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Nouvelles de l'ICBNNouvelles de l'ICBN #12 février 2006 À l'ordre du jourComité de direction 2006 et 2007 de l'ICBN Correspondants dans ce numéroLouise Spiteri, Dalhousie University School of Information Management: Les vocabulaires contrôlés et la socionomie L'ICBN établit un plan de travail pour 2006 et appuie l'INOCLe Comité de direction de l'ICBN s'est réuni les 1er et 2 décembre 2005, à l'Université de Calgary, pour établir le plan de travail de 2006. En vertu de celui-ci, l'ICBN continuera de représenter ses membres en militant pour une stratégie de numérisation nationale et en faisant progresser son initiative « Digital Canada numérique ». Symposium 2006 de BAC L'ICBN participera activement au symposium que tiendra Bibliothèques et Archives Canada à l'automne 2006 au sujet de la Stratégie canadienne sur l'information numérique. Le comité organisateur compte parmi ses membres Brian Bell, ancien président de l'ICBN. L'ICBN a manifesté son appui en faveur du symposium en octobre 2004. L'ICBN appuie l'INOC L'ICBN, organisme intersectoriel qui regroupe des membres provenant de différents types de bibliothèques, est favorable aux autres organismes de conservation de la mémoire aux vues similaires aux siennes, comme l'Initiative de numérisation ouverte du Canada (INOC) lancée par l'Association des bibliothèques de recherche du Canada. Nous appuyons les principes généraux de la vision provisoire et des documents connexes de l'INOC. L'ICBN a fait valoir auprès de celle-ci le rôle qui pourrait lui être confié dans la structure de son comité. Sondage sur les métadonnées Le Groupe de travail sur les métadonnées traitera l'information tirée de son dernier sondage sur les métadonnées et préparera un rapport sur les pratiques canadiennes en vue de l'établissement de normes. Répertoire L'ICBN s'efforcera d'améliorer son Répertoire des projets canadiens de numérisation et de lui donner une envergure nationale, notamment en sondant les moyens possibles de parfaire les mécanismes de déclaration et de collecte de l'information. La bibliothèque de l'Université Dalhousie a offert sa collaboration. Activités prévues en 2006 L'ICBN poursuivra ses activités normales en 2006, une année inaugurée par des élections au Comité de direction (2006-2007) et, en février, le lancement de la campagne d'adhésion de 2006. Elle évaluera les actions qu'elle entreprendra à mesure que l'année progresse. Comité de direction 2006-2007 de l'ICBNLe nouveau Comité de direction a été élu par acclamation en janvier 2006. Les membres le composant en 2006 et en 2007 sont les suivants :
Lors d'une réunion conjointe tenue le 27 janvier, Bill Maes (Dalhousie) est devenu le nouveau président de l'ICBN, alors que Johanna Wellheiser (Toronto Public Library) en a été désignée la vice-présidente. Les autres membres sont Magdalene Albert (canadiana), Mary Westell (Calgary), Janet Catterall (Saskatchewan), et Gwen Ebbett (Windsor). Susan Haigh est la représentante pour Bibliothèque et Archives Canada. L'ICBN tient à remercier le président sortant, Brian Bell (HALINET), pour sa promotion énergique d'une stratégie de numérisation nationale. Celui-ci participera à l'organisation d'un symposium sous la direction de BAC, à l'automne 2006. Nous exprimons aussi notre reconnaissance à Chris Petter (University of Victoria), membre de l'ancien Comité de direction, pour avoir précisé le processus d'établissement de normes pour les métadonnées. M. Petter aidera à analyser les données du sondage sur les métadonnées de 2005. Enfin, nous remercions David McKnight (Université McGill) pour avoir supervisé ce sondage. Grâce à l'Université McGill, l'ICBN a pu compter sur l'appui d'Infopoll pour distribuer avec succès le questionnaire du sondage auprès de ses membres. M. McKnight et M. Petter continueront de collaborer avec le Groupe de travail sur les métadonnées pour analyser les résultats du sondage. Les membres de Groupe de travail sur les métadonnées sont : McKnight, Petter, Guy Teasdale (Université Laval), Mark Jordan (Simon Fraser University), Deane Zeeman (Library and Archives Canada). Il va sans dire que les membres sortants du Comité de direction, M. Bell, M. Petter et M. McKnight, poursuivront leurs efforts en faveur d'une stratégie de numérisation nationale dans leurs nouvelles fonctions. Les vocabulaires contrôlés et la socionomieLouise Spiteri, professeure associée Présentée à la Forum sur les métadonnées, septembre 2005 [Mme Spiteri s'est vu attribuer une bourse de 9 000 $ dans le cadre du programme finançant la recherche en bibliothéconomie et en sciences de l'information de l'Online Computer Library Centre (OCLC), situé à Dublin, en Ohio, ainsi que de l'Association for Library and Information Science Education. Le projet auquel se consacre Mme Spiteri en 2006 est intitulé « The Use of Collaborative Tagging in Public Library Catalogues ».] Les socionomies (qu'on appelle aussi « classifications sociales ») consistent en des métadonnées de source numérique créées par les utilisateurs. On les retrouve dans les gestionnaires de signets sociaux comme Del.icio.us http://del.icio.us/ et Furl www.furl.net/, qui permettent aux utilisateurs : d'ajouter leurs sites préférés à leur collection personnelle de liens; d'organiser et de catégoriser ces sites en ajoutant leur propres termes ou étiquettes; de partager cette collection avec d'autres personnes ayant les mêmes intérêts. Lorsque les utilisateurs trouvent une page Web qu'ils aimeraient ajouter au gestionnaire de signets, ils choisissent le signet et enregistrent leurs propres étiquettes pour catégoriser la page. Les étiquettes servent à coimplanter des signets dans la collection d'un utilisateur et dans tout le système. Ainsi, la page http://del.icio.us/tag/blogging affiche tous les signets étiquetés « blogging » par tout membre du site Deli.cio.us. L'un des défis les plus importants liés à la gestion de l'information dans le monde numérique est la capacité de conserver ou de retracer l'information pertinente. Lorsqu'une personne a trouvé l'information pertinente, comment se rappelle-t-elle de l'utiliser plus tard si elle en a besoin? Comment organise-t-on l'information contenue dans le Web pour y accéder à nouveau et la réutiliser? La mise en signet est l'un des moyens les plus courants de conserver de l'information contenue dans le Web dans le but d'y accéder et de la réutiliser (Bruce, Jones et Dumais, 2004). Les gestionnaires de signets sociaux comme Del.icio.us permettent de contourner le problème de l'utilisation par différents ordinateurs en permettant à ceux-ci de laisser l'information là où ils l'ont trouvée et de fournir un indicateur ou un signet menant à ce contenu. Plutôt que d'enregistrer des signets sur le fureteur d'un ordinateur en particulier, on peut les centraliser dans les gestionnaires de signets. Étant donné que les signets sont sur le Web plutôt qu'à l'intérieur d'une instance unique, dans un fureteur, on peut y accéder à partir de n'importe quel ordinateur doté d'une connexion Internet. L'un des plus grands atouts des gestionnaires de signets sociaux est peut-être la possibilité qu'ils donnent aux utilisateurs d'organiser leurs signets de manière à tenir compte directement de leur propre vocabulaire et de leurs propres besoins. « Une socionomie constitue un tournant fondamental, étant le fait non pas de professionnels ou de créateurs de contenu, mais des utilisateurs d'information et de documents. C'est pourquoi elle reflète directement leurs choix au plan du style, de la terminologie et de la précision. » (Mathes, 2004, traduction libre). Les socionomies peuvent servir à créer un esprit communautaire parmi leurs utilisateurs. La plupart des gestionnaires de signets sociaux recommandent de nouveaux liens et des dossiers ou sites d'autres membres qui sont fortement liés à un membre en particulier, dont ils analysent les habitudes de mise en lien. Les gestionnaires peuvent par la suite créer un « cercle de co-utilisateurs de signets » (Fichter, 2004, traduction libre), qui surveille les mises à jour apportées par les utilisateurs à leurs archives de signets. Les gestionnaires réagissent instantanément; dès qu'un utilisateur attribue une étiquette à un élément, ils peuvent voir la grappe d'éléments portant la même étiquette. Cette boucle de réaction « mène à l'établissement d'une forme de communication asymétrique entre les utilisateurs par le biais des métadonnées. Les utilisateurs d'un système négocient le sens des termes d'une socionomie, de manière délibérée ou non, par le biais de leurs choix d'étiquettes respectifs afin de décrire les documents pour leurs propres besoins. » (Mathes, 2004, traduction libre). Les socionomies partagent les problèmes inhérents à tous les vocabulaires non contrôlés, comme l'ambiguïté, la polysémie, la synonymie ainsi que la variation de niveau de base. Les termes d'une socionomie peuvent présenter une ambiguïté inhérente, différents utilisateurs appliquant des termes à des documents de manières différentes. L'étiquette polysémique « port », par exemple, pourrait se rapporter à un lieu de chargement ou de déchargement des bateaux, à un point de connexion entre un ordinateur et un périphérique, à l'action de porter sur soi, à l'action de transporter, à la masse totale que peut charger un navire, au prix du transport d'un envoi postal ou à la manière dont une personne se tient. Les socionomies ne comprennent pas les instructions d'utilisation ou les notes d'application. Elles n'assurent pas le contrôle des synonymes; les termes « mac », « macintosh » et « apple », par exemple, servent à décrire les ordinateurs Macintosh d'Apple. De même, les formes singulière et plurielle des termes sont affichées (par ex., fleur et fleurs), ce qui crée un certain nombre de rubriques redondantes. Le problème que comporte la variation de niveau de base est le fait que des termes connexes décrivant un élément varient selon un continuum de spécificité allant du très général au très spécifique; il en résulte, par exemple, que des documents étiquetés « perl » et « javascript » peuvent être trop spécifiques pour certains utilisateurs, alors qu'un document étiqueté « programmation » peut être trop général pour d'autres (Golder et Huberman, 2005). Les socionomies ne donnent aucune ligne directrice pour l'utilisation de rubriques composées, de la ponctuation, de l'ordre des mots et autres; par exemple, doit-on utiliser l'étiquette « cuisine végétalienne » ou « végétalienne, cuisine »? Enfin, les termes pourraient être appliqués de manière incorrecte; le terme « archéologie », par exemple, sert à étiqueter des éléments se rapportant à la fois aux dinosaures et aux primitifs. Les utilisateurs sont disposés à tolérer les inconvénients des socionomies, parce qu'à terme, celles-ci réduisent les obstacles à la coopération. Ils n'ont pas à s'entendre sur une hiérarchie d'étiquettes; ils cherchent à en arriver à un degré de consensus sur le sens général de celles-ci. « Ce qui rend le phénomène de l'attribution d'étiquettes si fascinant est qu'il comporte une dimension collective. Nous aimons voir comment des gens en arriveront à un consensus sur des termes pertinents. » (Boyd, 2005, traduction libre). Références : Boyd, D. (2005). Issues of culture in ethnoclassification/folksonomy. (2005). Many-to-Many. Retrieved October 14, 2005 from Bruce, H., Jones, W., & Dumais, S. (2004). Keeping and re-finding information on the Web: What do people do and what do they need? Seattle, WA: Information School. Retrieved October 14, 2005 from Fichter, D. (2004). Tools for finding things again. Online, 28(5), 52-56
Golder, S. A., & Huberman, B.A. (2005). The structure of collaborative tagging systems.
Retrieved October 14, 2005 from Mathes, A. (2004). Folksonomies - cooperative classification and communication through shared metadata. Retrieved October 14, 2005 from Dalhousie University Libraries : www.library.dal.ca/ L'Université Laval montre la voie à suivrewww.Nosracines.ca / www.OurRoots.ca L'Université Laval assurera la direction du projet Nos Racines cette année. « Nous prévoyons ajouter l'annuaire Marcotte à notre collection ainsi que plusieurs autres titres. Nous numériserons 150 000 pages ! », a déclaré David Anderson, coordonnateur de la production. L'annuaire québécois Marcotte contient des listes alphabétiques de résidents et d'entreprises, de rues, de bureaux de poste et de renseignements sur les gouvernements fédéral et provinciaux. Veuillez communiquer avec l'ICBN si vos collections en contiennent quelques exemplaires : cidl-icbn@lac-bac.gc.ca Concevoir des profils d'application des métadonnéesNancy Stuart, Bibliothécaire des services techniques La technologie évolue rapidement tout comme le développement de projets de métadonnées. Les bibliothécaires doivent jouer un rôle fondamental dans la conception et la mise en œuvre des profils d'application des métadonnées et l'atelier intitulé « Concevoir des profils d'application des métadonnées » a illustré que beaucoup de travail reste à accomplir. J'ai été très privilégiée de recevoir la bourse de perfectionnement de l'Initiative canadienne sur les bibliothèques numériques (ICBN) de 2005, me permettant de participer à l'atelier « Concevoir des profils d'application des métadonnées » offert par le Centre de publication électronique de l'Université du Nouveau-Brunswick au cours de sa série de séminaires estivaux. Diane Hillmann, qui est actuellement la directrice des services de bibliothèque et des opérations de la Bibliothèque numérique scientifique nationale, a donné ce cours de trois jours. Hillman a été une des premières participantes de l'Initiative sur les métadonnées du Dublin, et agit à titre de rédactrice en chef du Using Dublin Core ainsi qu'un membre du DCMI usage and Advisory Boards. L'atelier a accueilli douze personnes, dont 10 provenaient de différentes parties du Canada et deux des États-Unis. Les profils d'application des métadonnées constituent une des étapes afin de définir les normes entourant l'application des métadonnées aux ressources numériques. De plus en plus, les projets comportant des exigences de métadonnées envisagent de concevoir ces profils d'application afin de définir et de documenter leurs besoins en métadonnées. Les profils d'application précisent les choix de métadonnées, parfois prélevés à partir de plus d'un ensemble d'éléments, combinés aux politiques et aux directives locales. L'atelier a offert une enquête pratique et directe au sein des profils d'application et de leurs questions. Qu'est-ce qu'un profil d'application de métadonnées? Il s'agit d'une déclaration précisant quels termes de métadonnées sont utilisés dans les métadonnées d'une organisation, d'un fournisseur d'information ou d'une communauté d'utilisateur. Par définition, un profil d'application détermine la source des termes de métadonnées utilisés - à savoir s'ils ont été définis en fonction de normes officielles tenues à jour telles que le Dublin Core, dans des ensembles d'éléments et de vocabulaires définis d'une manière plus libre, ou par le concepteur même du profil d'application pour une utilisation locale dans une application. Un profil d'application de métadonnées peut fournir facultativement une documentation additionnelle sur la façon dont les termes restreints, encodés ou interprétés pour des fins d'application particulière. Hillman nous a guidés parmi les éléments essentiels d'un schéma de métadonnées et la raison pour laquelle il faut un profil d'application de métadonnées. Qu'importe le schéma de métadonnées choisi pour un projet numérique, le profil d'application documentera les éléments utilisés et leur définition pour le projet, et déterminera les métadonnées de qualité. Le consensus communautaire est requis pour créer cette documentation et pour montrer l'intention de l'usage. Il existe des décisions fondamentales qui doivent être prises, telles que le schéma de base qu'il faut utiliser et les questions techniques pour l'échange de métadonnées. Définir la portée et le but du projet numérique est essentiel, puisqu'il affectera le type de profil d'application de métadonnées qu'il faut créer. Il n'est pas nécessaire que le schéma de métadonnées soit Dublin Core, mais c'est le schéma que nous avons utilisé pour notre pratique de profil d'application de métadonnées. Rédiger des profils d'application constitue un effort de groupe, peut prendre beaucoup de temps et n'est pas facile. Les règles ne sont pas normalisées, donc les « pratiques exemplaires » sont souvent la seule règle de conduite. Nous avons consacré un bon moment à rechercher la relation entre les éléments, les raffinements à l'élément et les projets de codage du vocabulaire. Utiliser des noms d'éléments normalisés (Dublin Core) et des raffinements d'élément favorise un bon « décervelage » par rapport au Dublin Core non qualifié. Les projets de codage sont préférables aux raffinements d'élément. L'utilisation de l'élément DC « Type » et d'un vocabulaire contrôlé localement constitue une solution. Nous avons également examiné le quand et le comment, il faut documenter et enregistrer les nouvelles propriétés. Plusieurs groupes croient que leur projet numérique est particulier et qu'il faut inventer un nouvel ensemble d'éléments. Il existe plusieurs projets et vocabulaires de codage qui sont à la disposition du public et qui peuvent être réutilisés. Les registres permettent l'accessibilité et la réutilisation des projets de codage et les vocabulaires locaux. Ne réinventez pas la roue. Les métadonnées ne doivent pas être « décervelées » uniquement parce qu'une interface de recherche ne peut pas extraire toutes les métadonnées. La prochaine itération peut le faire. Nous avons consacré presque une demie-journée à travailler sur notre propre projet numérique et à lui créer un profil d'application de métadonnées en utilisant le modèle de profil d'application DE-Ed. La dernière journée, chaque personne a présenté le profil d'application qu'elle avait créé pour son projet numérique. Hillman a soumis d'excellentes suggestions, tout comme l'ont fait les autres participants de l'atelier. Plusieurs défis étaient évidents et chacun a des devoirs à faire en retournant à son établissement respectif. Je souhaite qu'il s'agisse du premier de plusieurs ateliers sur les profils d'application des métadonnées. Ce fut une expérience très enrichissante et je tiens à remercier l'ICBN, Diane Hillmann ainsi que les autres participants qui ont permis que cet atelier soit intéressant. Summer Institute Series University of Victoria Libraries http://gateway.uvic.ca/index.html La numérisation au Canada en brefQui fait quoi où Le 21 octobre 2005, le Répertoire contenait 309 projets de 360 organismes du Canada. Les organismes participants se répartissaient entre des bibliothèques (49%), des archives (24%) et des musées (9%), le reste étant composé de galeries d'art, de maisons d'édition et d'associations. À l'exception des arts pour les galeries d'arts et les maisons d'édition, la géographie et l'histoire étaient les domaines au contenu le plus recherché. Quant à la préférence linguistique, l'anglais dominait à 60%, alors que les projets bilingues obtenaient 18%, suivis de ceux en français (16%), dans une langue autochtone (4%) et dans d'autres langues (6%). En ce qui concerne le contenu numérisé, les images comptaient pour 33% du Répertoire et les projets en texte intégral, 26%. Les autres sources de contenu comprenaient les notices bibliographiques, les liens organisés ainsi que les projets audio ou vidéo, ceux d'ordre statistique ou les images 3D. La majorité des projets, soit 88%, se distinguaient par leur contenu provincial : l'Ontario (22%), la Nouvelle-Écosse (18%), le Québec (16%) et la Colombie-Britannique (12%). Le contenu relatif à chacune des autres provinces s'élevait à moins de 10%. La Nouvelle-Écosse affichait un résultat élevé, car son initiative de numérisation comporte un lien vers le Répertoire et encourage la participation. En 2004, le Répertoire a commencé à recueillir de l'information sur le financement des projets. Des 55 organismes visés, 33% relevaient du gouvernement fédéral, 16% d'une administration municipale, 15% d'une université ou d'un collège et 11% d'un gouvernement provincial, alors que 25% d'entre eux consistaient en des organismes membres, des donateurs et des entreprises. ICBN : Revue de l'année 2005Symposium de BAC à l'automne 2006 Le président de l'ICBN, Brian Bell, comptait parmi les quelque 60 délégués du secteur des bibliothèques, des archives, des musées et des publications invités à participer à la réunion préliminaire de Bibliothèque et Archives Canada convoquée afin de discuter de la nécessité de mettre en place une stratégie nationale d'information numérique. M. Bell a souligné l'importance du rôle de l'ICBN et de la contribution du projet Digital Canada numérique. À cette occasion, Il a été invité à participer aux travaux du comité organisateur en vue de la tenue, à l'automne 2006, du Symposium sur l'établissement d'une stratégie canadienne sur l'information numérique organisé sous l'égide de BAC. L'ICBN appuie Canadiana.org Au début du mois de novembre, John Teskey président de Canadiana.org ainsi que la directrice générale de l'organisme, Magdalene Albert, ont remercié l'ICBN et d'autres groupes semblables de leur contribution aux efforts de sensibiliser le Ministre patrimoine canadien à poursuivre la réalisation de son ambitieux projet visant à répertorier les 1,5 millions de pages de documents gouvernementaux sur un horizon de six ans. L'ICBN parraine le Forum sur les métadonnées En 2005, l'ICBN a maintenu son appui au Forum sur les métadonnées organisé sous l'égide de Bibliothèque et Archives Canada, grâce notamment à sa commandite de 500 $ ainsi qu'au prêt des services de l'une des employées de l'ICBN, Michelle Landriault, afin d'aider à l'organisation de l'événement. Présenté sous le thème « Les métadonnées : un constat réaliste », le Forum de l'année 2005 a connu un succès remarquable, ayant attiré plus de 200 participants de tous les coins du pays. Culture canadienne en ligne Le président de l'ICBN, Brian Bell, a rencontré les responsables de CCE afin de discuter de la question des exigences éducationnelles obligatoires de CCE (rapport : Nouvelles de l'ICBN #11). Le groupe de travail de l'ICBN sur les métadonnées a passé en revue les directives techniques présentées par CCE et a formulé ses recommandations à cet égard (rapport : Nouvelles de l'ICBN #11). Programme de bourses d'études de l'ICBN Le programme de bourses d'études de l'ICBN a remis 1 000 $ en bourses en 2005. Ainsi, dans le cadre de deux concours distincts, l'ICBN a octroyé 500 $ à chacun des lauréats, Nancy Stuart (University of Victoria) et Marie-Hélène Vezina (Université de Montréal), pour aider à défrayer leurs frais de voyage afin de participer respectivement à l'atelier estival du Centre des textes électroniques de l'Université du Nouveau-Brunswick, et au colloque Accès 2005 Edmonton. Vous retrouverez leurs rapports dans le présent numéro. Participation de l'ICBN à l'assemblée générale annuelle de l'ABRC Au mois de juin, Brian Bell a participé à un atelier présenté dans le cadre de l'assemblée générale annuelle de l'ABRC, à Saskatoon. L'atelier a notamment permis de réunir des représentants du monde des musées et des archives du Canada. Brewster Kahle y a livré un puissant message, invitant les établissements de conservation de la mémoire à renforcer leurs liens dans cette nouvelle ère de travail en collaboration. L'atelier s'est terminé sur un consensus des représentants des divers établissements canadiens de conservation de la mémoire à l'effet de la nécessité de renforcer leurs liens afin de travailler à l'établissement d'une stratégie nationale de numérisation. L'ICBN présente au colloque automnal de l'ABRC Le président de l'ICBN, Brian Bell, a présenté le rapport préparé par l'ICBN sur la numérisation de l'information au Canada. Consulter les pages 2 et 6 pour en savoir davantage à ce sujet. Projet Southern Alberta Information Resources (SAIR)Kathy Crewdson et Ian Dew Cet article dresse les grandes lignes de la méthodologie utilisée par NextLibrary Inc. pour faire face aux problèmes et aux défis qu'a comportés la production d'une bibliographie numérique mise à jour sur le projet Southern Alberta Information Resources (SAIR). Lorsqu'il aura été mené à terme, en 2006, le projet SAIR permettra de présenter des bibliographies et des collections de documents publiés se rapportant au Sud de l'Alberta. Le projet SAIR est un projet de bibliothèque financé à l'échelle régionale; il a été lancé en partie en 2003 grâce au financement accordé par l' Alberta Historical Resources Foundation. Il a pour objet de mettre à jour une bibliographie des ressources en information et des documents se rapportant au Sud de l'Alberta (A Bibliography of Information Resources and Material Relating to Southern Alberta) de 1991 à 2005. La bibliographie mise à jour sera accessible en ligne et sous forme imprimée; elle comportera en outre d'importantes ressources en information publiées dans des formats particuliers. Les Sud-Albertains disposeront d'un niveau d'accès détaillé à leurs recherches et à leur documentation, ce qui leur permettra de réaliser des recherches de meilleure qualité sur tout sujet ou enjeu de la région. Le projet SAIR comprend aussi l'inventaire, qui est l'une des étapes préparatoires critiques de l'élaboration de la bibliothèque numérique du Sud de l'Alberta. Mise au point de la bibliographie De l'été 2003 jusqu'à maintenant, notre mission a consisté à présenter aux citoyens du Sud de l'Alberta nos buts et nos objectifs à l'égard de ce projet. Nous avons établi des contacts préliminaires et élargi la coopération avec les bibliothécaires, conservateurs et directeurs. Une base de données expérimentale a été fournie par l'Université de Lethbridge. On a demandé à des bibliothécaires et à des curateurs de participer en donnant leur opinion sur les critères entourant les documents à inclure dans le travail définitif. On a par la suite tenu des discussions avec des spécialistes; ces discussions ont porté principalement sur la production de la bibliographie. On a aussi discuté des méthodes d'accomplissement de la tâche et des normes de présentation du contenu et de la prestation de l'accès à celui-ci. La définition donnée aux « ressources importantes » a constitué un point majeur compte tenu de son caractère subjectif. Il en est résulté une définition provisoire du terme « importance ». Au-delà de sa signification courante, celle-ci doit concerner l'importance du sujet pour la région. Les sujets hautement prioritaires comprendront des éléments comme la communauté, l'eau, l'énergie et l'environnement ainsi que des sujets particuliers comme les problèmes de santé qui concernent l'industrie de l'élevage bovin. Certains formats ont été exclus. Parmi la documentation imprimée et autre, on a exclu les documents éphémères, les brochures touristiques et les annonces. Certains problèmes et certaines questions n'ont pas encore été résolus. Le format numérique comporte un certain nombre de difficultés au point de vue de la sélection et de la présentation; par exemple, comment définir un document « publié » par opposition à des archives ou à d'autres documents? Il est apparu des problèmes d'ordre juridique se rapportant aux enjeux comme la mise en liaison et la localisation de l'information. Il reste certains problèmes techniques de base comme la manière de mettre à jour les liens. On a produit un certain nombre de bulletins dans le but de faire participer les spécialistes à notre processus décisionnel. On a sollicité des commentaires, qui ont joué un rôle déterminant dans la présentation de cette première étape en vue de la préservation et de la mise en disponibilité du patrimoine que renferment les documents publiés fragiles, les monographies et les séries, en particulier les journaux. Ce projet de démonstration s'appuie sur un partenariat entre les collectivités du Sud de l'Alberta, NextLibrary Inc, une entreprise canadienne de logiciels et de consultation, Greenstone, un concepteur de logiciels libres de l'Université de Waikato, en Nouvelle-Zélande, de même que l'Université de Lethbridge. Notre projet est un travail en cours : il représente un parcours unique en vue de la présentation de documents numériques et autres. Notre but est d'aider les collectivités à préserver des documents uniques. Le projet a déjà contribué et contribuera au développement d'un progiciel libre de bibliothèque numérique de première importance, Greenstone. Ce logiciel peut, à un coût abordable, mettre des fonctions de bibliothèque numérique perfectionnées à la portée et de toute collectivité. Les sujets qui seront étudiés en cours de projet comprennent la logistique et la conception du système. L'équipe du projet valorise les enjeux clés se rapportant aux systèmes d'information sur l'Internet, comme les droits de propriété intellectuelle et la sécurité. Aspects techniques Les fichiers sont présentés dans la version 2.52 du logiciel Greenstone. Des modifications pourraient être incluses dans les versions futures de ce logiciel. Le recours à un logiciel libre permet de limiter les coûts; en outre, en y apportant quelques modifications, on rend un service perfectionné abordable. Le développement du logiciel a été entrepris au cours de l'été 2005 par une équipe formée de NextLibrary Inc. (Ian Dew et John Paterson) et des responsables du projet Greenstone de l'Université de Lethbridge (Attila Aros) en utilisant des installations maintenues par le Confederation College de Thunder Bay, en Ontario (Paul Inkila et Ken Shurget). On a modifié le système de bibliothèque numérique Greenstone de manière à manipuler les dossiers dans des formats uniformisés. De façon plus précise, le système peut importer des dossiers standard MARC et les afficher en format DC. On prévoit que ce progrès rendra le logiciel attrayant pour un éventail plus large d'établissements. Les prochaines étapes du projet comprennent l'ajout de fonds documentaires et l'élaboration d'une base de données bibliographique régionale axée sur le Web devant être distribuée dans un format permanent. Pour plus de renseignements sur le projet SAIR ou sur NextLibrary Inc., veuillez communiquer avec Kathy Crewdson, présidente, NextLibrary Inc. Kathy@nextlib.com. NextLibrary Inc. : www.nextlib.com Forum Web sur le projet « Digital Canada numérique »L'ICBN se prépare à la création d'un babillard électronique dès ce printemps. Les discussions interactives qu'on y lancera toucheront un vaste éventail de sujets dans le domaine de la numérisation, entre autres les métadonnées, les politiques et les pratiques relatives à l'accès, la recherche appliquée, la préservation des technologies numériques, les exigences techniques régissant l'accès de l'utilisateur final, la gestion des droits et les activités de financement. L'on y abordera également d'autres sujets d'intérêt. Les employés de l'ensemble des organismes membres seront invités à communiquer avec le coordonnateur de l'ICBN pour enregistrer leur mot de passe. Demeurez à l'affût! Access 2005 EdmontonMarie-Hélène Vézina Bibliothécaire De retour de la conférence Access 2005 http://access2005.library.ualberta.ca, tenue cette année à Edmonton, j'aimerais vous faire part de mes impressions ainsi que des idées et tendances principales qui y ont été exposées. Access est une conférence annuelle tenue au Canada qui regroupe plus de 250 participants férus de développements technologiques et informatiques en bibliothèque. La formule de la conférence consiste en une seule session où tous les participants sont réunis dans une même salle. Ceci permet des échanges féconds tant entre les conférenciers qu'entre les participants puisque, tout le monde ayant assisté aux mêmes présentations, et personne n'ayant besoin de changer de salle entre celles-ci, l'on peut ainsi échanger et commenter à loisir avec tous et chacun. Un volet original très prisé de cette conférence est l'événement du « Hackfest », tenue en marge des présentations, où des programmeurs mais également des participants d'autres secteurs bibliothéconomiques se regroupent pour travailler en collaboration sur des problèmes concrets rencontrés en bibliothèque à l'aide d'outils logiciels gratuits. Les résultats de ce blitz de travail sont ensuite présentés à l'auditoire. J'avais eu l'opportunité d'aller à la conférence Access l'an dernier à Halifax et cette fois encore j'ai pu constater le haut niveau de qualité et de pertinence des présentations. Clifford Lynch, après une absence l'an dernier, était de retour cette année avec sa traditionnelle allocution sur les tendances à surveiller. Étant engagée dans le développement de projets de bibliothèque numérique dans mon université (projets de numérisation et dépôt institutionnel) je me suis sentie particulièrement interpellée par l'exposé de Clifford Lynch. Ce dernier nous a entretenus du rôle grandissant que les bibliothèques, oeuvrant déjà dans la mise en place de dépôts institutionnels, seraient amenées à jouer dans la gestion et la diffusion de larges ensembles de données (datasets) qui sont produits par la recherche scientifique, aujourd'hui basée sur un modèle collaboratif et international (eResearch/eScience). On voit et verra apparaître des spécialistes de ces questions (« digital data scientists ») qui s'occuperont de la conservation, la diffusion et la mise à jour de ces ensembles de données (« digital data curation »). Autre sujet abordé par Clifford Lynch : la numérisation de masse (mass digitization). En effet les projets de numérisation d'envergure actuellement en marche nous laissent croire, pour une première fois, qu'il est envisageable d'arriver à numériser l'ensemble de notre patrimoine documentaire. Une composante importante reste cependant à déterminer, soit la question des droits d'auteur. L'avenir dira si l'on verra une numérisation complète et continue du patrimoine documentaire ou si la production du 20ème siècle sera un grand absent de ce panorama. Ce qui semble avoir marqué l'orientation des présentations cette année et qui a été maintes fois souligné par les intervenants c'est la thématique de la désintégration des services de bibliothèques, tel qu'on les conçoit depuis ces dernières années : au lieu de tenter de regrouper l'ensemble des services dans un portail unique que l'usager doit visiter, physiquement ou virtuellement, on devrait plutôt les intégrer directement dans l'environnement de l'usager. Comme l'a si éloquemment exposé Lorcan Dempsey, on ne doit plus soutenir l'idée du guichet unique d'information (one-stop-shop) mais on doit plutôt considérer la bibliothèque comme l'un des guichets d'information disponible (one-shop-stop) et considérer qu'il y a également beaucoup d'autres guichets sur le réseau pour satisfaire les besoins d'information de l'usager. Ainsi la bibliothèque doit-elle intégrer ses contenus dans les environnements de ses usagers (système de gestion de cours en ligne, portail institutionnel, signets locaux ou en ligne, logiciel de gestion bibliographique local ou en ligne, blogs, engins de recherche du web, etc.). Comment? Grâce à l'exploitation de la dernière génération de protocoles et technologies tels le système RESTful, COinS, les panneaux de recherche intégrés dans les applications, les fils RSS, les objets-fenêtre (widgets), les minisignets (bookmarklets), les applications AJAX pour n'en nommer que les principaux. C'est également ce dont la présentation de Ross Singer a traité. Ce dernier a fait une démonstration de ce qu'on peut faire avec des extensions Firefox, des minisignets, du javascript, etc. pour amener les services de la bibliothèque dans l'environnement de l'usager. J'ai particulièrement aimé la démonstration faite avec le moteur de recherche A9, un outil OpenSearch, où les résultats de recherche obtenus dans divers ensembles (ressources documentaires de la bibliothèque d'attache, ressources documentaires du consortium de bibliothèques auquel l'usager appartient, contenu du web) sont présentés côte à côte sur la même page web. Même si la technologie qui sous-tend ces démonstrations n'est pas tout à fait robuste et universelle on comprend bien vers où de telles intégrations peuvent nous amener. J'ai beaucoup apprécié la présentation de Roy Tennant, un orateur toujours inspiré, qui nous a montré comment son équipe a tenté, avec quelques difficultés, de « break out the box » pour employer sa terminologie, i.e. refaire l'interface de MetaLib (un outil de recherche fédérée produit par Ex-Libris récemment acquis par notre institution) tout en gardant les fonctionnalités intrinsèques, ceci à l'aide de X-Server, un API basé sur XML. Je voudrais aussi souligner la présentation des développeurs de Simon Fraser University (SFU). J'avais certes entendu parler du Public Knowledge Project (PKP) www.pkp.ubc.ca mais je ne connaissais pas reSearcher http://researcher.sfu.ca, une suite de logiciels gratuits à code ouvert pour bibliothèques, développée par les gens de SFU. Cette suite comporte un outil de gestion des périodiques électroniques, un résolveur de liens vers du plein-texte, un outil de recherche fédérée ainsi qu'un outil de gestion de notices bibliographiques en ligne. Je dois dire que je reste toujours impressionnée de constater le haut niveau de développement informatique qui se fait dans cette institution. Bravo SFU! Une autre présentation conjointe a rapporté l'évolution de consortia de bibliothèques (ouest du Canada, Ontario et provinces de l'Atlantique). J'en retiens qu'au-delà d'un partage de ressources documentaires, le partage de services (résolveur de liens OpenURL, formulaires de PEB, outil de gestion bibliographique en ligne, recherche fédérée, etc.) est bien implanté et suit son développement. Cet état de fait m'a interpellé sur l'état de nos consortia de bibliothèques au Québec et m'a décidée à m'informer, à mon retour, sur notre projet de consortium des bibliothèques universitaires québécoises : la Bibliothèque de Recherche Virtuelle Québécoise (BRVQ). La participation à la conférence Access est une opportunité extraordinaire de connaître les derniers développements technologiques en bibliothèques. L'enthousiasme et la compétence des conférenciers et participants constituent une source de motivation importante pour transposer certains éléments des expériences présentées dans mon milieu de travail. Je ne saurais trop recommander une participation à cette conférence qui sera tenue à Ottawa, du 11 au 14 octobre 2006. Afin de faire bénéficier un plus large auditoire, l'ensemble des communications présentées à la conférence ont été mises en ligne en mode de baladodiffusion http://access2005.library.ualberta.ca/presentations. Université de Montréal, Bibliothèques www.bib.umontreal.ca/ OCLC Canada aide le Consortium de bibliothèques du Manitoba à créer l'endroit idéal pour trouver des informations numérisées sur le Manitoba et ses gensDaniel Boivin Directeur OCLC Canada a récemment travaillé avec le Consortium de bibliothèques du Manitoba pour numériser plus de 122 000 pages de journaux et autres publications ayant un contenu historiquement important (atlas, livres, anciennes cartes géographiques) afin de les rendre accessibles gratuitement sur le Web. Ce travail de numérisation s'inscrit dans le cadre du projet Manitobia : Vie et époque. Le nom « Manitobia » a été créé en combinant le nom Manitoba, province située au cœur du Canada, et Utopia, (anglais pour Utopie) qui signifie « endroit idéal ». Ainsi, le terme Manitobia voudrait dire « l'endroit idéal pour trouver des informations sur le Manitoba ». Dans un monde parfait, ce projet de numérisation n'aurait pas été limité par des contraintes de temps ou de ressources. Mais, il en va autrement dans la réalité et le Consortium de bibliothèques du Manitoba et OCLC Canada ont dû composer avec un horaire serré et des ressources limitées pour créer, en fin de compte, une merveilleuse expérience d'apprentissage pour les étudiants du Manitoba et pour les autres personnes qui s'intéressent à la riche histoire de cette province. Le projet Manitobia est géré par le Consortium de bibliothèques du Manitoba, un groupe composé de bibliothèques gouvernementales, publiques, scolaires, collégiales et universitaires de la province du Manitoba. Les partenaires majeurs sont l'Université du Manitoba, l'Université de Winnipeg, les Archives du Manitoba et la Bibliothèque de l'Assemblée législative du Manitoba Le projet a commencé en octobre 2004 lorsque le ministère du Patrimoine canadien a accordé au Consortium de bibliothèques du Manitoba un financement via le programme Culture canadienne en ligne. Étant donné que l'exercice du gouvernement fédéral va du 1er avril au 31 mars, le Consortium de bibliothèques du Manitoba avait à peine six mois pour mener à terme ce vaste projet. Les dirigeants du Consortium de bibliothèques du Manitoba ont minutieusement sélectionné les journaux qui devaient être numérisés dans cette phase du projet. Une fois cette étape complétée, ils ont signé l'entente pour terminer le projet. Lorsqu'OCLC Canada a reçu les données - les journaux étaient sur 133 bobines de microfilms -, le processus de numérisation s'est immédiatement enclenché à son Centre de services de conservation de Winnipeg. Ce centre a été ouvert en 2004 spécialement pour les projets de numérisation de films comme celui de Manitobia. Grâce à son centre de Winnipeg, OCLC Canada peut fournir des solutions locales aux besoins de numérisation et de conservation des bibliothèques et établissements du patrimoine du Canada. OCLC Canada offre également un service mobile si un établissement possède des documents originaux fragiles qui doivent rester sur place. Les techniciens et les consultants expérimentés d'OCLC Canada ont travaillé étroitement avec le Consortium de bibliothèques du Manitoba pour s'assurer que le projet soit conforme aux attentes, et ce, à l'intérieur d'un délai restreint. Après la numérisation, OCLC Canada a effectué divers traitements, dont le recadrage, le réalignement, le remplissage et la réduction du bruit, afin de préparer les fichiers pour la distillation avec PipeX d'Olive Inc. Ainsi, le contenu des journaux a été livré sous forme de dépôt XML afin que le Consortium de bibliothèques du Manitoba soit en mesure de le manipuler au besoin. Travailler avec du matériel en anglais et en français s'est avéré un autre défi lors du processus de distillation. L'extraction des mots devait être effectuée correctement pour obtenir un index viable et approprié des documents. Même si plus de 30 journaux de 1859 à 1919 ont été numérisés pour le projet du Consortium de bibliothèques du Manitoba, ceux-ci ne représentent qu'une partie du projet Manitobia. En effet, Manitobia propose d'autres ressources d'apprentissage comme des photos, des cartes géographiques, des lettres et des extraits de documents officiels. Parmi la collection de journaux, on retrouve les titres suivants : Brandon Sun Weekly, Courrier du Nord-Ouest, Daily Nor'Wester, Echo du Manitoba, La Liberté, Le Manitoba, Le Métis, Libre Parole, Manitoba Gazette (1878), Manitoba Herald, Manitoba Liberal, Manitoban and Northwest Herald, Manitoba News-Letter, Minnedosa Tribune, Morning Telegram, New Nation, One Big Union, Ouest Canadien, People's Voice, Portage la Prairie Weekly Tribune, Quiz, Red River Pioneer, Standard, Strikers Defense Bulletin, The Enlightener, The Voice, Manitoba Liberal (weekly), Western Labor News, Winnipeg Citizen Strike Editions, Winnipeg Daily Sun, Winnipeg Telegram Strike Editions. Manitobia : Vie et époque est un exemple étonnant des réalisations possibles lorsque des organismes partagent leurs ressources et mettent en commun leurs expertises pour le bien de tous. Ce projet de numérisation du Consortium de bibliothèques du Manitoba présentait plusieurs défis : un horaire serré, des ressources limitées, des microfilms acétates de mauvaise qualité, et la complexité de traiter du matériel en deux langues. La coopération et la collaboration qu'OCLC Canada est en mesure de faciliter, grâce à ses liens avec la coopérative mondiale OCLC , ont aidé à relever ces défis. Ce projet de numérisation, qui donne accès à des informations sur le Manitoba et ses habitants, a été mis sur pied pour des fins d'apprentissage et est spécialement d'intérêt pour les élèves de la quatrième à la douzième année. Nous espérons que le succès de ce projet amènera d'autres appuis au Consortium de bibliothèques du Manitoba afin qu'il puisse élargir davantage la portée de ce projet exceptionnel qui contribue à faire connaître la riche histoire du Manitoba et de ses gens. Manitobia: Vie et époque www.manitobia.ca/ Des catalogues sur fiches aux catalogues virtuels :souvenirs d'une bibliothécaire de carrière Carrol D. Lunau Ancienne agente principale de la politique nationale de mise en commun des ressources, Bibliothèque nationale du Canada; bibliothécaire universitaire adjointe (systèmes et planification), University of Saskatchewan; bibliothécaire des systèmes, Université Carleton. Mme Lunau accomplira sa carrière cette année à la Bibliothèque et Archives Canada. Quand je suis entrée pour la première fois dans le monde des bibliothèques, au milieu des années 1960, l'automatisation des bibliothèques n'était pas encore un facteur. Les catalogueurs écrivaient la description du livre ou du périodique et quelqu'un devait taper les fiches 3 x 5 à classer au catalogue. Les bibliothécaires passaient des heures à étudier les bibliographies nationales. Dans le cas d'articles rares ou inhabituels, vous pouviez même écrire des notes à l'endos de la fiche en écriture de bibliothèque, un graphisme précis assurant la lisibilité. Ces systèmes et procédés archaïques et chronophages étaient sur le point de changer d'une manière que nous n'avions jamais imaginée. Dans les universités ontariennes, la livraison des documents devint un problème menant à la mise sur pied du système d'échange interuniversitaire en 1967, suivie de pebuQuill pour les universités du Québec en 1969. En 1968, les bibliothèques des États-Unis avaient adopté le format MARC pour le catalogage et la Bibliothèque nationale du Canada (BNC) commença un projet de développement de système en 1969. La même année, la Bibliothèque scientifique nationale (maintenant l'ICIST) lançait un service de dissémination sélective de l'information (DSI) à l'intention des scientifiques. À cette époque, l'université de Guelph élabora le système CODOC pour classifier les documents gouvernementaux. Ce système, encore utilisé aujourd'hui, fut adopté par de nombreuses universités. Aujourd'hui, les chercheurs assis à leur bureau à la maison ont, au bout des doigts, un monde d'informations et de faits qu'on ne trouvait autrefois que dans les bibliothèques. Si l'approche est justifiable quand il neige, elle enlève toutefois la touche personnelle. Qu'il s'agisse de la rencontre fortuite d'un chercheur de même intérêt dans les rayons de livre, dans la salle de lecture ou à la cafétéria, je préfère avoir l'occasion de discuter en personne d'idées d'intérêt commun aux échanges sur écran d'ordinateur par courriel ou bavardoir. Comment en sommes-nous arrivés là? Les années soixante-dix Au Canada, la BNC a commencé à utiliser les formats CANMARC pour les monographies en 1972 pour la production de Canadiana. Les formats pour les publications en série, les documents gouvernementaux et les productions audio-visuelles suivirent. La plupart des bibliothèques utilisaient des systèmes de catalogage par lots qui permettaient aux catalogueurs de remplir des feuilles de travail, normalement entrées dans des bases de données par des commis. Vers la fin des années 1970, les catalogueurs commencèrent à faire leurs propres entrées de données, mais le produit final demeurait un ensemble de fiches de catalogue 3 x 5. Le catalogage était une activité coûteuse et laborieuse. Les catalogueurs devaient consulter la version imprimée de Canadiana et des autres bibliographies nationales afin d'obtenir les données de catalogage. Après la mise en place des formats et systèmes MARC, la BNC introduisit le Service de distribution de bandes MARC canadien en 1973, soit l'année de la mise en place du Bureau MARC canadien. En 1974, la BNC concluait la première entente d'échange MARC avec la Library of Congress, suivie en 1975 par le Service de distribution des dossiers MARC fournissant aux autres bibliothèques des dossiers sources canadiens et non canadiens aux fins de catalogage. Dès les années 1980, l'université de la Saskatchewan, qui avait été parmi les premières à adopter ces services de distribution, commença à s'interroger sur les coûts de maintien des fichiers. Les systèmes de catalogage mis en commun par consortium de bibliothèques virent le jour au cours des années 1970. L'OCLC fit son apparition en 1971. Au Canada, un groupe d'universités ontariennes mis sur pied l'Unicat/Telecat en 1974. Ce réseau devint ensuite UTLAS, le système canadien de catalogage en commun qui créé peu après un catalogue collectif en ligne. Les projets de conversion rétrospective devinrent populaires alors que les bibliothèques s'efforçaient de créer une base de données complète à l'appui du développement des systèmes automatisés de circulation. L'un des projets de reconstitution les plus créatifs fut entrepris par l'université Carleton à Ottawa. Cédée à contrat à Service correctionnel Canada, la tâche de codage et de saisie des données fut exécutée par des détenus à l'Établissement de Springhill en Nouvelle-Écosse. Le temps que j'ai passé à Springhill à former les détenus a été une expérience plutôt unique dans ma carrière de bibliothécaire. Les fiches de données furent envoyées en Nouvelle-Écosse, où les détenus firent l'inscription des données, puis retournées avec une bande des entrées à charger dans la base de données. Il en résulta une base de données complète des collections de Carleton ainsi que des enregistrements fictifs très originaux créés par les détenus. À l'époque, on parlait des catalogues de Computer output microform (COM) comme moyen d'éliminer la tâche de remplir des fiches tout en utilisant les données dans les bases de données créées par plusieurs bibliothèques. Cette technologie sur microforme ne prit jamais pied. Elle fut rapidement remplacée par les nets avantages des catalogues en l9igne et des systèmes de bibliothèque intégrés. Les années quatre-vingt À l'aube des années 1980, certaines bibliothèques étaient prêtes à remplacer leurs systèmes de catalogage de première génération, souvent produits à l'interne, par les nouveaux systèmes de bibliothèque intégrés offerts dans le commerce. Le développement des systèmes n'était plus aussi intéressant parce que l'attention de la plupart des bibliothèques se tournait vers la rédaction de demandes de propositions, la négociation avec les vendeurs et la mise en marche de systèmes clé en main. Il y avait certains avantages lors de visites de plus en plus fréquentes chez des vendeurs et d'autres bibliothèques. La technologie s'épanouit avec la prolifération des micro-ordinateurs et les possibilités s'élargirent avec l'émergence des réseaux tant locaux que dispersés. Le catalogue collectif national, lancé en 1950, fut fermé en 1980 lors de son automatisation au moyen de DOBIS. Les fiches dans cette base de données étaient plus largement disponibles et le désir d'en élargir la portée donna lieu au système de lecture à la machine ou MARA. Cette idée avait pris naissance dans la décennie précédente avec le développement du format mini-MARC pour compte rendu au catalogue collectif en 1975. Dès 1974, j'avais élaboré les spécifications nécessaires pour convertir le format de catalogage local de Carleton' en format mini-MARC pouvant être versé dans le catalogue collectif. J'ignorais toutefois que les dossiers ne seraient chargés dans le catalogue collectif que plusieurs années plus tard. Soudain, les normes de communication devenaient essentielles aux bibliothèques. Le courrier électronique était utilisé pour les prêts interbibliothèques (ILL). Envoy 100 entra en service à la BNC pour les messageries en 1982. Déjà en 1985, 65% de demandes reçues par la bibliothèque étaient faites par voie électronique. Cette croissance du courriel donna lieu à divers scripts exclusifs. Pour simplifier la situation, la BNC élabora le script générique comme mécanisme de transition jusqu'à la mise en place des systèmes à base de protocole. Les reliquats de cette solution à court terme persistent encore aujourd'hui dans les systèmes ILL! C'est au cours de cette décennie que le débat a été lancé au sujet des protocoles de prêts interbibliothèques et de repérage des informations. En 1985, avant que le protocole ILL ne devienne une norme internationale, la BNC avait adopté le PEB/ILL, le premier système canadien basé sur le protocole ILL. Cette intervention hâtive contribua à alléger les opérations ILL de la BNC et à démontrer la faisabilité d'un système à base de protocole pour les opérations ILL de la bibliothèque. En 1988, les normes Z39.50 et ILL devinrent toutes deux des normes internationales. Malheureusement, il fallut attendre des années avant que leur adoption ne soit généralisée dans ce qui est maintenant la base importante de systèmes de bibliothèque installés au Canada. Les années quatre-vingt-dix Les années 1990 furent témoin de la montée de l'Internet. Le World Wide Web est entré dans le domaine public en 1993 en même temps que Windows et divers navigateurs. Le protocole Gopher fut distribué en 1991 et les bibliothèques commencèrent à créer leurs propres sites. La BNC ouvrit son site en juin 1994. Google, ce moteur de recherche omniprésent, fut lancé en 1999. Des changements se produisent maintenant dans les utilitaires de catalogage du monde des bibliothèques. En 1997, A-G Canada Ltd., une nouvelle filiale de Auto-Graphics Inc., acheta la base de données CATSS et AVISO. En 1998, OCLC ouvrit son premier bureau canadien, OCLC Canada. Dans cet environnement cybernétique à changement rapide, les bibliothèques commencèrent à voir leurs services et leurs produits dans le contexte d'une société de l'information mondiale. Le Discours du Trône de 1997 fixa au Canada le but de devenir le pays le plus branché au monde dès 2000. Les bibliothèques et les écoles furent désignées comme moyen spécifique d'y parvenir. Le 30 mars 1999, John Manley, ministre de l'Industrie, annonçait que toutes les bibliothèques et écoles publiques désirant être branchées étaient maintenant en ligne. La bande large, la numérisation, les catalogues virtuels, les portails/passerelles et l'interopérabilité devinrent le cri de ralliement des bibliothèques. Alors que mon cher catalogue sur fiches est devenu le catalogue d'accès public en ligne, il est demeuré essentiellement un catalogue sur fiches accessible par ordinateur. Les bibliothèques ont appliqué la norme Z39.50. Au Canada, l'université Acadia fut la première à appliquer la norme, en 1993, suivie de l'université de la Colombie-Britannique, de l'université Memorial et de l'université de la Saskatchewan. Peu après, les bibliothèques parlaient de la possibilité de recherche simultanée dans plusieurs catalogues : des catalogues virtuels. Cette possibilité était souvent perçue comme un moyen d'obtenir gratuitement des enregistrements MARC aux fins de catalogage ou de trouver l'emplacement des articles sur ILL. Certaines autorités provinciales planifiaient des réseaux Internet basés sur des systèmes Z39.50 pour remplacer, créer ou compléter des catalogues collectifs centralisés. La BNC, de concert avec diverses bibliothèques du pays, entreprit le projet pilote de catalogue collectif virtuel canadien afin de tester la faisabilité de créer un catalogue virtuel au moyen du systèmeZ39.50. Le schéma du catalogue original comprenait des dépôts d'archivage des documents électroniques, des serveurs d'information du gouvernement, des répertoires et catalogues de bibliothèque. En réalité, le projet ne s'aventura jamais au-delà des catalogues de bibliothèque. À leur grande surprise, les bibliothécaires découvrirent que l'interopérabilité entre ces systèmes laissait à désirer à cause des interprétations différentes de la norme et des choix effectués par les vendeurs. Ces difficultés d'interopérabilité entraînèrent la création de divers profils. Ces profils définissaient les options à utiliser pour appliquer la norme et décrivaient précisément les méthodes de définition des différents types de recherches. Plusieurs profils nationaux furent élaborés qui culminèrent, en 1999, dans la publication du Bath Profile 1.0. C'est au cours de cette décennie que le Dublin Core (1995) et le terme "métadonnées" (catalogage des données par tout autre nom) entrèrent dans le vocabulaire des bibliothécaires. Le catalogue déborda des cadres traditionnels des documents de bibliothèque pour incorporer les métadonnées de collections naissantes de documents électroniques et numériques. Les registres de catalogage contenaient des liens aux éléments électroniques et, en cliquant sur la souris, l'utilisateur pouvait passer de l'entrée électronique au document même. En 1995, une des premières collections électroniques fut créée dans le cadre du Projet pilote des publications électroniques de la BNC qui monta 25 publications canadiennes en ligne. Le nouveau millénaire Après la fausse alerte de l'A2K, le développement des systèmes de bibliothèque reprit de plus belle. Le foyer s'élargit pour devenir un prisme : le Web, le mouvement pour les logiciels ouverts, les dépôts de données numériques, la gestion des droits numériques, la convergence entre les bibliothèques et les autres institutions, la conservation des objets numériques, la récolte des données, l'impact de Google, les moteurs de recherche fédérés et tant d'autres choses. Les utilisateurs ne veulent plus aller à la bibliothèque; ils s'attendent plutôt à tout trouver en cliquant sur une souris. L'avenir du changement et du choix Les vénérables catalogues de bibliothèque sont encore là et, grâce à des projets tels Open World Cat, seront accessible sur le Web par l'entremise de Google. Le bibliothécaire de 1966 n'aurait jamais cru ce que peut faire la bibliothèque de 2006 et l'utilisateur d'aujourd'hui serait horrifié de ce que les utilisateurs de 1966 devaient faire. Le changement a-t-il été pour le mieux? De nombreux progrès ont façonné les bibliothèques d'aujourd'hui : les systèmes de circulation, les services de références virtuels, la numérisation, les journaux électroniques, les collections électroniques, les réseaux régionaux, les services de gouvernement électronique appuyés par bibliothèque, le programme d'accès communautaire et autres. Ce bref survol constitue mon compte rendu des développements que j'ai vécus personnellement et non une liste exhaustive de toutes les réalisations majeures de bibliothèques canadiennes. Une question qui se précise en cours de rédaction : plusieurs des étapes clés sont mal documentées et notre histoire unique est menacée. Cette perte nous empêcherait de bâtir sur les succès déjà remportés. Plutôt que d'apprendre après nos échecs, nous risquons de les répéter. Le "Digital Technology and Preservation Timeline" de la Cornell University est un modèle servant à documenter l'évolution des bibliothèques canadiennes. C'est une tâche que je cède aux étudiants et chercheurs en bibliothéconomie. Compte tenu des profonds changements des 40 dernières années, je ne peux m'imaginer ce que seront les bibliothèques et les services bibliothécaires en 2046. Je crois que les bibliothèques, comme elles l'ont toujours fait, se transformeront de manière à satisfaire aux attentes de leurs utilisateurs et à mettre à son service les technologies les plus évoluées. J'espère que les bibliothèques choisiront de sauvegarder le côté humain et le sens d'un lieu spécial qui les caractérise. En définitive, c'est ce nouveau pouvoir de choisir qui est le plus profond changement. Cornell Timeline : Digital Technology and Preservation : Nouvelles de l'ICBN #12 février 2006ISSN 1488 2000 Cette publication est présentement livrée deux fois par année par l'Initiative canadienne sur les bibliothèques numériques (ICBN). Les articles sont publiés sous droit d'auteur de leurs auteurs respectifs. Envoyez vos questions ou soumissions à : cidl-icbn@lac-bac.gc.ca Initiative canadienne sur les bibliothèques numériques L'ICBN a deux niveaux de participation: Les Membres à part entière ont droit de vote et peuvent être nommés au Comité de direction. Les frais de cotisation annuelle des membres à part entière sont de 1 000 $. Les Membres associés peuvent participer activement aux groupes de travail. Les frais de cotisation annuelle des membres associés sont de 300 $. Les Commanditaires sont invités à afficher leur logo sur le site Web de l'ICBN avec hyperlien direct. 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