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Nouvelles de l'ICBN

Nouvelles de l'ICBN #10 mai 2004
ISSN 1488-2000


À l'ordre du jour

Réunion « portes ouvertes » : Création d'une politique nationale de numérisation Plongez dans la numérisation du Canada!

La réunion « portes ouvertes » de 2004 de l'ICBN aura lieu le 3 juin à l'hotel Fairmont du Winnipeg. Le but de cette réunion est de promouvoir la création d'une politique canadienne de numérisation, dans le cadre de laquelle les organismes de conservation de la mémoire à tous les niveaux et dans toutes les régions pourront jouer un rôle tout particulier.

Il y aura, outre le débat au sujet de la politique, des discussions sur le besoin d'adopter une approche cohérente pour financer le développement du contenu numérique canadien.

Pour vous procurer un formulaire d'inscription ou obtenir de plus amples renseignements au sujet de la réunion, visitez le site Web de l'ICBN, sous l'onglet « Quoi de neuf ». www.collectionscanada.gc.ca/icbn/040021-400-f.html

Correspondants dans ce numéro…

Tim Au Yeung, University of Calgary Information Resources : Symposium Ottawa 2003
Profile @ CIDL : Alex Eykelhof : The Bibliocentre
Julie Arie, Saskatchewan provincial Library Access 2003
Peter D. James, University of Winnipeg: Electronic Text Centre Université de nouveau Brunswick
Sharon Reeves, Bibliothèque et Archives Canada : Thèses Canada
Comité de direction de l'ICBN 2004-2006
Nos racines : Comité national de rédaction

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Préservation des dossiers électroniques :
Observation du A Symposium selon trois perspectives

Tim Au Yeung, gestionnaire, Technologie de dépôt des objets numériques
University of Calgary Information Resources
(Symposium Ottawa 2003 Préservation des dossiers électroniques : nouvelles connaissances et prise de décision)

À mesure que nous avançons dans l'ère du savoir électronique et de la culture électronique, les institutions vouées au patrimoine culturel sont soudainement mobilisées à l'action dans le but de résoudre la question de préserver ce qui est, par sa nature, éphémère.

.. la mentalité cavalière …

La question de la préservation numérique - assombrie comme elle l'est par ses normes et formats numériques rapidement dépassés et par la mentalité cavalière de plusieurs innovateurs dans le monde de la numérisation et asservie aux limitations imposées par des institutions déjà surtaxées par leurs collections existantes - est particulièrement inquiétante pour ceux d'entre nous qui ont la responsabilité de veiller à ce que le savoir ne soit pas perdu.

Pour faire échec à cette inquiétude croissante, l'Institut canadien de conservation, Bibliothèque et Archives Canada et le Réseau canadien d'information sur le patrimoine ont conjugué peur efforts pour tenir un symposium sur la préservation des dossiers numériques et autres objets en septembre dernier : « Préservation des dossiers électroniques : nouvelles connaissances et prise de décision. » Des participants de toutes les parties du monde ont proposé et débattu des solutions à divers problèmes de préservation numérique que doit affronter la communauté des archives et des bibliothèques.

La discussion a porté plus précisément sur les dossiers et objets électroniques : authentification, développement de stratégies et normes de préservation et préservation des dossiers d'archives, documents audiovisuels, CD ROM, sites Web ponctuels et produits numériques. J'ai résumé ici quelques-unes des discussions tenues dans la perspective des bibliothécaires, archivistes et technologues qui abordent les problèmes et les solutions proposées.

Dans un document intitulé « Stratégie d'archivage des sites Web à Bibliothèque et Archives Canada, » les agentes principales de politique Susan Haigh et Roselyn Lillenilit décrivent les activités à Bibliothèque et Archives Canada visant à fournir de façon efficace et rentable un accès permanent à long terme aux importants sites Web du gouvernement canadien.

… Malgré de nombreaux obstacles …

Ce projet pilote visant à explorer les possibilités de recueillir les sites Web canadiens a été entrepris en 2003. Malgré de nombreux obstacles techniques, le projet pilote a dressé une courte liste de sites Web pouvant être saisis et a obtenu la permission de certains propriétaires de ces sites pour en faire la saisie continue.

Haigh et Lillenilit ont aussi indiqué que Bibliothèque et Archives Canada est membre de l'Internet Preservation Consortium, organisation internationale ayant pour but d'explorer les moyens de procéder à une cueillette efficace du contenu de l'Internet. Les priorités de ce groupe comprennent notamment l'élaboration d'un nouveau « moteur de recherche intelligent », l'exploration des divers besoins législatifs nationaux et des solutions à divers défis techniques.

Deborah Woodyard, représentant un autre membre de ce consortium, la British Library, a livré le "Digital preservation strategy at the British Library : application of the Preservation management of digital materials' handbook." Woodyard a donné un exemple pratique d'utilisation de ce guide en vue d'établir une « infrastructure de bibliothèque numérique » dans le contexte d'une bibliothèque de manière à élaborer des stratégies de préservation numérique cohérentes et à dégager des pratiques exemplaires.

Les recommandations ont été extraites du guide et appliquées aux pratiques courantes de la British Library concernant tout le « cycle de vie » des ressources numériques. On a analysé et évalué les progrès, on a transmis les résultats au personnel de gestion et la mise en oeuvre a été entreprise là où c'était faisable et souhaitable. On a examiné les atouts et les faiblesses du guide.

Divers conférenciers ont abordé la question d'assurer que les dossiers électroniques pourraient servir de preuves fiables des actions et décisions et puissent réaliser leur but de transmettre des renseignements fiables dans le temps.

… constamment à risque …

Les dossiers électroniques peuvent être manipulés très facilement et sont tellement fragiles. Leur authenticité est constamment à risque, surtout lorsqu'ils sont transmis à travers le temps et l'espace et sont transférés d'un système désuet à un nouveau système.

Les conférenciers ont fait un survol des aspects théoriques et méthodologiques de préservation de dossiers électroniques authentiques depuis la création, la maintenance et l'évaluation des dossiers, jusqu'au transfert sous la garde d'un archiviste/conservateur et aux préservations subséquentes dans le temps. Luciana Duranti, de l'University of British Columbia, a fait rapport des résultats de la première phase du projet InterPARES (International research on Permanent Authentic Records in Electronic Systems).

Le projet InterPARES a élaboré les exigences conceptuelles en vue de l'évaluation de l'authenticité des dossiers administratifs générés ou conservés dans les systèmes de gestion de documents ou dans les bases de données. Le document de Duranti a encadré les discussions au sujet de la préservation des dossiers numériques en rappelant implicitement qu'il est inutile de préserver des dossiers qui ne peuvent pas servir de preuves fiables.

Il a souligné les leçons de l'expérience …

Terry Eastwood, de l'University of British Columbia, a posé l'hypothèse dans son "Appraising Digital Materials for Preservation as Cultural Heritage" de la nécessité fondamentale de l'authenticité et a affirmé le rôle central que cette évaluation joue dans la préservation des documents numériques. Il a souligné les leçons de l'expérience des archivistes dans l'évaluation des dossiers électroniques qui peuvent être appliquées à la préservation du patrimoine culturel numérique en général.

Bruce Walton, de Bibliothèque et Archives Canada, a abordé, dans "Accessibility and Authenticity in Digital Records Preservation," la question de préservation efficace des dossiers numériques qui ont été confiés à un conservateur de manière à en maintenir l'authenticité. Il a discuté des méthodes de préservation présentement disponibles et a recommandé la conversion des dossiers en un format standard tel XML et l'utilisation du contexte de procédure et de technologie du système de conservation des documents pour assurer l'authenticité des dossiers.

Howard Quenault a présenté une étude de cas décrivant les efforts actuels de préservation des dossiers et archives numériques par le développement de systèmes dans son domaine de compétence, Public Records Office Victoria (Australie) au moyen de la Victorian Electronic Records Strategy (VERS).

Enfin, divers conférenciers ont mis l'accent sur les aspects techniques de la préservation numérique, y compris les questions relatives à la technologie et normes CD. Voici quelques exemples : Peter Adelstein (U.S. Image Permanence Institute) "Preservation of Electronic Records: Status of ISO Standards;" Basil Manns et Chandru J. Shahani (Library of Congress) "Longevity of CD Media : Research at the Library of Congress."

On a tenu aussi des activités pratiques en rafraîchissement et reformatage des médias telles Hannah Frost (Stanford University Libraries) "Waiting to Happen: Lessons from Preserving Disaster-afflicted Electronic Media in an Archival Collection" des Northwest Territories Archives Technical Services, Norm Glowach et John Poirier ont présenté "Computer-based Sound Recording Preservation and its Application in Small Communities."

En ce qui a trait aux perspectives des bibliothèques et archives, la perspective technique a été informée par les activités locales tout en reconnaissant le manque de normes et de méthodes éprouvées au niveau global. Comme l'a précisé Adelstein, très peu de recherches expérimentales ont été effectuées afin d'établir l'espérance de vie d'un CD accessible en écriture de sorte que même les fabricants ne connaissent pas exactement la longévité d'un CD-R.

Par ailleurs, la Library of Congress a fait l'effort de mesurer les taux de défaillance des CD ROM commerciaux dans sa propre collection en testant les taux d'erreur sur une base longitudinale. Les activités spécifiques telles celles rapportées par Frost et Glowach/Poirier font ressortir le fait que les institutions s'adonnant à la préservation doivent procéder par essai-erreur dans le domaine de la préservation numérique plutôt que de s'appuyer sur des méthodes reconnues et éprouvées.

… la tâche de préservation est beaucoup plus difficile …

Si ces deux documents représentent des activités où les stratégies telles le reformatage et la migration peuvent réussir tant que l'information est récupérable, la tâche de préservation est beaucoup plus difficile lorsque l'artefact est asservi aux propriétés de la technologie spécifique et des dispositifs mêmes comme dans le cas présenté par Ulrich Lang du Musée d'art moderne d'Allemagne, "Volatile Memory."

S'il ressort clairement dans les documents présentés qu'une bonne part de l'activité est en réponse à un besoin très pressant, les lignes directrices aux institutions à l'égard de la préservation numérique sont encore au stade d'ébauche et les solutions véritables n'ont pas encore été élaborées.

… Il faut que les méthodes et stratégies …

Les collections se développent rapidement à mesure que les créateurs adoptent le mode numérique. Cette activité génère des artefacts culturels qui ne peuvent être contenus par un substitut matériel de sorte qu'on doit se fier au contexte technique pour en communiquer la signification.

Pour que les institutions puissent réussir dans leur tâche de préservation de ces informations, il faut que les méthodes et stratégies énoncent des fenêtres identifiables d'activité, des besoins de ressources clairs et des tâches que le personnel des institutions puisse maîtriser et exécuter avec assurance.

Les documents présentés au Symposium ont démontré qu'aucun de ces besoins n'est en place dans les solutions courantes à la préservation numérique. À vrai dire, le Symposium sur la préservation des dossiers électroniques a constitué l'amorce d'un dialogue au Canada au sujet de la nécessité d'un effort concerté et délibéré de préservation des dossiers électroniques et objets numériques.

Canadian Conservation Institute:
www.cci-icc.gc.ca/main_f.shtml

University of Calgary Information Resources:
www.ucalgary.ca/IR/

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Profile @ ICBN
The Bibliocentre

Alex Eykelhof, Conseiller en technologie The Bibliocentre

Depuis plus de 30 ans, le Bibliocentre fournit des services de bibliothèque à une collectivité importante et dispersée. Au début, nous fournissions des produits sur papier, mais au cours des ans, la technologie informatique devenant plus répandue et plus abordable, le Bibliocentre a développé et commencé à offrir des services numériques. Ces services - qui furent d'abord axés sur le texte avec, comme principal mode d'acheminement, la ligne téléphonique et des postes d'ordinateur qui ressemblaient à des Studebaker - étaient en gros tout ce qu'on pouvait obtenir. Et le numérique n'a certainement pas remplacé le papier comme support de choix.

Mais tout cela est de l'histoire. Le Bibliocentre, comme nous tous, a franchi l'âge de fer de l'informatique et vogue maintenant dans l'ère de la fibre optique et dans le monde du giga - gigabits, gigaoctets et gigahertz. L'ordinateur est maintenant un instrument multimédias et un outil de livraison presque sans limites au plan virtuel. C'est un téléviseur, une radio, un jukebox, un cinéma et bien d'autres choses encore.

Le Bibliocentre continue de répondre à la demande de nouveaux services multimédias avec la vidéo sur demande, l'accès en couches aux documents gouvernementaux ainsi que tout un éventail d'initiatives de métadonnées permettant l'accès aux ressources matérielles et virtuelles des collèges communautaires de l'Ontario et d'autres institutions. Plusieurs facteurs expliquent nos succès en matière de prestation de services.

Auditoire
Il est primordial de déterminer l'auditoire visé pour assurer la réussite de tout projet d'accès. Lorsque nous savons qui verra les vidéos ou lira les livres, nous pouvons spécifiquement en adresser le contenu à ces personnes et établir des taxonomies et des systèmes de classification qui mettront l'accent sur leurs exigences en matière d'apprentissage et de recherche.

Jusqu'à maintenant, les principaux destinataires des services du Bibliocentre ont été les collèges de l'Ontario, de sorte que les programmes d'études ont défini la nature de l'objet numérique. Plus récemment, le Bibliocentre a commencé à fournir des services à d'autres établissements, notamment aux écoles publiques et aux universités (ainsi qu'à d'autres collèges au Canada), ce qui a mené à un certain effacement des lignes de démarcation entre ces services selon la divergence des besoins en matière de codification et de recherche. Peut-être pourrions-nous alors parler de conflit de « classification ».

Bande passante
La vidéo exige davantage de bande passante sur l'Internet que les graphiques et les graphiques, davantage que le texte en clair. Cela dit, la plupart des utilisateurs domestiques utilisent des modems de 56 kilobits par seconde et ne peuvent télécharger des documents vidéo animés ou des graphiques perfectionnés. C'est pourquoi une certaine souplesse est nécessaire au point de livraison pour satisfaire à la fois les utilisateurs à haut débit et à faible débit.

Au plan technologique, la solution la plus simple consiste à fournir des trains multiples, ce qui permet aux utilisateurs de modems de choisir le débit le plus faible et à ceux qui utilisent des services plus rapides d'opter pour des débits plus élevés. Il y a évidemment une limite quant à l'importance de la bande passante que l'on peut acheminer sur l'Internet.

L'expérience nous a enseigné que la limite pratique est d'environ 200 à 300 kilobits par seconde. C'est donc dire que nous pouvons faire jouer un document vidéo sur l'Internet qui utilise environ le quart de notre écran d'ordinateur. L'animation exige moins de bande passante que des scènes réelles parce qu'il y a moins de mouvement sur l'écran.

Le réseau privé virtuel (RPV) est une solution de rechange pour la collectivité car il permet une bande passante plus large. Il s'agit d'une ligne spécialisée fonctionnant dans une boucle fermée et partagée par un certain nombre de partenaires. Ceux-ci sont assurés d'avoir une bande passante garantie à l'intérieur de la boucle en question, ce qui est idéal, bien que coûteux, pour la transmission de documents vidéo animés aux établissements membres.

Contexte
Les métadonnées assurent l'accès au contenu, qu'il s'agisse d'un objet vidéo ou d'un autre type d'objet numérique. Comme un petit trésor, on peut le découvrir à l'intérieur des paramètres des accords de droits pour l'objet; toutefois, l'utilisateur devrait avoir la possibilité de déceler de l'information supplémentaire pertinente comme par magie. Le moteur de recherche peut trouver d'autres résultats correspondant à la demande initiale, mais il en faut un peu plus pour donner au chercheur un contexte pour rendre le résultat signifiant. Un des moyens pour ce faire consiste à utiliser du matériel supplémentaire qui précède ou suit un clip vidéo. On peut aussi ajouter des points cliquables à l'écran pour fournir des notes ou d'autres renseignements utiles.

Conclusion
Tout projet multimédia comporte une part de technologie, une part de philosophie et une part d'expérimentation. Peu importe le caractère évolué de la technologie, rien ne garantit que le résultat sera pertinent au milieu auquel le projet est destiné. C'est pourquoi la compréhension des besoins de la celui-ci, qu'il s'agisse d'un établissement d'enseignement, d'un pays ou d'un village de pêcheurs, est essentielle.

Pour le Bibliocentre, l'intégration des objets numériques au contexte d'apprentissage constitue une expérience exigeante et stimulante et nous sommes heureux de la faire en compagnie d'amis et de collègues que nous estimons.

The Bibliocentre:
www.bibliocentre.ca/

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Accès 2003 : Élargir nos capacités

Julie Arie, Spécialiste de gestion des ressources d'information (base de données)
Saskatchewan Provincial Library
2003 Boursière de l'ICBN

Accès 2003 a fourni l'occasion de discuter des normes actuelles en matière de bibliothèque au niveau national avec d'autres personnes travaillant à des projets semblables. Le Réseau des bibliothèques de C.-B., la bibliothèque de l'université, la bibliothèque de l'université de la Colombie-Britannique et les bibliothèques de l'université de Victoria étaient les hôtes conjoints de cet événement à Vancouver. Il s'agissait de la 11e conférence Accès à laquelle participaient plus de 200 personnes.

En quoi consistent ces conférences Accès ?

Accès met l'accent sur la technologie - la technologie propre aux bibliothèques, la technologie naissant dans les bibliothèques et la technologie qui est sur le point d'atteindre les bibliothèques et que les bibliothécaires doivent connaître. L'assemblée était constituée d'un groupe collégial de personnes qui semblent assister, année après année, en nombres croissants.

Un des rôles clés que j'exerce à la bibliothèque provinciale de la Saskatchewan porte sur la recherche et le développement de normes en vue de l'interopérabilité entre les bibliothèques et les systèmes de communication. Malgré mon orientation moins technique, j'ai aimé la conférence. Certes, il y avait là des gens qui programment des applications et qui conçoivent de nouvelles normes. Mais il était possible pour quelqu'un avec mon bagage de compétences de participer. J'ai parlé avec des gens des questions de gestion et d'utilisation de programme.

Si Yahoo! a été populaire au début à cause de ses catégories de sujets…

Tim Bray, ATP d'Antarctica Information Systems a prononcé un excellent discours thématique sur la planification de l'architecture du Web et sur les nouveautés dans le domaine de la recherche. Si Yahoo! a été populaire au début à cause de ses catégories de sujets, Google est maintenant en avant à cause d'un élément de métadonnées : le compte de références ou le nombre de personnes choisissant chaque ressource.

Cette popularité de Google semble indiquer que les gens préfèrent connaître le degré de popularité d'un sujet plutôt que sa compatibilité avec leur recherche. Les bibliothèques devraient-elles mettre les choses populaires en évidence?

Au programme de la première journée : gestion des ressources électroniques, portails, objets d'apprentissage, contenu numérique et conservation numérique. Il y a eu, pour conclure cette journée bien remplie, un panel des vendeurs au cours duquel on a demandé aux vendeurs de parler des sources ouvertes et de leurs produits et de répondre aux questions de l'auditoire.

Au cours de la deuxième journée, les « séances de convergence » ont permis aux gens ayant des intérêts semblables de discuter de questions spécifiques. Ce fut une excellente occasion pour ceux et celles qui sont les seuls dans leur milieu de travail (ou leur ville) à travailler sur certains types de projets. Glen Newton (ISIST, CNRC), Brian Jorgensen (bibliothèque de l'Alberta), Sona Kothari (Red Deer College) et moi avons parlé de l'authentification des usagers à distance : normes, outils, logiciels, source ouverte ou produites de vendeurs et difficultés de mise en œuvre.

Nous avions tous travaillé à fournir l'accès à des ressources à circulation restreinte ou protégée et notre conversation a permis d'échanger des idées utiles au sujet des divers problèmes. Newton a fait rapport du projet Shibboleth (authentification de la source ouverte) et nous avons fait un suivi des points soulevés.

Les autres sujets couverts au cours de cette journée comprenaient les logiciels de source ouverte pour les bibliothèques (tant les systèmes internes intégrés que les systèmes d'échanges entre bibliothèques), les métadonnées, l'utilité et la métarecherche, la mise en œuvre des logiciels d'authentification (source ouverte), les URL ouvertes et la sécurité des réseaux.

- recevez-vous tous les messages qui vous sont envoyés?

Le dernier jour comportait des séances sur les bibliothèques numériques, les thèses numériques, ainsi que les commentaires de Cliff - un exposé annuel de Clifford Lynch (directeur de la Coalition for Networked Information) qui présente un survol des tendances technologiques qu'il perçoit. Quelques exemples : la monoculture de Microsoft comme cause de vulnérabilité, une zone manquant de diversité; la perception changeante de l'Internet comme outil de communication - recevez-vous tous les messages qui vous sont envoyés?

Depuis mon retour de la conférence, j'ai entendu beaucoup de gens parler de cette question. C'est l'équivalent du phénomène de l'auto violette : vous commencez à les voir et à les voir partout seulement quand quelqu'un vous en parle.

Un des aspects uniques à cette conférence est le fait qu'il n'y avait pas de séances concurrentes. Tout le monde restait dans la même salle durant toute la conférence! Les gens ont ainsi l'occasion de converser entre les séances parce que personne n'a à quitter pour aller dans une autre salle. J'ai aussi constaté que la plupart des conférenciers ont assisté à toute la conférence. Nous avons donc eu l'occasion de discuter avec eux.

Je suis rentée ravivée et enthousiasmée! J'ai rapporté des documents de la conférence que je peux appliquer à des projets sur lesquels je travaille présentement. J'ai aussi partagé certaines des choses que j'ai apprises avec d'autres personnes autour de moi. En 2004, Accès aura lieu à Halifax et, en 2005, à Edmonton. J'ai l'intention d'assister à ces deux conférences !!

Access 2004 Halifax: Beyond Buzzwords :
http://library.acadiau.ca/access2004/

Saskatchewan Provincial Library :
www.lib.sk.ca/

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Créer des textes et des images électroniques
Electronic Text Centre, Bibliothèques Université du Nouveau-Brunswick

Peter D. James Archiviste Universitaire University of Winnipeg
Boursière de l'ICBN 2003

Le Electronic Text Centre de la Bibliothèque Harriet Irving est un pionnier canadien dans le domaine des textes et des images électroniques. Il offre une formation et sert de moteur au Nouveau-Brunswick et aux collectivités canadiennes au sens large dans le domaine de la création et de l'utilisation de textes électroniques et d'éditions de publications érudites.

Nous sommes venus des quatre coins de l'Amérique du Nord pour participer à la septième édition annuelle du Summer Institute (Institut d'été) organisé à l'Electronic Text Centre de la Bibliothèque Harriet Irving, à l'Université du Nouveau-Brunswick. Nous regroupions des bibliothécaires d'universités de Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, du Québec, de l'Ontario, du Manitoba et de l'Alberta; des membres du corps professoral et des éducateurs d'écoles et du gouvernement; ainsi que des gens œuvrant dans le secteur de la création numérique, au Canada et aux États-Unis.

Nous étions venus pour acquérir des compétences dans le domaine des textes électroniques sous la direction de David Seaman, directeur de la Digital Library Federation des États-Unis et ancien directeur du Electronic Text Centre de l'Université de Virginie.

Le directeur de ce centre, Alan Burk, nous a souhaité la bienvenue à l'Institut d'été. Lisa Charlong, responsable des projets SGML/XML du Centre, a, pour sa part, joué un rôle clé dans l'organisation de cet atelier d'une semaine, elle nous a fait visiter le Centre et a facilité notre expérience d'apprentissage.

Les séances ont commencé tôt, le premier matin, par une présentation des participants et David Seaman a débuté par une description des différentes normes sur lesquelles repose la création de textes électroniques : SGML, son successeur XML et HTML. Le cours était fondé sur l'utilisation de XML comme langage de balisage descriptif standard appliqué aux documents électroniques.

Seaman a souligné un certain nombre d'avantages que présente XML : il s'agit d'un langage simple et souple qui offre la plupart des capacités descriptives de SGML tout en étant plus convivial pour le Web. De plus, son interopérabilité permet une distribution accrue à travers les différents systèmes. Pour employer le jargon du domaine, il est multi-plateforme et ne dépend aucunement du logiciel ou du matériel informatique utilisé. En bref, XML sépare la description de l'apparence en se basant sur des feuilles de style (XSL) qui peuvent être lues par un navigateur Web pour présentation.

… il était important d'utiliser des définitions de type de document (DTD) …

Seaman a souligné combien il était important d'utiliser des définitions de type de document (DTD) lors du balisage de documents, même si XML ne requiert pas de DTD formelle. Tout comme la Text Encoding Initiative (TEI), une DTD formelle présente l'avantage de valider les descripteurs et de favoriser le respect des normes universelles.

Au cours du deuxième jour de formation, Seaman s'est concentré sur la présentation de documents sur Internet. Pendant la séance, il a parlé de la différence entre la saisie optimale et la saisie pratique ainsi que de la production d'images et de textes, de la reconnaissance optique de caractères (ROC) et des métadonnées. Il a traité de la planification de projets en mentionnant les coûts et les intrants. L'expérience pratique que possède Seaman dans le domaine lui a été très utile pour nous expliquer les options que les responsables de la planification de projets doivent examiner : envisager l'utilisation de fournisseurs externes de données et les inciter à s'occuper du travail plus rébarbatif de ROC; tenir compte de l'utilisation et des coûts de matériel comme les scanneurs et les appareils photo numériques pour les projets ainsi qu'une série de sujets connexes. Il a passé en revue les avantages et les inconvénients des progiciels commerciaux de saisie et de « nettoyage ». Pour les gestionnaires de projet, il a abordé la question des normes descriptives, de la gestion des droits, du personnel contractuel par opposition aux employés, de la budgétisation et de divers sujets connexes.

… des hésitations, des conjectures et des difficultés auxquelles on est confronté …

Dans ce domaine, comme dans toutes ses présentations, Seaman a su mitiger son enthousiasme pour sa mission par de bons conseils pratiques et des tuyaux mûrement réfléchis. Nous avons examiné un grand nombre de sites Web exceptionnels, ainsi que des sites plus modestes. Pour les participants qui vont se mettre à créer des textes numériques et électroniques, il était réconfortant de voir que les praticiens avaient réussi à surmonter bon nombre des hésitations, des conjectures et des difficultés auxquelles on est confronté lorsque l'on entreprend des projets dans de « nouveaux » domaines et qu'il existait toute une mine de matériel didactique utile (et utilisable) sur Internet (comme W3 Schools).

Ce que Seaman nous avait enseigné en salle de classe a pu être vérifié dans la pratique lorsque le groupe s'est rendu au Centre d'imagerie numérique du Text Centre pour assister à une démonstration de saisie et de manipulation d'images par le personnel. Le Centre d'imagerie fournit du matériel tant au Electronic Text Centre qu'à d'autres entités dans le cadre de contrats externes et l'envergure de ses activités justifie ainsi les dépenses affectées au matériel et aux membres du personnel qui, pour la plupart, ont été formés sur le campus de l'Université du Nouveau-Brunswick.

… « l'uniformité prime sur l'exactitude » …

La majeure partie du cours a porté sur des ateliers pratiques de balisage de fichiers de correspondance qui font partie du fonds Charles G.D. Roberts de l'Université. Le Centre a l'intention de produire une collection épistolaire électronique regroupant la correspondance de cet écrivain et homme de lettres canadien et on peut dire que les participants à l'Institut ont désormais contribué à ce projet (dans la mesure des capacités de notre expertise). David Seaman a présenté la Text Encoding Initiative (TEI), une DTD utilisée dans le domaine des lettres et sciences humaines.

Pour citer la phrase qui est revenue maintes fois pendant ces trois jours, « l'uniformité prime sur l'exactitude » (essayez d'en parler à vos collègues chargés du catalogage!). Seaman a lancé cette phrase comme une invitation, mais aussi comme une mise en garde : si XML est aussi facile à utiliser, c'est que les balises ne sont pas pré-définies, contrairement à HTML, ce qui pose également certaines difficultés lorsque l'on crée un ensemble de balises XML.

…planification et à la gestion d'un projet …

On peut créer un ensemble de balises qui est correct (à savoir dont la syntaxe est correcte), mais qui n'est toutefois pas valide lorsqu'il est confronté à une DTD. Un document XML valide doit à la fois avoir une syntaxe correcte et se conformer à une DTD. L'imbrication des ensembles de balises, les ensembles fermés, le langage sensible à la casse, les valeurs d'attribut - à savoir toutes les exigences XML que nous avions apprises au début de la semaine - entraient maintenant en jeu dans la création d'un ensemble de balises, conformément à la DTD de la TEI.

La DTD de la TEI est un ensemble de balises prédéfini dont on se sert pour décrire les éléments structurels, administratifs et descriptifs d'un document. Là encore, Seaman a abordé certaines questions ayant trait à la planification et à la gestion d'un projet : l'avantage de l'inclusion des éléments par rapport aux coûts du balisage; quels sont les éléments qu'il faut baliser dans un document? Les noms, les dates, les citations, les variantes, etc.?

… nuances de cours en catalogage …

L'importance de l'entête de la TEI où se trouvent l'information bibliographique n'a pas surpris les bibliothécaires (nuances de cours en catalogage à l'École de bibliothéconomie), mais le groupe a eu plus de mal à absorber les éléments textuels de la DTD. Là, nous n'étions plus de simples « enregistreurs » de l'information, mais plutôt des participants à la création d'un contenu rédactionnel.

Les noms de résidences devraient-ils être balisés (Roberts a rédigé un grand nombre de lettres alors qu'il était au « presbytère » de Fredericton, mais il a également vécu à Toronto et à New York pendant certaines périodes de sa vie)? Les dates étaient évidemment parfaites pour la recherche de données, tout comme l'étaient les destinataires des lettres, les éditeurs et les publications. Devrait-on porter atteinte au contenu en notant les variations orthographiques, en fournissant des notes en bas de page sur les personnes, les endroits, les événements ou les divers éléments mentionnés dans le corps des lettres? En bref, nous avons produit un contenu « à valeur ajoutée » au document.

Le format du cours, à savoir un participant par poste réseauté dans un laboratoire informatique, était idéal pour l'auto-apprentissage et l'enseignement en équipe. En effectuant nos exercices de balisage, nous pouvions faire appel aux services de ceux qui possédaient de l'expérience en genres littéraires et en travail bibliographique, des étudiants ayant une formation en recherche historique et bibliographique et des nombreuses personnes qui s'y connaissaient en informatique et dans le domaine des textes électroniques.

Par moments, les « Ah », les rires et l'interjection « mais bien sûr! » donnaient l'impression qu'il s'agissait d'activités frivoles, mais en réalité les gens se souvenaient des leçons précédentes, se rendaient compte de leurs erreurs lorsqu'ils avaient entré certains éléments (« il faut fermer cet ensemble de balises ») et essayaient de mettre en pratique leurs leçons sur la page. C'est là que le travail en salle de classe s'est avéré plus utile (et plus populaire) que les séances d'apprentissage en ligne avec des exercices de contrôle. L'avantage des cours pratiques en présence d'un instructeur dans la pièce est devenu évident lorsqu'il a fallu valider les documents balisés par rapport au programme de validation. Rares étaient nos documents qui ont échappé au message « Erreur » (le premier qui y est arrivé s'est mérité de chaleureux applaudissements), ce qui nous a encore permis d'en apprendre les uns des autres.

Le campus de l'Université du Nouveau-Brunswick était un emplacement idéal pour le cours. La Bibliothèque Harriet Irving, située dans un bâtiment de style colonial en briques rouges, perché sur une colline surplombant la ville de Fredericton, accueille ses visiteurs dans un coin café lorsqu'ils entrent. La construction du nouveau bâtiment du Electronic Text Centre n'était pas encore terminée, mais l'édifice prenait déjà forme et s'annonçait très aérien et haut en couleur pour accueillir un ensemble de salles en plus de son principal lieu de conférence - on pouvait déjà sentir l'effervescence qui anime sûrement l'édifice aujourd'hui. Le directeur du Centre, Alan Burk, nous a invités chez lui et dans son jardin, pendant la semaine, pour un barbecue des plus agréables qui a donné l'occasion aux participants d'entendre le personnel du Text Centre de l'Université du Nouveau-Brunswick parler de ses activités concernant les textes électroniques dans un milieu social.

L'Institut fut une expérience des plus enrichissantes. La formation alliait des séances de travail intensif et des exercices pratiques. Je sais qu'à l'issue du cours, tous les participants comprenaient nettement mieux les complexités et l'immense potentiel que renferment la création et la diffusion de textes électroniques. Je tiens à remercier l'ICBN de m'avoir octroyé la Bourse d'été qui m'a permis de participer à cet Institut.

University of Winnipeg Library:
http://cybrary.uwinnipeg.ca/

Le Comité de direction de l'ICBN (2004-2006) a tenu sa première réunion le 27 janvier 2004 à la Bibliothèque publique de Toronto. C'était le jour de la grande tempête de neige de 2004 à Toronto! Les membres nouvellement élus (au- dessus) sont : g à d : Vice-président : Frits Pannekoek (University of Calgary Information Resources), David McKnight (Bibliothèques, Université McGill), Johanna Wellheiser (Toronto Public Library), Bill Maes (Dalhousie University Library). Membre en exercice Brian Bell (HALINET) est président, et Chris Petter (University of Victoria Library) retourne également en tant que membre.

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'Nos racines' : Le Comité national de rédaction

Trois ans de grand succès de projet

Le Comité national de rédaction a déclaré que le site d'histoires locales Nos racines a remporté un grand succès. Plus de 4 000 titres ont été numérisés au complet et offerts en ligne dans un format consultable à www.ourroots.ca

Les co-présidents du projet, Frits Pannekoek (University of Calgary Information Resources) et Claude Bonnelly (Bibliothèque, Université Laval) ont remercié l'ICBN de son appui qui a contribué à l'obtention d'un financement de trois ans du programme Culture canadienne en ligne de Patrimoine Canada.

L'année 3 en cours du projet promet l'ajout de quelque 200 000 pages d'histoire locale en français et en anglais. On accordera aussi une attention toute particulière à un minimum de sept ressources d'apprentissage thématiques et par demande de renseignement de la maternelle à la 12e année en français et en anglais.

Le Comité national de redaction de Nos racines s'est réuni à Bibliothèque et Archives Canada le 27 février 2004 : premier rang g à d : Claude Bonnelly (Co-président), Jackie Bell (gestionnaire du projet), Alison Prentice (University of Victoria), Karen Turko (University of Toronto), Catherine Quinlan (University of British Columbia), Mary Bond (Bibliothèque et Archives Canada), Mary Westell (University of Calgary). Arrière rang g à d : Marc Vallières (Université Laval), Frits Pannekoek (Co-président), Ralph Manning (Secretariat ICBN), Gerald Pocius (Memorial University of Newfoundland), Guy Teasdale (Université Laval), Beth Stover (Institut canadien de microreproductions historiques), et Gerald Friesen (University of Manitoba).

Mise à jour du portail Thèses Canada

Sharon Reeves, Chef, Thèses Canada www.collectionscanada.gc.ca/thesescanada/index-f.html

S'appuyant sur le succès du portail Thèses Canada qui fut lancé officiellement lors de la Super-conférence (Ontario Library Association) du 29 janvier 2004, Bibliothèque et Archives Canada a presque terminé l'élaboration d'un collecteur et dépôt OAI. Ce nouveau développement passionnant permettra à BAC de récolter le métadonnées de thèses et les thèses électroniques directement des universités canadiennes. Le récolteur sera testé sur les métadonnées et les thèses de l'University of Waterloo et de l'Université Laval, toutes deux ayant établi fermement des programmes de soumission électronique de thèses avant la fin de l'exercice financier 2003-2004. Nous aurons ainsi l'occasion de résoudre tous les problèmes de système ou de transfert qui pourraient survenir avant de mettre cette option à la portée de toutes les universités canadiennes au cours du prochain exercice financier.

Sites relatifs:
Université Laval Collection, Mémoires et thèses électroniques:
www.theses.ulaval.ca/

University of Waterloo Electronic Theses Project :
www.lib.uwaterloo.ca/ETD/

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Nouvelles de l'ICBN #10 mai 2004

ISSN 1488 2000

Révision: Michelle Landriault, Coordinatrice, ICBN
Cette publication est présentement livrée deux fois par année par l'Initiative canadienne sur les bibliothèques numériques (ICBN). Les articles sont publiés sous droit d'auteur de leurs auteurs respectifs. Envoyez vos questions ou soumissions à : cidl-icbn@lac-bac.gc.ca

Initiative canadienne sur les bibliothèques numériques
395, rue Wellington pièce 215
Ottawa (Ontario)  K1A 0N4

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Nouvelle catégorie de commandite de l'ICBN

Il y a maintenant trois niveaux de membres de l'ICBN.

Les Membres à part entière ont droit de vote et peuvent être nommés au Comité de direction. Les frais de cotisation annuelle des membres à part entière sont de 1 000 $.

Les Membres associés peuvent participer activement aux groupes de travail. Les frais de cotisation annuelle des membres associés sont de 300 $.

Les Commanditaires sont invités à afficher leur logo sur le site Web de l'ICBN avec hyperlien direct. Les commanditaires sont aussi invités à exposer leurs produits à la réunion « portes ouvertes » de l'ICBN et aux autres fonctions organisées de temps en temps par l'ICBN.

Les trois niveaux de membres sont invités à participer aux réunions « portes ouvertes » de l'ICBN.

Visitez le site Web de l'ICBN : www.collectionscanada.gc.ca/icbn/index-f.html
ou communiquez avec nous : cidl-icbn@lac-bac.gc.ca

OCLC Canada s'est jointe à l'ICBN à titre de commanditaires en 2003. Il accueillera une soirée portes ouvertes à son adresse du bureau de Winnipeg le 2 juin.

canada@oclc.org
www.oclc.org/ca/fr/