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Trois presses à imprimer
La presse en bois
Presse à bras en fer
Presse à platine
La presse en bois
La presse en bois de Gutenberg était fondée sur la vis ou la presse à relier utilisée également dans d'autres métiers comme la viniculture et la ferronnerie. Apparue entre le début et le milieu du XVe siècle, la presse à imprimer a permis d'obtenir des lettres bien définies et d'imprimer sur les deux côtés d'une feuille. Cependant, la presse en bois avait des lacunes, entre autres, sa puissance limitée et le maniement difficile de ses éléments. On commença à y apporter des améliorations, mineures et majeures, pratiquement dès son apparition.
Presse à bras en fer
Le développement de la presse manuelle en fer, au début du XIXe siècle, a permis d'obtenir une force d'impression beaucoup plus grande. La première de ces presses a été la presse Stanhope, conçue par le comte de Stanhope en 1800. Sa production dépassait celle de la presse en bois, et il devint possible d'imprimer 100 pages à l'heure - et beaucoup plus, peu de temps après.
Presse à platine
La presse à platine vit le jour au milieu du XIXe siècle. Fabriquée dans différentes tailles allant du modèle sur pied au modèle portatif, il y en avait de deux types principaux. La platine pour travaux légers, attribuée en premier lieu à George P. Gordon, était utilisée pour de petits travaux comme les cartes professionnelles, les enveloppes et les circulaires. La platine pour travaux lourds ou travaux d'art était beaucoup plus grande et était utilisée pour toutes sortes de travaux. Dans les deux cas, l'impression se faisait par la platine qui se refermait sur le marbre, comme une charnière. Les premières presses étaient actionnées par des pédales, puis par la vapeur et, finalement, des moteurs électriques ont été ajoutés pour augmenter encore la vitesse.
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