Appartenance politique : |
Parti libéral |
|
Carrière parlementaire : |
Élue à l'Assemblée législative de l'Ontario lors des élections provinciales de 1981 dans la circonscription de Hamilton Centre, poste qu'elle a occupé jusqu'au 10 juillet 1984.
Élue à la Chambre des communes lors des élections générales de 1984, députée de la région de Hamilton East, poste qu'elle occupe toujours.
Nommée au Cabinet comme vice-premier ministre du 4 novembre 1993 au 10 juin 1997; ministre de l'Environnement du 4 novembre 1993 au 24 janvier 1996; ministre du Patrimoine canadien du 25 janvier 1996 au 30 avril 1996 et du 19 juin 1996 à ce jour.
|
|
Honneurs et distinctions : |
Assermentée au Conseil privé le 4 novembre 1993. |
Après des études à l'université Western Ontario, à l'université McMaster et à l'université de Rouen, en France, Sheila Maureen Copps entame une carrière de journaliste. Issue d'une famille politique -- son père fut maire de Hamilton pendant 14 ans -- elle accepte la proposition qui lui est faite de représenter le Parti libéral dans la circonscription de Hamilton Centre aux élections provinciales de 1977. Elle n'est pas élue mais se joint à l'équipe du chef provincial du Parti libéral, Stuart Smith, puis se présente à nouveau en 1981, remportant cette fois la victoire.
La même année, Mme Copps se présente à la direction du Parti libéral en Ontario, arrivant deuxième au scrutin. Elle reçoit un bon appui, faisant ainsi la preuve qu'une femme peut être une candidate crédible à la direction du Parti. À l'assemblée législative provinciale, elle devient le porte-parole de l'opposition en matière de santé et dirige un groupe de travail qui, se déplaçant dans tout l'Ontario, examine les problèmes du système de santé dans la province.
Le 10 juillet 1984, Mme Copps quitte l'Assemblée législative afin de poser sa candidature comme représentante libérale à l'échelle fédérale de la circonscription d'Hamilton East. Elle a écrit que l'un des facteurs qui a pesé dans sa décision d'intégrer la politique fédérale a été la chance qu'elle aurait de se faire élire et d'être ainsi du nombre des femmes pouvant constituer des modèles, avec lesquelles elle pourrait partager son expérience. Ayant remporté ces élections, elle est par la suite réélue aux élections générales de 1988, de 1993 et de 1997 et aux élections partielles de 1996.
En sa qualité de membre de l'opposition officielle de 1984 à 1993, Mme Copps se fait assigner les fonctions de critique de divers portefeuilles : Santé et Bien-être, Condition physique et Sport amateur en 1987, par la suite Environnement, puis co-critique de la Politique familiale et, enfin, Industrie en 1990. Cette même année elle fait une seconde tentative pour se faire élire, à la direction cette fois du Parti libéral du Canada, devenant ainsi la première femme à poser sa candidature à ce poste. Le 31 janvier 1991, Mme Copps est nommée chef adjointe du Parti libéral.
À l'arrivée des Libéraux au pouvoir en 1993, en plus d'être nommée ministre de l'Environnement, Mme Copps devint la première femme vice-première ministre. En 1996, elle obtint le portefeuille du Patrimoine et fut réélue au poste de vice-première ministre. En 1996, après sa démission à la suite de la controverse relative à la TPS et sa réélection subséquente aux élections partielles, elle fut reconduite dans ses fonctions à ces deux postes.
Lectures suggérées :
Beaulieu, Carole. «Sheila Copps ou ‘l'instinct libéral'», L'actualité, vol. 15, no 5 (1er avril 1990) p. 16-18.
Copps, Sheila. Nobody's baby: a survival guide to politics, Toronto, Deneau, 1986, 192 p. ISBN 0888791356.
Lownsborough, John. «Bad Copps, Good Copps », Chatelaine, vol. 68, no 2, (février 1995) p. 48-49, 51, 98-99.
McDonald, Marci. «Rebel with a cause», Maclean's, vol. 107, no 14 (4 avril 1994) p. 16-22.
|