Forum sur les
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© Archives nationales du Canada. Reproduction autorisée par René Paquet. |
Disponible également en format [PDF 147 Ko] (diagrammes en anglais seulement) et [PDF 25 Ko] (texte)
Avertissement : Les diagrammes qui accompagnent cette présentation sont disponibles uniquement dans la langue de rédaction originale et sont mis en disposition pour fins de référence dans le contexte du Forum sur les métadonnées au Canada. Les avis exprimés appartiennent à l'auteur et ne reflètent pas ceux de Bibliothèque et Archives Canada.
Discussion entre experts Point 2 :
Quel bénéfice, s'il y en a, les métadonnées apportent-elles au matériel multimédia?
Comme nous avons pu entrevoir ce matin, les métadonnées sont au centre de chaque système, elles déterminent la valeur du bien multimédia.
Toutes les étapes de la chaîne des valeurs du contenu multimédia dépendent des métadonnées générées lors de la capture de l'information jusqu'au produit fini. Les Archives nationales se situent à la fin de la chaîne, de ce fait, je vais considérer les avantages des métadonnées du point de vue opérationnel de préservation et d'accès à long terme.
Voici quelque bénéfices apportés par les métadonnées au bien multimédia :
Il faut ajouter à ces avantages tous les autres bénéfices que les métadonnées apportent aux documents traditionnels.
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Discussion entre experts Point 3 :
Quelle méthodologie a été employée par chaque panéliste dans l'implantation des métadonnées?
[voir diapo 1]
Ce matin Wedy Duff de la Faculté des Sciences de l'information de l'Université de Toronto a discuté des règles de description, ainsi que Sarah Klotz qui nous a fait une présentation sur l'utilisation des métadonnées. Demain main, Nancy Brodie du Secrétariat du Conseil du trésor va nous présenter le cadre de métadonnées du gouvernement du Canada. Dans ce cadre, nous devons développer les métadonnées spécifiques au documents multimédia, à partir de ceux-ci, créer un indexe structuré qui va nous permettre de faire des recherches du contenu vidéo, localiser immédiatement le segment vidéo désiré, tout ça de façon automatique et en temps réel lors de la migration des collections multimédia.
Prenons comme exemple la migration des biens vidéo de Bibliothèque et Archives Canada.
À la gauche, il y a les collections vidéo :
La partie en jaune est le système DCM (« Digital Content Management »). Un système de gestion du contenu comprend :
La force d'un système de gestion de contenu (DCM) est l'habilité de repérer et de livrer rapidement le contenu des résultats de la recherche des biens préservés de façon automatique et transparente.
Ici, nous avons l'opportunité d'ajouter une valeur supplémentaire au contenu lors de la migration afin de repérer très rapidement le segment vidéo désiré.
Les métadonnées créées à l'aide de l'étiquetage (« tagging ») ou de l'auto-étiquetage (« auto-tagging ») sont distinctes et séparées du contenu multimédia. La séparation permet la modularité tout en respectant le contenu. Cela facilite l'intégration à une grande variété de formats et technologies surtout la localisation du contenu multimédia.
Nous donnons une valeur ajoutée aux biens vidéo en créant des liens (« links ») de description du contenu vidéo, en utilisant des logiciels disponibles sur le marché.
Nous avons l'opportunité d'ajouter de la valeur aux biens numériques. (exemple de couches de pelures d'oignon)
Voici quelque métadonnées supplémentaires spécifiques au contenu multimédia pour l'indexation, l'encodage, la redéfinition et la diffusion :
L'information produite par le « metatag » est entreposée dans une base de données SQL Oracle9 i. Les outils standard de base de données sont utilisés pour la gestion et l'intégration à une infrastructure existante.
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Discussion entre experts Point 4 :
Métadonnées et multimédia : Où sommes-nous? Où allons-nous? Où devrions-nous aller?
Où sommes-nous?
Il y a de plus en plus de groupes de recherche et de compagnies de logiciel qui développent des outils d'auto-étiquetage (« auto-tagging ») pour les documents textuels, les images, l'audio et la vidéo. Il semble que ces groupes de travail se dirigent vers des normes et l'interopérabilité avec d'autre systèmes. Aux Archives, nous avons à gérer ces multitudes de métadonnées.
Nous sommes à développer des prototypes avec des partenaires du secteur privé ou publique.
Nous sommes à analyser les agencements (« metatag ») existants qui nous permettrons de développer un système afin de créer des indexes, des annotations et d'autres métadonnées spécifiques au contenu multimédia, en temps réel.
Où allons-nous?
La maturation des équipements multimédia, la sophistication de réseaux électroniques et la technologie des serveurs multimédia génèrent une révolution dans la configuration, l'opération et l'archivage de biens multimédia. À chaque segment de transformation technologique émane des possibilités de stockage, d'accès, de contrôle et de transport des biens multimédia à travers des réseaux fiables à haute vitesse. Cette maturation déploie un impact certain dans les pratiques de l'industrie et les modèles d'affaires. L'environnement multimédia exige l'avancement des technologies numériques qui amène les systèmes à être flexible et adaptable.
Les programmes de préservation, tel que la migration des collections multimédia, nous donnent l'opportunité de peupler les métadonnées qui sont utiles à la préservation et à l'accès des biens multimédias. (Anecdote du premier ruban vidéo).
Où devrions-nous aller?
En plus de l'avancement technologique, il faut prendre une approche global et avoir une vue planétaire (Expliquer la signification de planétaire. Matériel ouvert à la consultation.)
Les activités de planification de la normalisation des métadonnées sont très importantes. Les groupes comme ISO, MPEG et SMPTE rendent possible d'entrevoir l'implantation de normes internationales qui vont nous permettre la pleine interopérabilité avec les systèmes de production, de gestion de biens numériques et d'entreposage pour fin d'archives.
Les solutions d'aujourd'hui ne sont pas les solutions de demain. La collaboration, de partenariat et le partage des connaissances doivent faire partie de notre quotidien.
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