche
Portrait de classe, de I Want a Dog, Dayal (Marcia) est dans la première rangée, à l'extrême gauche
Portrait de classe, de I Want a Dog, Dayal (Marcia) est dans la première rangée, à l'extrême gauche
Illustration de I Want a Dog montrant la meute de chiens
Illustration de I Want a Dog montrant la meute de chiens


Un peu plus tard, un accès de colère donne une idée à May. Alors qu'elle donne des coups de pied de toute sa force à son patin à roulettes, celui-ci descend tout le long des escaliers en sautillant, ressemblant à un petit chien. Alors, May attache une corde au patin et il la suit comme un petit chien. Photographie du coin de rue près de la maison de Dayal, à Queens
Photographie du coin de rue près de la maison de Dayal, à Queens
Photographie du coin de rue près de la maison de Dayal, à Queens
Le même coin illustré dans I Want a Dog


Photographie de la cour à l'école élémentaire de Dayal
Photographie de la cour à l'école élémentaire de Dayal
Illustration de I Want a Dog montrant Dayal et ses amis pratiquant dans la cour d'école qui ressemble vraiment à celle de son école élémentaire
Illustration de I Want a Dog montrant Dayal et ses amis pratiquant dans la cour d'école qui ressemble vraiment à celle de son école élémentaire
Après avoir pratiqué avec son patin à l'intérieur, May l'apporte à l'extérieur. Après cet épisode, ils voulaient tous l'essayer. May promène son patin partout et où il est affiché «aucun chien autorisé», elle le laisse à l'extérieur, attaché à un arbre. Ses parents sont très impressionnés et disent qu'elle est prête à prendre soin d'un vrai chien.


Photographie de la famille Schonfeld lorsque Dayal (Marcia) était enfant}
Photographie de la famille Schonfeld lorsque Dayal (Marcia) était enfant}
Dans son troisième livre My Family Vacation, Dayal revit ce qui a dû représenter un souvenir heureux de sa petite enfance. La planification du premier voyage familial en Floride, la passion et l'anticipation, l'idée de faire les bagages dans le noir, la tempête de neige avant leur départ, tout cela démontre une incroyable mémoire des détails et des sensations associés à l'événement.


Illustration de la famille de May dans My Family Vacation
Illustration de la famille de May dans My Family Vacation
Le père et la mère sont enthousiasmés et cela semble vraiment représenter une période idéale de sa vie. Au premier motel, la mère consacre la journée à May; appelle Richie, le frère aîné de May, pour dîner et celui-ci défie May de sauter du haut plongeon. Toutefois, lorsqu'ils arrivent au motel suivant, Richie défie de nouveau May de sauter. Elle le fait et Richie est vraiment impressionné. À partir de ce moment-là, il ne la traite plus comme un bébé ou comme une poule mouillée. Des moments heureux soulignent la fin des vacances lorsque May danse avec son père et que Richie est assis avec sa mère à la table, prenant un verre.


La mère de Dayal avait des ambitions intellectuelles très élevées pour ses deux enfants. Essayant comme elle le pouvait de répondre aux attentes de sa mère afin de gagner ainsi son amour et son approbation, Dayal en était incapable. Leurs univers étaient trop éloignés. Dayal était une exploratrice, une aventurière, et avait grandi au début des années 1960, où la rébellion et les drogues brisaient la vie de plusieurs adolescents et jeunes adultes. L'essai de l'alcool et des drogues l'a fortement affectée. Elle a été malheureuse pendant de nombreuses années, essayant de dénouer ses problèmes émotifs.


Dayal a reçu son diplôme du City College de New York en 1963. Elle s'est spécialisée en littérature anglaise et l'art était son deuxième domaine de concentration. Elle a été membre de The Arts Students League de 1964 à 1965 où elle a rencontré Diane Goodstein avec qui elle a partagé un espace de travail dans un loft situé à Lower Manhattan. Au début des années 1960, au moment où un groupe d'artistes, de professeurs et d'étudiants s'influençant mutuellement partageaient des expériences interdites d'avant-garde, Dayal assistait, pour sa part, à des soirées de galerie de plusieurs artistes célèbres. Ces rencontres avec Roy Lichtenstein et ses amis ont permis à Dayal de côtoyer certains grands artistes de l'époque. Portrait de Dayal (Marcia) vers le moment de la remise des diplômes à son collège
Portrait de Dayal (Marcia) vers le moment de la remise des diplômes à son collège


Photographie de Dayal (Marcia) avec ses cheveux défaits, prise probablement à Millbrook, en Ontario
Photographie de Dayal (Marcia) avec ses cheveux défaits, prise probablement à Millbrook, en Ontario
Son expérience dans le loft lui a procuré une nouvelle perspective de la vie, bien qu'elle continue de vivre avec ses parents à la maison. Ses cheveux roux, bouclés et défaits, ses yeux bleus pétillants et sa personnalité dynamique attiraient plusieurs types d'artistes et d'écrivains bohémiens. Elle suscitait vraiment une immense fascination à tous ceux et toutes celles qui la rencontraient.


En 1966, sa mère a été victime d'un cancer du sein. Cette nouvelle était la deuxième épreuve familiale qui donnait à réfléchir à Dayal. Comme vous pouvez vous le rappeler, la mort de sa grand-mère, lorsqu'elle avait dix ans, représentait sa première expérience traumatisante. Dayal rendait souvent visite à sa mère. Elle avait remarqué que son père n'était pas prompt à permettre à sa mère de prendre des médicaments pour calmer la douleur et elle était bouleversée de voir sa mère souffrir. Sa mère est décédée au mois de juin 1967. La plus grande peur de Dayal, dans l'éventualité où elle serait malade, était de vivre une longue agonie comme celle que sa mère avait vécue.

En septembre 1967, son père, son frère et son épouse ont fait un voyage au Mexique. Dayal les a quittés après un certain temps. En décembre 1967, elle a rencontré de manière fortuite un artiste canadien, Brian Grison, à San Miguel Allende. Dayal cherchait un endroit bon marché où elle pourrait vivre et travailler son art. Brian avait loué une petite maison simple en adobe et a aidé Dayal à s'en trouver une également. Ils sont rapidement devenus de bons amis, ont visité le Mexique, ont travaillé leur art et ont fréquenté les cafés de l'endroit. Dayal travaillait ses illustrations pour un autre livre non publié, au sujet de Billy The Kid.


Suite... *